La Franc-Maonnerie È fille naturelle de lĠglise romaine
Ç LĠarchidiacre sĠadressant Eve,
Sara Emmanuelle de Maupers
(...) Il croit Ç analyser È,
il creuse la fosse de son me et retourne vers un nant qui ne peut plus
sĠappeler que lĠEnfer, - car il est jamais trop tard pour nĠtre plus. Nous
sommes irrvocables.
- Le
glas se fait entendre - Oui, la Foi nous enveloppe ! LĠunivers
nĠest que son symbole. Il faut penser. Il faut agir. Nous sommes contraints
cet esclavage : penser. En douter cĠest encore y obir. (...). Agissons de
manire ce quĠun Dieu puisse devenir en nous ! (...). Toutes songeries
contraires lĠaugmentation de notre me en Dieu, sont du temps
perdu. È
Villiers de lĠIsle Adam, Axel, le Monde Religieux, Scne VI.
I
[Si je devais crire, faire une confrence sur la
Franc-Maonnerie
et ses multiples facettes (et tre ainsi, mon insu, par les actualits, la curiosit
bavarde des journaleux dans lĠair du temps ?), je ne commencerais a) ni
par une attaque de front, me posant comme sujet suppos savoir la vrit impeccable
sur ces socits discrtes et non point secrtes[1]
b) ni comme celui qui recherche
lĠobjectivit (manire dĠtre le plus souvent le Ç ni ... ni È plein
de Ç bon sens È) c) ni en utilisant les mmes armes que ceux que lĠon
a dfinit lĠavance comme fauteurs, comme des agents du Diable[2].]
Si
je devais crire, dans lĠemprise de la question mme, faire une confrence sur
la Franc-Maonnerie et ses multiples facettes...
Peut-tre
commencerais-je par me demander ; mais, enfin quĠest-ce qui attire tant vers
ces sectes et surtout pourquoi mme dans les rangs catholiques ? QuĠest-ce qui leur manque de si vital
pour que ces sectes les attirent ? Questions dignes dĠtre poses pour garder
lĠaplomb.
A
se poser, oui, mais pas nĠimporte comment, mais partir de la question
fondamentale, et constitutive de lĠtre parlant que nous sommes, le plus in-quitant[3] ,
savoir Ç pourquoi y a-t-il
quelque chose plutt que rien ? È [4].
Or
si nous nĠaccueillons pas cette question comme (un) Mystre nous serons
immdiatement tents de chercher y rpondre en construisant des
Ç machines de capture È. Nous serons alors tout disposs entrer
dans la secte la plus actuelle, la plus mondaine lĠglise Positiviste, glise
des plus performante, religion de la science (scientisme) qui rside au cÏur de
la Maonnerie pour travailler le corps social Ç mort È.
La
Maonnerie est la couverture Ç spirituelle È de cette promotion dĠune
science qui serait LA Science comme SĠAVOIR absolu - le Ç sĠ È pose
lĠAVOIR contre lĠĉTRE, ce que justement Hegel - Maon ? - ne fait pas. En
dĠautres termes un savoir qui vise remplacer Dieu et qui donc comme tel
nĠaura plus faire lĠhomme mais au surhomme. LĠhomme peut disparatre en prenant
sa place dans le Ge-stell (mot complexe traduit le
plus couramment par Arraisonnement et
qui nous renvoie aux confrences, essais de Martin Heidegger sur la Technique.
Peut-tre reviendrai je l-dessus, plus tard.
SĠAVOIR
cĠest refuser le Mystre (en prtendant dtenir le Ç secret È, la
formule du monde) sĠest tout prix vouloir dmystifier, apporter les lumires
de la raison et proposer de sĠapproprier lĠtant dans son ensemble (lutter
contre la Ç nature È, jamais plus dfinie, ds que Ç Natura È a traduit Ç Phusis È), de contrler
par cette raison (par calcul) les choses et les hommes comme choses (produits)
- cĠest le Management que lĠon retrouve tous les niveaux de nos socits
actuelles jusquĠ dans nos dserts mentaux etc.
