Les 9 RŽfŽrences internes de MŽtalogique.



Tarot O9A Physis

 


Il sĠagit des textes fondamentaux et uniquement liŽs au Plus Profond de mon Propre Incarnationnel.

 

 

A -1er Point -  Ç Le grand HŽlios - celui qui partage le tr™ne de la Mre des Dieux, qui crŽe tout de concert avec elle, qui prŽvoit tout avec elle, et ne fait rien sans elle, persuade le Lion dĠtre son indicateur. QuĠest-ce que le Lion ? Nous croyons savoir quĠil est le principe ignŽ, donc la cause qui prŽside ˆ la chaleur et ˆ la combustion, celle qui allait combattre la nymphe et la jalouser pour son intimitŽ avec Attis - nous avons dŽjˆ dit ce que reprŽsente la nymphe, de fait, on dit que le Lion assista ˆ la PrŽvoyance dŽmiurgique des tres - cĠest-ˆ-dire la Mre des Dieux - et quĠensuite la dŽcouverte quĠil fit de sa dŽnonciation furent cause de lĠEKTOME du jeune homme. QuĠest-ce que cette EKTOME ? LĠEPOKHE, la mise entre parenthses de ce qui entra”ne la rŽgression ˆ lĠinfini (le frein mis ˆ la course vers lĠinfini). È Julien, Sur la Mre des Dieux, VIII (V) pp. 113-114, Editions BudŽ.

Remarque : Pour comprendre les enjeux du nouage de la diffŽrence sexuelle (sexuation), situer dĠabord la chose elle-mme dans le questionnement mythologique occidental, avec TirŽsias, chez Ovide, Les MŽtamorphoses, et chez Dante.

 

a) OVIDE

Tandis que la loi du destin s'accomplissait de la sorte sur terre

Et que le berceau du petit Bacchus, nŽ deux fois, Žtait en sžretŽ,

Jupiter que le nectar, nous dit-on, avait un jour dŽtendu,

Mit de c™tŽ les occupations sŽrieuses pour se distraire

Avec Junon et badiner en toute quiŽtude : "Je parie

Que votre plaisir est plus grand que celui qu'Žprouvent

Les m‰les", affirma-t-il. Elle n'Žtait pas d'accord. Ils rŽsolurent

De demander l'avis du sage TirŽsias. Celui-ci connaissait le plaisir

Des deux sexes car aprs avoir profanŽ d'un coup de b‰ton,

Dans une fort verdoyante, le co•t de deux grands serpents,

Il avait ŽtŽ changŽ (stupeur!) d'homme en femme

Durant sept automnes; au huitime, les ayant revus,

Il avait dit : "Puisqu'un coup reu vous donne le pouvoir

De changer le sexe de son auteur, je vais vous frapper

A nouveau." Les deux serpents frappŽs, il avait repris

Sa forme premire et son aspect naturel.

Donc, choisi comme arbitre dans cette querelle pour rire,

Il donna raison ˆ Jupiter. La fille de Saturne, dit-on,

Le prit beaucoup plus mal que la chose n'en valait la peine

Et condamna les yeux de son juge ˆ la nuit Žternelle.

Mais le pre tout-puissant (aucun dieu n'a le droit, en effet, d'annuler

Les dŽcisions d'un autre dieu) lui donna, pour pallier sa cŽcitŽ, la prescience

De l'avenir et adoucit sa peine en lui tŽmoignant son estime.

Les MŽtamorphoses, Livre III, vers 316 – 338

(traduction en Ç vers libres È de Danile Robert).

      

b) DANTE :

(39) É Vois TirŽsias qui changea d'apparence, lorsque de m‰le il devint femme, (42) tous ses membres se transformant; puis il lui fallut frapper de nouveau, avec sa verge, les serpents enlacŽs, (45) avant de retrouver le plumage viril. Enfer, Chant XX, traduction de Jacqueline Risset.

