La messe contient l'un des moyens d'action relle les plus efficace de la vie, mais cela les foules ne le savent pas,
et que ce moyen d'action est tnbreux, qu'il est rotique et sombre, car on parle de messe noire mais c'est le principe et la raison d'tre mme de la messe d'tre noire et il n'y a pas de messe blanche toute messe dite est un acte "sexuel" de plus dans la nature dgag." Antonin ARTAUD, Pour en finir avec le JUGEMENT de dieu.
Ç Et
point nĠa besoin dĠarmes ni ruses
Avant
que lĠaide le dfaut de Dieu È
(... so lange, bis
Gottes Fehl hilft.
)
Hlderlin, Vocation de pote 2ime
version.
Prliminaire : La prcdente partition (autour de la
Ç franc-maonnerie È) suggrait quĠune progressive rduction de
lĠhomme son animalit, accentue par le refus dogmatique, tant du ct de la
religion que dĠune science techniquement engage, de penser lĠHomme (Anthropos)
comme question questionne par son Ç tre au monde È, en rapport
lĠĉtre, obligeait Ç ce reste È dĠhomme (homo humanus)
chercher dans la vie comme vie, la vie brute, le moyen de sĠautodterminer
(de sĠautofonder). Le Ç principe È Anti Physis lĠÏuvre discrtement dans le judo-christianisme nĠaggravait-il pas cette dtresse
physiologique de cette poque qui est depuis longtemps la notre et o Dieu manque ?
Prlude (pour improvisations)
Ç 151. Fermant ses oreilles avec les pouces, les
narines avec les mediums, la bouche avec les annulaires et les petits doigts,
les yeux avec les index. 152. On prend peu peu conscience des tattvas leur
point limite (de la manifestation formelle). È Shiva-Svarodaya.
" Je fermerai maintenant les yeux, je boucherai mes oreilles, je
dtournerai tous mes sens, j'effacerai mme de ma pense toutes les images des
choses corporelles ou du moins, parce qu' peine cela se peut-il faire, je les
rputerai comme vaines et comme fausse ; et ainsi m'entretenant seulement
moi-mme, et considrant mon intrieur, je tcherai de me rendre peu peu plus
connu et plus familier moi-mme. Je suis une chose qui penseÉ "
Mditation Troisime, p. 284 (voir p. 517, et rtroactivement p. 272)
Deux textes, deux espaces
Ç culturels È diffrents et spars lĠun de lĠautre par plusieurs
sicles mais qui cependant disent la mme chose : la ncessit de mettre
entre parenthses le Corps pour accder la vrit. Cette attitude se retrouve
chez Husserl et dans la phnomnologie classique. Lorsque Michel Henry
reprenant lĠhypothse du Ç corps subjectif È de Maine de Biran tentera de rouvrir les parenthses pour penser lĠincarnation il chouera sur une tautologie :
la vie prenant conscience de soi comme vie etc.
Ce qui doit donc maintenant tre
repens cĠest lĠpuisement dĠune fiction juridique, la sparation de
Ç soma È et de Ç psych È et la hantise, le reste de
manichisme dans le judo-christianisme[1],
qui font que cĠest au corps seul que reviennent les maladies, lĠme y est pour rien. Or si nous lisons lĠEvangile avec confiance et non par commentaires
et formalit interposs, nous voyons bien que Christ redonne de lĠċme au Corps
de celui quĠil gurit, quĠil ranime, quĠil ne gurit pas le corps pour le
corps mais pour que celui qui guri prenne pleine responsabilit de son
incarnation (= son Propre Incarnationnel – de ses talents É de sa Croix).
Christ Vrai Homme Vrai Dieu est ni un mdecin du corps, ni un mdecin de lĠme.
Il ne devrait y avoir aucune comparaison faire entre Lui et un mdecin
(dĠhier ou dĠaujourdĠhui) et dĠailleurs si nous envisagions la possibilit des
miracles sans avoir toujours prte une sorte de vrification pralable ou
dĠaprs coup É nous aurions dj plus oser parler de Ç miracles È
de la technologie mdicale[2].