Dire
que ces sectes, voulant prendre la place de Dieu, prennent donc la position du
Tentateur ce nĠest pas suffisant pour cette efficacit, que nous souhaitons,
savoir, faire revenir la foi catholique, dĠautant que le Tentateur a pntr
le Ç discours catholique È au quotidien : le vocabulaire, le
style de lĠglise conciliaire est imbib de Ç maonnismes È,
sinon un produit de la Maonnerie elle-mme.
Notons
encore que lorsque lĠEglise sĠest oppose aux sectes (maonniques), elle lĠa
fait en posant devant elles le Dogme, certes, cela est juste mais elle nĠa pas
fait descendre en mme temps sur ces sectes, ce qui est lĠessence (la
fondation) du Dogme, la surnaturalit.
Serait-ce
donc un manque dĠEsprit, une perte du sens du Sacr, dĠune certaine tenue
Ç initiatique È du Rite
romain qui seraient lĠorigine de lĠattrait pour ces sectes qui pourtant montrent
toujours un double visage, grimace du Trikster
– le Bateleur.
(fin
de lĠintroduction).
Corps
de la confrence.
Premire partie.
Si je devais crire sur les Frres
Trois Points É et bien,
Tout
de go, sans ambages, je les situent, tentateurs : ils sĠadressent lĠHumanit, comme
lĠAdversaire au Christ au dsert.
Ç Jsus,
aprs son baptme, fut conduit au dsert par l'Esprit pour tre tent par le
dmon. Aprs avoir jen quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le
tentateur s'approcha et lui dit : 1) Ç
Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. È
Mais Jsus rpondit : Ç Il est crit : Ce n'est pas seulement de pain que
l'homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. È
Alors le dmon l'emmne la ville sainte, Jrusalem, le place au sommet du
Temple et lui dit : 2) Ç Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas
; car il est crit : Il donnera pour toi des ordres ses anges, et : Ils te
porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. È
Jsus lui dclara : Ç Il est encore crit : Tu ne mettras pas l'preuve
le Seigneur ton Dieu. È Le dmon l'emmne encore sur une trs haute montagne et
lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire. Il lui dit :3) Ç Tout cela, je te le donnerai, si tu te
prosternes pour m'adorer. È Alors, Jsus lui dit : Ç Arrire, Satan ! Car
il est crit : C'est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et
c'est lui seul que tu adoreras. È Alors le dmon le quitte. Voici que des anges
s'approchrent de lui, et ils le servaient. È Mt IV 1-11
Il
sĠagit de 3 Çpouvoirs È sur les
choses et les tres humains, il sĠagit de Ç power over È non de Ç power within È. Acqurir de tels
pouvoirs il est fort difficile dĠy rsister. Seul un esprit fort, donc jamais
une masse, peut sĠen dfendre. CĠest bien pourquoi les Frres 3 points parlent
au gnrique, parle lĠHumanit de fraternit dĠgalit et moins de libert
quĠils le prtendent.
QuĠest-ce
que cette Humanit ? Je laisse Pessoa rpondre :
ÇJe considrai que Dieu, tout en tant
improbable, pouvait exister ; quĠil pouvait donc se faire quĠon doive
lĠadorer ; mais quand lĠHumanit, simple concept biologique ne
signifiant rien dĠautre que lĠespce animale humaine, elle nĠtait pas plus
digne dĠadoration que nĠimporte
quelle autre espce animale. Ce culte de lĠHumanit, avec ses rites de Libert
et dĠEgalit, mĠa toujours paru une reviviscence des cultes antiques, o les
animaux taient tenus pour des dieux, ou bien o les dieux avaient des ttes
dĠanimaux È Fernando Pessoa, Le Livre de lĠIntranquillit I, p.104
Seul
un esprit fort peut rsister dĠune manire certaine ces tentations. Il est
facile de nous le dmontrer ( nous-mmes). Ainsi le voyons-nous bien lorsque nous
prions et demandons dans nos prires que le Seigneur, que la Sainte Vierge nous
aident, voire nous exhaussent, nous voyons bien lorsque ce ne sont pas des
actes superstitieux que nos demandes sont dĠabord mondaines. Or, si lĠEvangile
nous invite demander et nous assure dĠune satisfaction cĠest par le principe
du meilleur possible et de sa reconnaissance en toute situation que cette
satisfaction a lieu - or ? Et bien ce meilleur possible nĠest pas satisfaisant
pour notre ego, qui ne manquera pas le plus souvent dĠtre bless, et parfois
mme, divers degr tendra en vouloir le plus Dieu. Ainsi la btise de
Voltaire est mise nu lorsquĠil interprte contre le grand Leibniz, ce
principe du meilleur possible comme de lĠoptimisme et accuse Dieu dĠtre loin
dĠtre bon. Cette btise argumentaire se retrouve partout et est propre tout
ce qui ne voit, nĠentend quĠen sourd et aveugle. Surdit et ccit qui ne sont
pas propres cette philosophie vulgaire mais tout le bavardage, la curiosit
qui nous encombrent mais nous sduisent en ce monde.