 

c) Des fondations institutionnelles & Les trs funestes rŽfŽrences du Fond Commun Mosa•que et leur survivance Ç dŽmocratiques È

 

"Turpe autem est innaturaliter virum in muliere, turpius in membris propiis, turpissimum muliere inter se et viros inter se, diabolicum si vir vel mulier exerceat cum bruto animali." Thomas de Chobham, citŽ par P. Legendre, l'Amour du Censeur, Editions du Seuil 1974.


Ç Heureux ceux qui, en leur Corps (LEIB) garde la Parole de Dieu È dĠaprs Luc XI 28.

 

Ç Les disciples lui disent : Ç Si telle est la condition de lĠhomme envers la femme, il nĠest pas expŽdient de se marier È. Il leur dit : Ç Tous ne comprennent pas ce langage, mais ceux-lˆ ˆ qui sĠest donnŽ. Il y a en effet des eunuques (hommes qui sont attirŽs par dĠautres hommes) depuis leur conception  dĠautres le sont devenus par lĠaction des hommes et il y a eunuques qui se sont eux-mmes rendus tels ˆ cause du royaume des Cieux. Qui peut comprendre, quĠil comprennent È dĠaprs Matthieu XIX 10-12 paragraphe sous lĠintitulŽ la continence volontaire 

 

Ç QuĠest-ce que cette excision (ektomŽ) ? Le frein (epokhŽ) mis ˆ la course vers lĠinfini. Les possibilitŽ de la gŽnŽration se trouvent en effet restreintes par la PrŽvoyance dŽmiurgique ˆ un nombre dŽterminŽ de formes, non sans tenir compte de ce que lĠon nomme la Ç DŽmence È (paraphrosunŽ) dĠAtys[1] È Julien, Discours VIII (V) 7,  Tome II p.114 (1)

ÇOu bien ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint EspritÈ I Co. VI - 19

      
Il y a des hommes nŽs non reproducteurs - sanscrit :  Napunsaka - dĠautres ont ŽtŽ faits tels par dĠautres causes, soit par accident, soit par ch‰timent, mais certains ont choisi de lĠtre pour sĠassurer le Royaume des Cieux c.-ˆ-d. de se spiritualiser, se verticaliser (et pour cela il y a diffŽrentes mŽthodes : le yoga etc.)
DĠaprs Matthieu XIX 10-12

 


LŽvitique XVIII. 6 Aucun de vous ne sĠapprochera de sa proche parente pour en dŽcouvrir la nuditŽÉ 7 – 19 : la femme du pre etc. pour toute la famille et distance avec toute nuditŽ exceptŽ lĠŽpouseÉ   (É) 20 A la femme de ton compatriote tu ne donneras pas ton lit conjugal tu en deviendrais impur.  21 Tu ne dŽlivreras pas de tes enfants ˆ faire passer ˆ Moloch (dieu cananŽen) et tu ne profaneras pas ainsi le nom de ton Dieu (qui a besoin de multiplier la tribu) : je suis YahvŽ (dieu rigoureusement national). 22. Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. CĠest une abomination. (car ce rapport est stŽrile et le dieu national ˆ besoin de multiplier sa tribu).  23. Tu ne donneras ta couche ˆ aucune bte : tu en deviendrais impur. Une femme ne sĠoffrira pas ˆ un animal pour sĠaccoupler ˆ lui. Ce serait une souillure.  24 Ne vous rendez pas impurs par aucune de ces pratiques ; cĠest par elles que se sont rendues impures les nations que je chasse (moi le dieu national) devant vous. (É) . 27 (É) car toutes ces abominations-lˆ, les hommes qui ont habitŽ ce pays (que moi, le dieu national, jĠai soumis) avant vous les ont commisesÉ

 