Christ
nous demande dĠtre responsable envers Dieu, responsable de nous-mmes en Dieu,
de porter notre croix et non de nous soumettre ou dĠobir des impratifs
catgoriels.
Etre
Respons-able est simple mais la Simplicit ne convient plus ce(t) (im)monde fait dĠarbitraires complexits.
[Haupt Thema] :
Christ dit Ç ne faute plus È et la plus grande faute
cĠest de refuser dĠtre tel que Dieu nous a cr.
CĠest vouloir tre un autre ou vouloir
tre soi-mme dsesprment comme un autre, voil le pch. Kierkegaard le
montre mais voil pour un catholique Kierkegaard, on ne peut lĠcouter cĠest un
protestant et un existentialiste É je dirai seulement que ce qui manque sa
pense cĠest la Sainte Vierge É
Christ dit Ç ne faute plus, sois
lĠcoute en ton tre propre È : le Propre Incarnationnel dont lĠEglise se prive de
lĠaccs par peur superstitieuse de ce quĠelle appelle Ç astrologie È
avec la moue dgout des hypocrites.
Ç Sois lĠcoute en ton tre de lĠAppel de
lĠĉtre È. Sans que cela sois un impratif catgorique, sans quĠun
Devoir mette lĠtre en devenir.
ĉtre
simplement Respons-able voil ce que nous demande Christ.
Le Malin propose de dpendre de ce
quĠil suggre partir de nos dfaillances (satisfaisant notre ego) de la dfaillance de notre Ecoute.
Le
Malin nous propose de nous librer de
cette croix mais pour cela il nous faudra se soumettre sa loi. Se librer de
É cĠest introduire la Double Contrainte (Double-Bind).
Le Malin ne peut agir que dans le chiasme grand
ouvert entre corps (mauvais) et me (bonne). Il est manichen. Il vit
du ddoublement.
Christ
nous prpare, nous enseigne la voie dĠaccs ce corps (pathique), Leib vraiment Vivant sans
sparation que la mystique (dont les prtres sĠempressent le plus souvent dĠinterdire
lĠaccs), le Corps de Lumire dont Dante, et tous les grands mystiques dĠavant
le 13ime sicle, mais aussi, aprs ceux que lĠEglise exclut avec
plus de pertes que de fracas, tels Bhme, Silesius,
Frans von Baader, Novalis etc.
Ainsi
Dante Ç sans mrite mais potiquement È prcise :
43. Quand nous aurons notre chair
revtue,
Chair glorieuse et sainte, plus de
grces atteindront nos personnes,
Enfin pleinires
Ainsi crotra ce que le bien suprme
nous baille
(É)
58. Et ne pourra tel feu nous blouir,
car la vertu de nos sens sera forte. È
Paradis, Chant XIV vers 43-60 sq.
CĠest
par ce Ç car la vertu de nos sens sera forte È que les frayeurs
shivates comme cartsiennes, comme tous les metteurs entre parenthses des
sens[3]
seront leves. CĠest ainsi et seulement dans lĠEsperance du Passage par le
Croix (de notre croix, de notre propre Pathei-Mathos) que nous ne pourrons plus
tre sduits, tents par les Ç bonnes intentions È - satisfaire notre
ego – du Malin.
Le
satanisme (et avec lui la Franc-Maonnerie qui est lĠenvers dĠun btiment, lĠenvers
dĠune institution qui se fait souvent pass pour lĠEglise[4])
le satanisme – culte du Malin - sera donc penser dans le chiasme entre
soma (signifiant) / / psych (signifi) – car cĠest bien une question de
langage que de ne pas rpondre pleinement (lĠappel de) La Parole É
Aprs ou avec la Franc-Maonnerie
faut-il donc parler de ce quĠon appelle
encore Ç satanisme È ?
Parler
aujourdĠhui de satanisme dans ce rapport la fourbe maonnerie, cela peut sĠimposer par fidlit aux nouveaux
historiens, spcialistes, chercheurs, cela sĠimpose donc bien du manque
dĠesprit dĠun temps qui sĠobserve, se regarde Ç objectivement È avant
de vivre, un temps, ce temps marqu par ce dbile 19ime sicle qui
: Ç É dfaut dĠides plus leves
trbuchait de toutes parts, comme il le pouvait, dans le spiritisme et dans
lĠocculte. È L-Bas, J.K Huysmans.