Le
plus couramment, nous sentant comme jet en ce monde, englus, noys, nous
coulons le plus souvent et le plus simplement tombons victimes des variantes
infinies de ces 3 tentations.
Alors ?
... et bien
La
Maonnerie spculative nous tente dans nos dserts, nous guettent dans nos
faiblesses, notre amour propre, cherche satisfaire notre orgueil pour nous
proposer des pouvoirs, lesquels pouvoirs sont occults (parce quĠinexistants) mis
en rserve pour les initis lointains de hauts grades, l o il nĠy a plus que
la brutalit de la Ç volont È de puissance, rien que lĠAngoisse de
la question du Ç Pourquoi ? È sans rponse puisque lĠHumanit qui
encercle cette maonnerie, cette Humanit, cette abstraction ne sĠouvre sur
rien : le serpent se mord la queue Ç Ouroboros È.
Et
voici le Rien qui ne peut sĠouvrir[5].
Aussi,
attention, ne prjugeons pas de nos forces, tre catholique nĠest pas une
question de forme, de formalits celles-ci pouvant tre satisfaites trs
simplement, en apparence par vertu dĠhypocrisie. Et nul nĠest a lĠabri de cette
hypocrisie qui est aussi constituante de notre tre moyen et quotidien que
lĠAngoisse (Sorge) quĠelle recouvre.
A
ces 3 tentations nous succombons dĠautant plus facilement que nous nĠaurons pas
prouv authentiquement la question fondamentale qui choit seul, lĠhomme de
toute la cration ÇPourquoi quelque chose plutt que rien È soit que nous
y aurons rpondu par compensation Ç psychologique È par un Dieu de
pure extriorit qui nĠest pas le Dieu Vivant ou bien par des
Ç dieux È - entits - reprsentant des Ç pouvoirs È.
Mettre un Dieu tampon contre lĠAbime
menaant de la question fondamentale inassume cĠest ce que fait Descartes par
lĠhypothse du Malin Gnie, faisant ainsi du Malin Gnie son Dieu et nous
introduisant dans un monde mcanique, un monde livr nos calculs ...
De
lĠune et lĠautre position nous ne sommes jamais lĠabri, jamais indemnes car
pour que Dieu soit le Vrai Dieu il ne faut pas seulement adhrer, il y a
rpondre son Appel. Rpondre IL.SE.DONNE (Pre, Fils, Saint-Esprit) : Il se
donne ici maintenant, toujours dj, et non dans une attente, cette attente o
demeurent les Errants : attente du messie, attente du grand soir, attente
bestiaude dĠun progrs ternel. Il se donne pour nous sauver, pour nous sortir
de a la vie brute, il nous demande de sĠex-ister vers Lui, en Lui sans sĠy
dissoudre comme le professe un certain orient dsorient.
Alors
nous ne pouvons que constater combien il est difficile de renoncer mme ce
qui nous encombre. Comme il est difficile de ne pas tre tent !
Deuxime partie.
CĠest
pourquoi, si je devais faire une confrence sur la Franc-Maonnerie ...
Si
je devais crire sur la Franc-Maonnerie avant mme de me reporter aux documents,
aux pices conviction ( ma disposition), je me demanderais dĠabord pourquoi
ce sujet en quelque faon fascine non seulement tant de personnes (les masses
medias en tte puisque y conspirant ?) mais aussi pourquoi je rpond en quelque
sorte de cette fascination, fascination dĠattraction ou de rpulsion, justifie
ou non par un dogme.