DeutŽronome XXIII. 1 Un homme ne prendra pas lĠŽpouse de son pre, et il ne retirera pas dĠelle le pan du manteau de son pre.2  LĠhomme aux testicules ŽcrasŽs ou ˆ la verge coupŽe ne sera pas admis ˆ lĠassemblŽe de YahvŽÉ

      
Matthieu XIX 10-12 : Les
disciples lui disent : Ç Si telle est la condition de lĠhomme envers la femme, il nĠest pas expŽdient de se marier È. Il leur dit : Ç Tous ne comprennent pas ce langage, mais ceux-lˆ ˆ qui sĠest donnŽ. Il y a en effet des eunuques qui le sont depuis le sein de leur mre, il y a des eunuques sui le sont devenus par lĠaction des hommes et il y a eunuques qui se sont eux-mmes rendus tels ˆ cause du royaume des Cieux. Qui peut comprendre, quĠils comprennent 


Actes VIII 26-40 : Philippe baptise un eunuque


I Corinthiens VI 12-19 : Ç18. fuyez la fornication ! Tout pŽchŽ que lĠhomme peut commettre est extŽrieur ˆ son corps : celui qui fornique, lui, pche contre son propre corps. 19. Ou bien ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint Esprit, qui est en vous et que vous tenez de Dieu ? È


I Corinthiens VII dŽveloppe ce que lĠon peut appeler Ç thŽrapeutique È : mariage et virginitŽ.


Romains I 18-28 : 26-27. Ç aussi Dieu les a-t-il livrŽs ˆ des passions avilissantes ; car leurs femmes ont ŽchangŽ les rapports naturels pour des rapports contre nature ; pareillement les hommes dŽlaissant lĠusage naturel de la femme, ont bržlŽ les uns pour les autres, perpŽtrant lĠinfamie dĠhomme ˆ homme et recevant en leurs personnes lĠinŽvitable salaire de leur Žgarement È [2]

 

 

B – 2ime Point - Ç Les pratiques physiologiques de Ç nourrir le principe vital È ont pour prŽalable la rŽalisation de la fŽminitŽ qui est en chacun de nous. (...) Il faut tre souriant, ne jamais Žlever la voix, ne jamais fixer les gens du regard, ne pas porter dĠarme, ni chasser, ni sĠamuser avec des voitures et des chevaux, et signe prŽcis de lĠanti virilitŽ : ne pas uriner debout. (...) il (lĠinterdit) lĠadoption  dĠune posture fŽminine, mais encore le rŽtrŽcissement, gr‰ces aux pratiques pour nourrir le Principe Vital, des organes sexuels, sans quĠon puisse ˆ proprement parler dĠune atrophie ou dĠune castration. È (...), (...). Les Žnergies yin et yang du Ciel AntŽrieur se sont dŽjˆ unies dans mon corps. LĠacte sexuel ˆ lieu en moi, lĠembryon est dŽjˆ formŽ. Je suis sur le point dĠaccoucher. Comment pourrais-je encore dŽsirer le sexe extŽrieur ? È. Le Corps Tao•ste, p.172. Ce qui repose sur le texte de tous les textes de la tradition chinoise, le Tao Te King :  ÇDans lĠhuis de la femelle obscure, rŽside la racine du ciel et de la terre. È (VI) : Ç Connais le masculin, adhre au fŽminin, sois le Ravin du monde È (XXVIII) : Ç La femelle triomphe toujours du m‰le par sa tranquillitŽ È (LXIĦ. Tout ceci met fort ˆ mal les principes moraux des acuponcteurs (et de la macrobiotique) plaant le Ç yin È en position infŽrieure et lĠidentifiant au principe destructeur etc. Note : sur la Ç rŽalisation de la fŽminitŽ en nous È   On retrouve le mme moralisme chez Mircea Eliade dans son livre sur le chamanisme par ailleurs fort bien documentŽ. Une autre erreur, tout ˆ fait contemporaine est de mettre le Chaman du c™tŽ du Ç Queer È et qui ainsi retire toute possibilitŽ dĠaccs au sacrŽ en le faisant simple agent social - de libre disposition de son corps. Cette erreur bien que sympathiquement prŽsentŽe se trouve chez Harry Hay et tous ceux qui cherchent la reconnaissance sociale, lĠappartenance ˆ un troupeau de tout ce qui est diffŽrent etc.