CĠest
de L-Bas huysmanien que la question du satanisme se
pose encore, dĠabord, de ce l-bas
dĠun dialogue entre lĠextrme noirceur (Gilles de Rais) et lĠextrme saintet
(Jeanne dĠArc) ou plus exactement, il y va de ce Ç retournement È
opr en Gilles, lieutenant de Jeanne, par le got du sang : du sang des
champs de bataille au sacrifices sanglants du chteau de Tiffauges.
Retournement
qui tient dĠune certaine manire au rapport
obscur entre le sang et lĠme que maintient la pratique de lĠabatage des
animaux, plus ou moins maitris dans le Judasme et anarchique dans son
rejeton, lĠIslam : laisser lĠanimal se vider de son sang c.--d. de
(perdre) son me.
Huysmans,
travers le Ç satanisme È de L-Bas, entre Gilles et Jeanne
travaille () sa conversion – conversion formelle, la conversion
authentique est toujours Ailleurs. Il
est juste de circonscrire un Ç entre È car le roman de J.K Huysmans
est un dialogue se tenant dans lĠappartement du Sonneur de Saint Sulpice
Paris, un dialogue entre le Sonneur
reprsentant la catholicit la plus
certaine, Durtal lĠhistorien – le Ç hros [5]È
- et ses amis plus ou moins marqus de scepticisme :
Ç - Dire que ce sicle de positivistes et
dĠathes a tout renvers, sauf le Satanisme quĠil nĠa pu faire reculer dĠun
pas !
- Cela sĠexplique, sĠcria
Carhaix : le Satanisme est ou omis ou inconnu ; cĠest le pre Ravignan qui a dmontr, je crois que la plus grande force
du Diable cĠtait dĠtre parvenu se faire nier !
- Mon Dieu ! quelles trombes
dĠordures soufflent lĠhorizon ! murmura tristement Durtal.
- Non sĠexclama Carhaix, non, ne dites
point cela ! Ici-bas, tout est dcompos, tout est mort, mais
l-haut ! (É).
(É) Des Hermies
se leva et fit quelque pas dans la pice.
- Tout cela est fort bien,
grognt-il ; mais ce fiche absolument du Christ en gloire ; il
contamin le surnaturel et vomit lĠau-del. Alors comment esprer en lĠavenir,
comment sĠimaginer quĠils seront propres les gosses issus des ftides bourgeois
(É)
- Ils feront, comme leurs pres comme
leurs mres, rpondit Durtal ; ils sĠempliront les tripes et ils
vidangeront lĠme par le bas-ventre. Dernires lignes de L-Bas
Parler
de satanisme partir de l-bas, cela sĠimpose du manque dĠesprit du temps, la
confusion hermneutique que ce temps entretient
entre occultisme et satanisme, entre la gnose et la basse gnose[6]
pour finir l o Çthe Sultan
Demon Azathoth gnaws[7]
hungrily È.
Manque
dĠesprit du temps, lĠOmbre de ces temps de dtresse agirait-il de lĠautre ct
de lĠArbre de Vie dans la fange des Klipots, l o le
Progrs est invit participer au travail de sape du Malin Gnie pour
construire le nouvel Homme de Cristal : Ç Le progrs cĠest lĠhypocrisie qui raffine les vices È [8] ?
Question.
De
l-bas le satanisme, vritable
matrialisme, sĠaffirme, il est un
humanisme exemplaire[9]. Il nĠy
a que lĠhomme – sensuel – la vie = la vie, rien que a, moins que
a, il y a plus rien que la vie brute, lĠabme
biologique. Et nos bons Dr Mengele (qui ne se trouvrent et ne se trouvent
pas que dans le concentrationnaire mais dans le Discours Mdical, et aussi l
o sĠexige la fumeuse Ç transparence È) y trouvent toujours leur principe[10]
Parler
du satanisme cĠest aussi rappeler que la Franc-Maonnerie nĠintrigua lĠEglise
Catholique que lorsquĠelle se fut elle-mme enferme dans des positions qui
justement contenaient, en quelque sorte, par raction, en germes, la
construction de cet autre
btiment : l o pouvait se tapir le Diable (Satan / Lucifer)[11] ?