Peut-tre
commencerais-je par me demander ; mais enfin quĠest-ce qui attire tant
vers ces sectes et surtout pourquoi mme dans les rangs catholiques ? QuĠest-ce
qui leur manque pour que ces sectes attirent ? L semble tre la question
(se) poser.
En
fait la meilleure manire dĠentrer au vif du sujet cĠest de nous demander
sincrement, par un exemple notoire, quĠest-ce qui a attir Mozart vers la
Franc-Maonnerie et surtout composer le meilleur de sa musique. Par l je
nĠentends pas seulement les compositions tiquetes Ç maonniques È
mais jĠintgre celles-ci certains mouvements de certaines symphonies ou de
ces opras (si pleins par ailleurs de roucoulades et de chansonnettes trs 18ime
- vous remarquerez que je
nĠapprcie pas trop ce Mozart et son 18ime ) et comme un achvement
de cette plus grande perfection maonnique son Requiem (achev dit-on par son
lgendaire ennemi ?).
NĠest-ce
pas dans cette orbe maonnique que Mozart chappe un peu ce qui le dfinit,
savoir cette nouveaut, son propre style ; avoir mis de la ÇpsychologieÈ
dans la musique. Avant lui, dit-on, il y avait seulement, ou presque, quĠun
hiratisme mathmatique[6]
ou bien ce mme hiratisme sĠajoutait quelques agrments pour les ftes
dĠEtat, jeux dĠartifices dĠeau et de feu[7]
QuĠest-ce
qui manquait Mozart et que satisfait la Maonnerie ?
Je
viens de dire que le Ç maonnique È ajoute une touche autre que ce
qui dfinit Mozart dans lĠhistoire de la musique. Ajoute, donne une armature,
une ossature sans quoi le gnie infantile serait sans doute omniprsent.
Mais
cet ajout doit tre pens. Il sĠagit seulement dĠune forme ajoute qui corrige, remdie du simplement fluvial
versatile voquant lĠIdeen
Flucht, la fuite des ides si caractristique de
la phase maniaque du maniaco-dpressif. Ajoute ne signifie donc pas une forme
trangre, surajoute. Mozart y est intgr autant quĠil lĠintgre.
Ne
perdons pas notre question Ç QuĠest-ce qui manquait Mozart et que la
Maonnerie comblerait ? È Question que nous devons (nous) poser en mme
temps : QuĠest-ce qui nous manque consciemment ou inconsciemment ou qui nous
gne, nous agace, nous dgoute et qui nous fait nous intresser cette
maonnerie ?
Pour
le cas Mozart nous pouvons rpondre : Une structure et une
Ç libert È ? Il se sent autoris quelque chose de plus sans oubli
quelque chose de moins, savoir une justification de ses libertinages. Le
formalisme rituel de la Franc-Maonnerie librerait de la contrainte de quelque
chose dĠextrieur ? Or, l o se fait sentir le Ç besoin È de se librer de quelque chose ou de
quelquĠun, nous renonons la libert comme essence pour sĠengager,
activistes, dans la tourmente des Ç mouvements de libration È.
La
Franc-Maonnerie rsume, condense cette erreur : vouloir se librer de quelque
chose, en fait de la Libert mme. Par cet aspect la Franc-Maonnerie est
anhistorique car toute lĠinvention de lĠHistoire linaire (progressive) tient
cette sorte de peur quĠinspire la Libert. Sartre rsume cette peur dans la
fameuse sentence Ç nous sommes condamns tre libre È que contient
en concentr lĠautre formule du mme Sartre Ç lĠenfer cĠest les
autres È. Sartre cependant assume jusquĠ dans la Mauvaise Foi cette
inscurit de lĠtre au monde o sans Dieu, minemment seul tout homme doit se
faire son propre dieu – mort[8].
Alors Camus ne pourra reconnatre quĠun seul acte libre le suicide et comme
nous ne sommes pas au Ç Pays de la Terre Pure È, il nĠy a plus mme
dĠHonneur de mourir face au Soleil : il nĠy a que le masque grimaant de la mort-but.