 

C – 3ime Point - Si nous devons reconna”tre avec Alain DaniŽlou que Ç Le VAMACHARA, pratiques tantriques de la main gauche, signifie rŽellement comportement fŽminin. (Que) Selon le Acharabh da Tantra ÔcĠest en devenant femme que la puissance suprme fŽminine est rendue propice È (p.149 de la Fantaisie des Dieux), nous nĠavons pas ˆ le suivre, et inscrire le VAMACHARA dans les pratiques marginales ˆ toute sociŽtŽ. Le VAMACHARA ne concerne que Les Solitaires, les ANARQUES DU RECOURS A LA FORET (Ernst JŸnger). Quelques indications intŽressantes se trouvent nŽanmoins dans le Shiva & Dionysos du mme DaniŽlou. 

 

D – 4ime Point -  Rien dĠŽtonnant en ce que dans la littŽrature patristique il nĠy ai que des rŽfŽrences nŽgatives, que rŽsume lĠhistoire de la castration dĠOrigne et de la mise au ban de lĠun des rares penseurs chrŽtiens. Si le fŽminin nĠest pas rejetŽ du corpus chrŽtien il nĠest pas principiel et nĠest Ç opŽratif È que par la Mre de(s) Dieu(x), Marie, La ThŽodokos : ce qui est prescriptif est seulement la chastetŽ, lĠabstinence, et ne connait que surveiller (le pŽchŽ) et (le) punir. La morale chrŽtienne reste infondŽe, comme toute morale elle sĠadresse aux troupeaux, elle est sans ETHOS.

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E – 5ime Point - Le penseur, la philosophe qui au 20Ħ sicle ˆ le mieux revu la dialectique du yin - yang est incontestablement Raymond Abellio dans Ç La Structure Absolue È son ma”tre ouvrage paru aux Editions Gallimard en 1965, une des plus rŽussies synthse de la Tradition (telle que dŽfinie par Guenon et Evola – avec rŽserves) : (É).  

 

F – 6ime Point - Ici se placeront, dans une mme perspective, la notion de renoncement, la mieux dŽfinit et dĠune manire lapidaire par Evola : Ç En renonant, cĠest-ˆ-dire en ne dŽsirant pas, en ne demandant pas, le rapport sĠinverse parce que dans ce cas on tŽmoigne dĠun Žtat dĠautosuffisance, dĠintŽgritŽ, dĠindŽpendance. Alors au lieu que ce soit le Moi qui aille vers la chose, ce sera la chose qui ira vers le Moi, comme ˆ son Ç M‰le È, comme ˆ son Seigneur qui dans sa stabilitŽ et son impassibilitŽ, prŽcisŽment, possde une force magiquement attractive. Ainsi tout Ç renoncement È - Žvidemment compris comme un Žtat intŽrieur - met un pouvoir ˆ la disposition de lĠhomme. È Julius Evola, Le Yoga Tantrique, p.113 - un excellent livre de rŽfŽrence malgrŽ son incapacitŽ dialectique LUNE - SOLEIL - il y a chez lui une sŽparation quasi total entre la Voie Humide du mystique et la Voie Sche de lĠHomme RŽalisŽ. 