Trop
de fois, travers les ges, lĠglise croyant combattre lĠAdversaire lĠa traqu
partout o il nĠtait pas ncessairement, en particulier en condamnant par
bulles et conciliabules lĠImaginaire et Imagination (la dimension de lĠImaginal
semble par ncessit Ç rationnelle È lui avoir chappe). Ainsi du
Dcret de Gratien Ç Cultura est idolatriae augura servare
et stellarum requirere
cursus È (La culture consiste observer les prsages et interroger le
cours des toiles[12]). Gratien
Cause 26, Question 2, Canon 9)[13] la bulle dĠInnocent VIII Ç Summis desiderantes affectibus È promulgu le 5 dcembre 1484[14].
Tous les historiens sont dĠaccord sur le fait que le signal de la chasse au
sorcire est donn, par cette bulle[15]
Ce
qui lui fait condamner en bloc ce quĠelle nomme la Renaissance o elle voit et
ne peut voir quĠun trait, lĠhumanisme, o elle ne voit que la prsomption
humaine dĠune humanit capable de se suffire elle-mme.
[Haupt Themas] :
CĠest en fait une composante
Ç anti physis È, reste de manichisme (un bon et un mauvais dmiurge)
dans le judo-christianisme qui agit de manire permanente et de part en part[16].
CĠest
ce Ç reste È de Ç gnose È contenu dans le flou entretenu
entre pch originel et pch de la chair, la confusion entre Ç luxure - FornicatioÈ (= la chair mauvaise) et lĠHybris (= tout Excs).
CĠest ce reste qui agit encore aujourdĠhui pour accuser dĠtre sataniques tout
Art de Gurir (l o pourtant Sant et Salut se rejoignent, l o se tiennent
les Mdecines Traditionnelles (chinoises, ayurvdiques, nos mdecines anciennes
dĠOccident[17])
refuses et non pas comme madame La science prtend, rfutes comme fausses[18]
qui reconnat au corps humain (Leib, en Allemand) dĠtre quelque chose de plus
que ce quoi la biologie le rduit.
Cette
tendance nĠest pas nouvelle puisquĠelle est contenu dans la (pseudo) dfinition
de lĠhomme comme animal pourvu de Ratio, et surtout de la mise hors jeu de Ç ce quĠest et comment se dtermine la Phusis[19] È.
Ne
pourrions nous pas reconnatre tout simplement quĠen sa dterminit
Ç Phusis È est un autre nom du Logos É jĠentends ici le tonnerre, les
accusations de panthisme ou je ne sais plus trop quoi, or cĠest bien cette
Ç proximit È de Phusis lĠĉtre qui permet de saisir (Incept)
immdiatement que la physique moderne vise uniquement
construire lĠhomme lĠimage de ses dlires É sans quoi on lui trouvera
toujours des excusesÉ
LĠhomme
autodtermin maitre de lĠtant dans son ensemble et maitre de lui-mme, cette
prsomption, tient entirement au chiasme maintenu entre Phusis // Logos. Alors
que Christ a referm, ce chiasme, cette blessure É Mais cela demeure inter-dit É
Mais
lĠhomme ? QuĠest-ce que lĠhomme ? la question nĠtant plus pose
puisque lĠhomme Ç homo È se dfinit, dsormais hors de la Ç fiction È
juridique ncessaire (la distinction du corps et de lĠme) est dĠabord et
uniquement dfinit par son Ç animalitas È
(anatomophysiologie, imageries mdicales etc.).
Ainsi
ne reste quĠune raison (Ratio) qui, transcendantale, extrieure, objective
regarde dsormais lĠme comme pure subjectivit (intriorit vide) qui ne
pourra plus tre saisie autrement
que comme Ç du È corps, des esprits animaux (devenus nos fameux
hormones). Ce qui nĠinquite personne ?