Par
cette tendance Ç vouloir È se librer de ... la Libert...
Par
l nous ouvrons sur toutes les formes possibles de totalitarisme.
Ce
processus de Ç libration È est bien analys, travers lĠÏuvre de
Dostoevski, par Berdiaev, je pourrai y renvoyer le temps voulu. Quant notre
Mozart Maon, et bien ...
Mozart
se libre de ... Dieu ? Ou du Ç jugement de Dieu È ?
Mozart
confond Dieu avec le Ç jugement de Dieu È. QuĠentend-je par
Ç Jugement de Dieu È, rien qui soit Ç de È Dieu mais ce qui
se surajoute, extrieurs aux Paroles du Christ, construisant un btiment, une
institution de droits trangers aux 4 Evangiles, rminiscences de lĠAncienne
Loi. CĠest sur ce Ç jugement de Dieu È que se fondent dĠailleurs la
plupart des critiques du catholicisme en particulier et du christianisme en
gnral et qui ouvrent la porte des sectes.
Ces
critiques classiques sont mises en avant par Hobbes dans son Lviathan
(chapitre Ç Of the Kingdom of Darkness)
et dans les Ç Autorits thologique & politique È de Spinoza o
ce dernier au chapitre VII sĠoppose la papaut et montre ainsi parfaitement
ce que veut la Maonnerie par cette rgle dĠhermneutique :
Ç É
il
ne doit y avoir dĠautre rgle dĠinterprtation que la lumire commune tous;
il nĠy a pas de lumire suprieure la nature, il nĠy a pas dĠautorit
extrieure aux hommes È Îuvres, ditions de la Pliade p.734.
En
cela Ç il nĠy a pas dĠautorit extrieur lĠhomme È, tient tout le
projet promthen, remontant un Mythos - toujours distinguer, et dans cet ordre, Mythos, Logos, Epos - projet que
reprend Faust, et que continue, perptue ce maonnage quĠest le dit transhumanisme.
[É note qui peut tre omise lors dĠune
lectureÉ ][9]
Reprenons
: quĠest-ce quĠapporte, pour notre Mozart, le rituel maonnique de la Flute
Enchante[10]
? Rien dĠautre que lĠillusion propre aux jeux initiatiques, que lĠhomme peut sĠautofond ds quĠil nĠest pas un simple Papageno,
un simple perroquet. Ironie de Bergman qui concentre toute sa mise en scne sur
ce couple ... ou bien triste constatation que nous sommes au monde rien que
pour a, rien que a, moins que a comme nous y invite la religion de la
science - le scientisme ambiant, propre nos modernits et ses
Ç post È ?
Une
chose est certaine ...
Ds
que lĠhomme ne trouve plus de rponse satisfaisante en sa seule animalit mais
cependant refuse (dĠtre questionn par) la question fondamentale il cherchera
des compensations immdiates (formules Ç magiques È, actes
apotropaques, tous les Ç petits arrangement avec la mort È) et se
fermera lĠAppel de Dieu – le Dieu Vivant.
Il
sera ncessairement tent par ces pouvoirs proposs par les sectes qui sont du
ressort du Malin. Il sera entrav dans sa qute, le seul but de son
existence : son Salut.
İ
A.R GIRY, Marseille, avril 2019.
SUITE
L'Eglise et le Satanisme
[1] É cĠest ainsi quĠelles se dfinissent, jetant immdiatement
leurs adversaires dans un jeu de mots presque inextricable.
[2] É en brandissant la devise V.I.T.R.I.O. L c--d Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem : Ç
Visite l'intrieur de la terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cache È - c--d une Nekhya ou le Solve et Coagula de lĠArcane XV du Tarot de
Marseille comme preuves irrfutables du Malin Gnie lĠÏuvre etc.
lĠexpression Malin Gnie est suivre É chez Descartes ! CF. infra.
[3] Dfinition la plus vive de lĠhomme comme Ç to deinotaton È que nous donne Sophocle dans Antigone,
deuxime ChÏur, Strophe 1 etc.