 

G – 7ime Point. Avant la critique radicale de la psychanalyse par Deleuze et pour mieux la distinguer de ce quĠapporta de plus Ç gauchisant È, le gauchiste FŽlix Guattari, il est bon de rappeler le principe fondamental de la phŽnomŽnologie le mieux dŽfinit par Heidegger ˆ savoir, sous sa forme Ç nŽgative È celui de Ç ne pas interprŽter le Dasein ˆ partir du monde È sans quoi le retour ˆ la chose (Sache) mme nĠapporte pas grand chose sinon quĠil nous rappelle ˆ la position platonicienne de lĠantŽrioritŽ de lĠIdŽe sur la Ç chose È manifestŽe et la sŽparation des essences etc.  CĠest Husserl dans lĠun de ses derniers textes qui donne le juste ton : lĠattitude phŽnomŽnologique totale, ŽpokhŽ Ç sont appelŽes par essence ˆ produire tout dĠabord un changement personnel complet qui serait ˆ comparer en premire analyse avec une conversion religieuse, mais dĠavantage encore porte en soi la signification de la mŽtamorphose existentielle la plus grande qui soit confiŽ ˆ lĠhumanitŽ comme humanitŽ È La Crise des sciences europŽennes et la phŽnomŽnologie transcendantale, p.156.

 

Avec Henri Maldiney avec le Pathei-Mathos, ˆ travers Hšlderlin, Heidegger et Szondi nous allons le plus loin, au plus profond de lĠEpreuve du Lˆ de lĠĉtre. Nous allons plus loin tout en ne bougeant gure par rapport ˆ lĠEREIGNIS etc.

Cf. Point I, le 9ime point, le Neuvime Angle.

 