[Haupt Thema]
:
Ç Du È
corps cĠest prcisment ce que je nomme Ç enclos infernal È et qui est plus ou moins la mme chose que
la dpressivit constitutive de la vie =
la vie que nous rencontrons sous la forme banale de lĠennui et plus
profondment dans lĠacedia (aujourdĠhui rduite la phase dpressive È de
lĠentit nosographique Çmaniaco-dpressive È et perversement renomm dans
les DSM 4-5 Ç bipolarit È) Acedia qui comprend tout un ensemble de
figures bien comprises par les Mdivaux[20]
fort peu par les mdivalistes, voire pas du tout par les maitres
classificateurs – taxinomistes -
(no) thomistes.
LĠenclos
infernal cĠest ce moment o lĠme se perd en se croyant ÇanimeÈ par le corps
et dĠautre part nĠtre rien dĠautre que a. Enclos, car lĠċme (Le CÏur –
non pas Hridaya mais Anahata
en Sanscrit – tremblements du ct des nouveaux pharisiens qui ...) ne
peut plus alors, entendre lĠappel de lĠEsprit (Pneuma). LĠhomme est alors rduit 2 dimensions, sa stricte horizontalit.
Plus de verticalit lĠme est enclose (dans Ç du È corps) et
lĠesprit rejet au dehors. Toute ouverture sur une 4me dimension ou Nexion est
dsormais plus ou moins rduite une pure fantasmagorie (par exemple le New
Age o agit, il est incontestable un dangereux syncrtisme autre version de la
profanation dĠAssise en 1986 par la loge JP2 et rpte par lĠusurpation
Ç cologique È de Bergoglio osant prendre le nom du Saint
dĠAssise !).
La
communion, le Lien Dieu est alin - le Nom du Pre est forclos. Il y va
alors dĠune perversion (version du pre dup) ce qui rend possible lĠinversion
de la sainte messe en messe noire, qui comme le mal, nĠest rien de positif mais
une privation. Mais alors ?
Mais
alors, lĠefficacit de ces messes noires ? Et bien elle ne tient quĠen la
maldiction que ces messes reoivent en partage. Par effet de
Ç retour È comme tout ce qui
joue le jeu de contrer et de contrer pour se Ç librer de ... È
et dans ce cas se librer de Dieu ouvertement. Voici la forme pure de tout
mouvement (contre) rvolutionnaire, de tout mouvement sectaire de
Ç libration de... È[21].
Scandale pour lĠordinaire des travaux et des jours effectus en
Ç mdit È - plein de mrites (im)moralits
mais sans Ethos, sans le suprme donateur de Vrit (Dcouvrement) Dieu. Oui
scandale pour chacun dĠentre nos ego, seul, le Dieu Vivant est (ce qui accorde
la) Libert - essence de lĠhomme authentique, lĠHomme
Ç Dcid È :
Ç Est-ce donc celui qui peut choisir qui est
libre ? Non, celui-l seul est libre, qui ayant pour jamais opt,
cĠest--dire ne pouvant plus faillir, nĠest plus contraint dĠhsiter È
Villiers de lĠIsle Adam, Axel. [22].
Troisime Partie.
Position
certes moins confortable que celle de la soumission aveugle ou de lĠobissance
qui est suppos savoir. Demeure que seule cette libert pourra ouvrir
lĠespace libre du Salut : nous disposer reconnatre dans le
Ç manque de Dieu È, le Dieu qui vient depuis lĠOrigine É
Enfin
sĠil nous faut combattre ce qui est pos (objectivement) comme satanisme, ne
faut-il pas comme Syberberg qui ne combat pas ÇHitler avec les statistiques
dĠAuschwitz, mais avec Richard Wagner È[23],
nous risquer avec la Philosophie du Pathei-Mathos de mon frre de lĠombre,
David Myatt[24] ?
İ
A.R.GIRY Avril - Mai 2019.
[1]
É
cause de la domination de lĠA.T (Ancien Testament, le judasme) sur les 4
Evangiles,
il y a, toujours lĠoeuvre une Ç rgression
notable au judasme particulirement dans les Epitres de Saint Paul, lĠombre de
Saul de Tarse y plane etc.