[4] Cette question est
pose par la dfinition de lĠAnthropos comme Ç lĠIn-quitant È, le
Merveilleux au sens quĠavait le mot Merveille dans la prose mdivale, lude
par cette Ç rponse È qui donne beaucoup penser dans lĠantistrophe
du ChÏur dĠ Îdipe Colone Ç Ne pas natre /
vaut mieux, que tout, ou du moins / retourner vite / dĠo on est venu È.
attention aux conclusions htives conduites par lĠobsession
dmographique : ce manque de Qualit.
[5] [Ouvrir le Rien revenant aux Potes en proximit de Dieu (par
lĠAppel de lĠĉtre) et rares, trop rares sont de tels Potes.]
[6] Note 1 : On pensera ncessairement Bach, que par dformation
scientiste on met en rapport avec Esher et Gdel, pour, en mme temps,
prtendre que Bach serait lui seul la musique religieuse au point o on
entend dire que si Bach tait la religion on serait ncessairement converti -
une sottise courante ?
[7] Note 2 : Petite histoire de
la musique :
LĠon pense Lully sans trop
savoir ce quĠest le Ç Baroque È dont Rameau, cause des Lumires
sĠloigne dj beaucoup. Aprs Mozart et ses ajouts de psychologue, Beethoven
sera le grand sociologue o Dieu dans lĠhymne la joie de la fameuse 9me
symphonie sera en fait lĠĉtre Suprme international. Beethoven tait Maon et
comme Mozart Ç catholique È, il ajoutera son instinct sociologue la
psychologie
Arrive Wagner, le cas est plus
gnant, son caractre fort, a rsist aux appels rpts des loges, aussi le
musicologue Ç maon È Chailley, malgr tous ces efforts pour rduire
Parsifal un opra maonnique choue misrablement. CĠest que Wagner est un
penseur, et qui pense authentiquement ne peut sĠen remettre corps et me
cette Ç dpense È. Notons que ce qui relie Wagner cette forme de
Maonnerie que fut (reste) le N.S est strictement extrieur lĠÏuvre de Wagner
etc. Wagner pense en direction non dĠune
synthse du corps et de lĠme mais pense dans un temps de dtresse ce qui seul
sauve : savoir le Lien lĠĉtre, Dieu (dveloppements dans mon journal
mtaphysique)É ... il ne manquerait plus que la biologie pour que la
musique achve la formule o lĠhomme moderne se reconnait : H = f(P+S /B) version scientifique de lĠhomme de
lĠhumanisme dfini par son animalit laquelle sĠajoute la Ratio (penser calculante ?) nous voici dans lĠimmonde du rap et de la
techno !.
[8] Un Michel Henri cherchera ainsi vainement pour viter ce
Ç suicide È de la raison, dans la pure immanente : Dieu et lĠaudtermination
de soi, comme
[9] [En fait de jugement de Dieu, nous avons des hommes, lĠHumanit
(Masse, pesanteur, troupeaux dĠanimaux arraisonns) jouets de lĠAdversaire É
que sert la Maonnerie cette forme nouvelle dĠune constante
Ç raction È humaine reposant sur la constitution mme de lĠhomme
savoir lĠinquitante tranget de son tre au monde, le constat quĠil nĠest pas
auto-fond. DĠo viennent les enfants ? A y rpondre
on tombe sur un mur. Il faut tre un animal pour se contenter de la rponse :
dĠun rapport sexuel ! CĠest a que nous rintroduisait un Freud,
lĠanimalit, en cela il ne faisait que sĠen tenir la pseudo dfinition de
lĠhomme animal pourvu de raison (raison un accident ?) l o la formule grecque
dsigne lĠAnthropos comme ĉtre Parlant ! Oui, car parler nĠest pas bavarder,
mais comme lĠindique, un apparent mot valise lĠAnthropos est le Parltre. Il
parle de (provenance) lĠĉtre. Ce qui se comprend fort bien du Prologue du saint
Evangile de Jean.]
[10] Nous
pouvons nous reporter lĠouvrage de Jacques Chailley (musicologue, et
certainement Maon) Ç La Flte Enchante, Opra Maonnique È Editions
Robert Laffont, collection Diapason, 1968 !