H – 8ime Point - Dans les Mille Plateaux nous pouvons lire Ç Lˆ o la psychanalyse dit : Arrtez, retrouvez votre moi, il faudrait dire : Ç Allons encore plus loin, nous nĠavons pas encore trouvŽ notre CsO, pas assez dŽfait notre moi. Remplacez lĠanamnse par lĠoubli, lĠinterprŽtation par lĠexpŽrimentation. Trouvez votre corps sans organes, sachez le faire, cĠest une question de vie ou de mort, de jeunesse et de vieillesse, de tristesse et de gaitŽ. Et cĠest lˆ que tout se joue È p.187.
Le problme avec Deleuze et surtout Guattari cĠest que nous sommes en pleine transgression gauchiste un retournement des valeurs, un gožt pour lĠavilissant en tant que tel, les marginaux en tant que troupeaux, donc toujours prisonniers du manichŽisme et du Double-Bind : la morale nĠexiste que par rapport ˆ ce quĠelle a dŽcidŽ de dŽfinir comme Žtant le mal (aidŽe par la Torah et son Ç renouvlement È rŽgressif, le funeste Coran) et donc sans fondements ontologiques. Ainsi les marges qui ne sont pas bien pour LE Bourgeois sont en fait le bien absolu - ou presque ˆ cause de la rve involution permanente. Cet esprit rend plus difficile la reconnaissance du CsO comme concept ou plut™t Incept fondamental et le fait voir seulement comme un ŽlŽment de plus de lĠathŽologie de la Ç libŽration È qui ruine une fois de plus la possibilitŽ mme dĠun retour ˆ la Chose-mme (DAS DING-SELBST, non SACHE qui est plus de lĠordre de la causalitŽ objectale). DĠen revenir au texte de Deleuze, ˆ lĠessentiel - faisant signe vers une pratique qui dŽpasse sans sĠopposer (comme dans lĠAnti Oedipe) ˆ la psychanalyse (nĠoublions pas que si Freud se trompe par sa volontŽ dĠtre mŽdecin sur sa propre redŽcouverte des Pouvoirs de la Parole (CF. Daumal qui en tant que pote ˆ compris mieux que tout le monde ce que le Corpus Sanscrit peut nous apporter etc.) que seul les Mots (ceux qui ne se dŽfinissent pas par rapport aux choses, ni ne fabriquent - construisent - les Choses) peuvent (et non nŽcessairement) guŽrir les Maux. Freud ne pouvait accepter dĠtre Magickian (malgrŽ ses attaches ˆ la Tradition juive dĠo il pu seul avoir accs, hŽlas rŽduit par ses obsessions sexuelles, ˆ ce que sont dĠun c™tŽ les rves, de lĠautre les Songes) lui le mŽdecin en Žchec ne pouvait lĠadmettre et cĠest bien dommage car il nĠy aurait pas eu besoin de Deleuze et son bras gauche trotskiste Guattari qui de leur c™tŽ par le CsO nĠinventent rien mais font retomber dans les Ç marges È une (redŽcouverte essentielle : Ç Le CsO cĠest ce qui reste quand on a tout ™tŽ. Et ce quĠon ™te, cĠest trs prŽcisŽment le fantasme, lĠensemble des signifiances et des subjectivations. La psychanalyse fait le contraire : elle traduit tout en fantasmes, et par excellence rate le rŽel, parce quĠelle rate le CsO È p.188, et plus loin : Ç Un CsO est fait de telle manire quĠil ne peut tre occupŽ, peuplŽ que par des intensitŽs. Seules les intensitŽs passent et circulent. È p.189, le problme cĠest que Deleuze prenant le modle du rhizome pure horizontalitŽ  contre celui hiŽrarchique et vertical de lĠarbre ne peut vraiment saisir des intensitŽs. Le CsO est manquŽ par le mme dŽfaut de penser de toute la dite modernitŽ qui ne pense quĠen termes dĠŽconomies et donc dŽ-pense. Aussi le CsO nĠest pas compris comme il le faudrait, ˆ partir de modles hiŽrarchisŽs mais nĠappartenant pas ˆ la pensŽe causaliste qui plus est matŽrialiste est aussi plus rŽductrice : une autre logique, lĠautre de la logique doit tre invoquŽ - dĠo le recours aux forts indiennes, aux hautes montagnes de lĠInde du Nord, du Tibet est nŽcessaire : cĠest au cÏur de La Montagne quĠest prŽservŽe la Tradition qui est dĠaucun pays, dĠaucune religion, dĠaucun troupeau sous la houlette dĠun berger et pourtant elle nĠest pas  anarchie, nĠest pas apatride : sa patrie nĠest pas de ce monde, elle est tout simplement pas de ce monde et en ce monde elle ne se prŽsente que par (les jeux rigoureux de) lĠANALOGIE car les mots manquent et le silence comme privation de bruits nĠest pas encore le Silence qui LA PAROLE ELLE-MĉME (PARAVAC). Pour atteindre cette Prime Parole il faut mettre entre parenthses les superstitions de la science sachant que la science a remplacŽ le lieu vide de Dieu (au sens de la Bible : un Dieu jaloux, plein de ressentiment etc. La Bible ou lĠinvention de la morale comme politique ? Etc.)

 

I – 9ime Point - Par ce CÏur de la Montagne o se tient la Tradition (ce qui nous rappelle que nous sommes des Parltre et non par lettres Žcrivains scribes de bibles volumineuses et vaines si ce nĠest comme politique du troupeau, il nous faut revenir ˆ lĠExercice mme qui ouvre ˆ lĠĉtre qui est aussi le NŽant en cela quĠil Žchappe ˆ tout savoir, ne peut tre appropriŽ etc. Pas dĠEpokhŽ (transcendance) sans EktomŽ cĠest la rgle fondamentale qui permet seule dĠexpŽrimenter, dĠEPROUVER en sĠy Žprouvant, lĠĉtre. Il doit y avoir un Sacrifice, une oblation. Et elle doit engager notre physis, notre propre incarnationnel (et ici, il sĠagit dĠabord du mien) sans quoi nous retombons en mysticisme et pire en religion et sommes vouŽs ˆ mourir comme une bte dĠun troupeau ou dĠun autre (lĠun prŽtendant tre le bien et lĠautre accusŽ dĠtre le mal) donc pas en Anthropos Responsable de (par) lĠĉtre. SĠimpose alors pour parvenir ˆ dŽpasser la (menace de la) mort la Voie dite de la Main Gauche. Et comme une consŽquence de toutes mes recherches de la Tradition, sĠest imposŽ, au tout dŽbut des annŽes 2000, les travaux de l'O9A – principalement la philosophie du Pathei-Mathos de David Myatt.