[2] La
technologie est seulement une part du spectacle du monde : ainsi technologie mdicale elle soigne
(dans ses limites) mais ne gurit pas. Si elle produit un effet ce nĠest pas
elle, ni le mdecin qui lĠutilisent mais Celui qui est la Vie - plus que la Vie.
Toute gurison est opr par Christ et cĠest Lui seul quĠil faut remercier. Christ gurit non pour satisfaire lĠego du
malade mais pour lĠlever au Soi etc. [Haupt
Rhythmus :
Rfrence Ç Parsifal È]
[3] Les abjectes
Ç sciences È comportementales et cognitives sont aujourdĠhui la
pointe de cette destruction de lĠunit intime de notre Propre Incarnationnel. Elles sont des
produits directs du cartsianisme dĠo sort le sinistre Pavlov, le taylorisme
etc. Pour une critique en profondeur et dfinitive de ces nesciences
oprationnelles, Cf. Erwin Strauss, Le Sens des sens.
[4] Ç LĠOrthodoxie
est lĠEglise du Christ sur la terre. LĠEglise
du Christ nĠest pas une institution, elle est la vie nouvelle avec et dans
le Christ, mue par le Saint-Esprit (É). Jsus a vcu parmi les hommes et il est
mort sur la croix, mais il est ressuscit et il est mont au ciel. Or, lĠayant
fait, il ne sĠest pas spar de son
humanit, il demeure en elle maintenant et dans les sicles des sicles. È
Pre serve BOULGAKOV, Orthodoxie, Editions lĠAge dĠHomme, 1980.
[5] Hros de 4 romans : L-Bas, En Route, La Cathdrale, lĠOblat parus en 1 volume chez BARTILLAT İ 1999-2015.
[6] Je
renvoie pour mieux distinguer les nuances lĠimportant ouvrage de Antoine
FAIVRE : Ç Accs de lĠsotrisme occidental È NRF, Bibliothque
des Sciences Humaines, 1986.
[7] LĠhomophonie
Ç gnaws È (mcher, mchonner) Ç knows È (connatre, savoir) et Ç gnose È
permet de faire un rapport subtil
entre digestion et ratiociner. Cf. pour plus dĠexplication ma thse de Doctorat
de 3ime Cycle E.P.H.E Section V, 1976-77. Sur la Dream-Quest of the
Unknown Kadath de H.P Lovecraft qui montre : [Haupt Thema] comment lĠabsence de Dieu, son remplacement par un Garant (de pure)
logique ne peut conduire quĠ lĠinvocation des Ç Autres Dieux È (Dark Gods) ce qui doit faire
rflchir sur le jeu de mains et de vilains entre rationalisme et
irrationalisme etc.
[8] L-Bas, chapitre XX Le Jugement (carte du Tarot de Marseille) É
[9] Ce
que montre avec vivacit The Satanic Bible de Antan Szandor LaVey dĠabord homme du
spectacle etc.
[10] Cf. Giorgio Agamben
Ç Ce qui reste dĠAuschwitz È Editions Payot, collection Rivages, 1999,
renvoyant par ricochet ou Witz P.
Legendre le brigandage nazi du droit. Ç LĠide de JUSTICE, en Occident
comme partout, provient dĠun geste sr, dĠun geste de survie que lĠhumain
sĠaccorde avec lĠAbme È P.L La Fabrique de lĠhomme occidental, p.25. ce
qui situe cette pense dans le nihilisme au point culminant du
Ç Retrait È de Dieu.
[11] Satan
= esthtisme irreli, Lucifer =
Les Ç Lumires È. Cette distinction est dveloppe par Raymond
Abellio – une rfrence gnostique ?
[12] Sur
lequel ON sĠappuie encore pour condamner ce quĠON appelle
Ç astrologie È sans trop savoir de quoi ON parle É
[13] Cit
in Pierre Legendre Ç LĠamour du censeur È, Editions du Seuil, 1974
ouvrage indispensable pour resituer ensemble la casuistique romano-chrtienne
et la casuistique freudienne etc.