 

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Le SeptŽnaire



[1] Le commentaire infini sur ce passage des Ïuvres de Julien (lĠApostat) commencŽ au dŽbut des annŽes 90 sĠest poursuivi jusquĠˆ aujourdĠhui. Je suis passŽ parfois dĠune interprŽtation purement symbolique phŽnomŽnologique (lĠexcision des choses du monde, lĠŽpoch transcendantale) ˆ un fantasme de castration. Ce fantasme est apparu en mme tant quĠun constat plut™t que dĠune dŽception : lĠimpossibilitŽ dĠaimer et dĠtre aimŽ des hommes dĠune gŽnŽration qui ne voulaient que Ç faire lĠamour È c.-ˆ-d. dĠtre des organes plut™t que des Corps (LEIB).

[2] Il est trs important de rappeler que tout ce qui provient et revient ˆ la Torah, ˆ lĠancien testament et tous les documents vŽtŽrotestamentaires (auxquels le funeste Coran et ses Hadith font retour) imposent un Dieu non seulement jaloux, plein de ce ressentiment donc plut™t soldatesque que Guerrier – au sens IndoeuropŽen -  mais outrageusement national (avec sa capitale fixe, JŽrusalem, mais aussi une visŽe expansionniste, domination de toutes les nations – U.N ?). Un Dieu national et racialiste  totalement incompatible avec la Nouvelle Loi ( commandement dĠAmour) qui est le propre de lĠEvangile, en distinguant bien chacun des 3 premiers pour les ramener au seul Evangile spirituel, celui de Saint Jean – ˆ lire et comprendre en Grec. Il faudra aussi distinguer en Saint Paul, Saul, juif souscrivant entirement ˆ la Torah, et le converti chrŽtien profondŽment mystique donc  sĠŽlevant nŽcessairement au-dessus de la Lette o se complaisent tous les pharisiens dĠhier et dĠaujourdĠhui. Rappelons encore le problme des traductions refusent de rendre avec plus dĠexactitude les fameux interdits sexuels : il sĠagit en fait de la juste condamnation du viol , de la promiscuitŽ et de la consanguinitŽ. AndrŽ Chouraqui aura au moins le mŽrite dĠutiliser le mot Ç putasser È (ou putasserie).  Il faut aussi se dŽbarrasser de lĠimagerie dĠƒpinal grotesque dŽveloppŽe autour des villes de Sodome et Gomorrhe. Il sĠagit ni de sodomie, ni de lesbianisme mais du manque dĠhospitalitŽ, de Ç caritas È des habitants de ces villes etc. Je rappelle encore que ce qui est appelŽ Ç loi naturelle È ne relve quĠun aspect de la nature, ce qui est commun ˆ lĠanimal, ˆ une espce, ˆ savoir de se reproduire au point dĠoublier la diffŽrence radicale entre lĠanimal et lĠhomme et donc de se rendre incapable – mme dans un esprit matŽrialiste tel que George Bataille - de reconna”tre lĠŽrotisme (il est vrai que lĠŽrotisme se traduit par Ç pŽchŽ de luxure !) comme proprement humain et la sexualitŽ comme purement animalire. Le fameux mariage dont on fait encore gorge chaude aujourdĠhui, sĠil ne peut tre considŽrŽ comme un vŽritable sacrement cĠest uniquement dans la perspective restrictive etc. Tout le reste est pure morale sans Ç Žthos È sinon au sens de lĠŽthologie ; Ç science È du :  lˆ o tu pisses, tu es È