[14] Cette
date invite tre plus mfiant en ce qui concerne les crits des auteurs
catholiques postrieurs 1484 et dj de remettre Saint Thomas dĠAquin sa
place dĠenseignant, enseignement ncessaire pour sĠassurer – tout en ne
prenant rien la lettre – dĠune
consistance purement logicienne du Dogme. A lĠexemple de la Philocalie
restons fidles, ayons la Beaut CÏur, aux crits des pres du dsert soit du
4ime sicle au 14ime. De mme la date de 1984 marquera
le rgne du Ç politiquement correct, des Ç lments de
langages È (c.--d. de la lexicalisation 100% (les mots morts strictes
entres de dictionnaire, de nomenclatures, de taxinomiesÉ ) etc.
[15] CF.
lĠexcellent ouvrage de I.P Couliano : Eros et
Magie la Renaissance – 1484, Editions Flammarion, Ides et Recherches
collection dirige par Yves Bonnefoy, paru en 1984 !
[16] [Haupt Thema] : Incapacit saisir les 7
pchs capitaux comme expressions, comme constituants de notre Finitude donc
comme ayant une ralit Ç phnomnologique È avant dĠtre pris des
catgories morales – ce que les auteurs mdivaux ont toujours saisis qui
plus est potiquement (sens fort) et toujours saisis dans le septnaire comme
Ç envers È de 7 dons de lĠEsprit, contenant donc leur gurison
– comme un principe homopathique. Le Septnaire est organique vs les
tableaux, classifications, catgoriels binaires etc. Cf. Dante, la Divine Comedia, Les 6 Opuscules Spirituels de Hugues de Saint
Victoire etc.
[17] Et
il sĠen est fallu de peu pour que Hildegarde
de Bingen ne soit considre comme une sorcire. Il y avait la Providence
qui agissait en sa faveur. Il nĠy avait rien attendre, aucune faveur, dĠune
hirarchie baignant dans une inconnaissance entretenue de ce quĠest Phusis,
inconnaissance qui caractrise les thologiens du Dieu de pure extriorit
– celui du judasme et de son abjecte rejeton lĠislam - et aujourdĠhui repris par les
pharisiens du no-thomisme. LĠactuelle commercialisation du Ç jardin de
Hildegarde È va aussi dans ce sens É. La vogue Vegan
dans la continuit des Ç droits È animaliers contre lĠhomme etc.
[18] É parce quĠutilisant des entits,
incubes, succubes phialts ou on ne sait trop quoi des bouges dĠenfer dĠExtrme-Orient ?
[19] CF.
M.H Question II.
[20] Cf. les excellents
chapitres de STANZE de Giorgio Agamben (Rivages poche, Petite Bibliothque,
Payot, 1994) traitant de lĠacedia et de ses consÏurs, chapitre 1 Le dmon de
midi, chapitre 2 Melencolia I (rfrence la gravure
de Drer portant ce titre et ainsi orthographi). Contrairement trop
dĠouvrages de Ç chercheurs È en dites sciences humaines, les notes de
STANZE apportent beaucoup au corps du texte É
[21] Qui
est, je le rpte, et ne cesserai de le rpter refus de notre essence, de
notre finitude, essence qui est la Libert. Je renvoie au magnifique ouvrage de
Schelling, Ç ber das Wesen
der menschlichen Freiheit È
(Sur lĠessence de la Libert humaine) fort bien traduit par J.F Courtine et E.
Martineau in Îuvres mtaphysiques de Schelling, NRF Bibliothque de Philosophie
1980 pp. 115-196. Schelling est un penseur plus considrable que Hegel mais qui
nĠayant pas t apprci ni beaucoup cit Ç gauche È (ni droite
dĠailleurs) est nanmoins comme le considrable Hegel, devanc en penser par Hlderlin. Cf. les 5
concepts de libert in M.H Ç Schelling È p. 155
[22] Reconnatre
en toute Situation (Befindlichkeit) et tout Instant (Augenblick – Licht) le
Meilleur POSSIBLE (qui est de Dieu) sinon toujours, souvent gure satisfaisant
notre ego.
[23] Cf.
Syberberg Parsifal, Notes sur un film, Cahiers du Cinma, Gallimard 1982, p.182
[24] Site internet de
rfrence : https://davidmyatt.wordpress.com