METALOGIQUE. LIEN & LIEU
[1]
Les prmices
A
- L'homme n'accde la pleine dimension d'Anthropos
[2]
(Parltre – Dasein : tre le L (ou le LA, note de musique) de
ltre) que en Situation dans / par l'Avnement ce qui ne peut
s'effectuer hors de lImpens de la Philo-Sophia dans un rapport au Texte Grec
[3]
.
Le Christ est un mot Grec ! doit tre port
et arrach la brutalit du FCM
[4]
d'autant plus qu'aujourd'hui les modes de penser primitif et les barbaresques
se sont rveills, rclams, ncessaires la domination de la technique (comme
cyberntique
[5]
)
qui est de mme nature, aveugle comme la Volont comprise par Schopenhauer.
Affaire anodine si l'Anthropos en majorit navait dj cd en masses l'homme du ressentiment
(lhomme des droits de lhomme). Un tel homme, le Dernier Homme mme nest plus
pont entre la bte et l'Homme Ralis
[6]
(traduisons ainsi le surhomme de Nietzsche, de Zarathoustra, pour ne pas chouer
immdiatement sur les funestes rivages du darwinisme social ) puisque cet
homme a choisi de se rduire une fonction h = f(P + S) / B
[7]
sur une ligne indfinie dite progressive un triste amalgame entre la thorie de
lՎvolution telle quimagine par
Darwin et la fureur historiciste consquence de la rvolution dite
franaise : une volont deffacement de ce qui fut, au profit (sens
littral conomique) de ce qui sera
[8]
et bien sr au mpris du prsent dans la Prsence : qui aime et se
transmet etc.
B
- Rappels ncessaires ou prsupposs de simple phnomnologie
1.
Lhomme
ne peut tre lAnthropos sil demeure confin dans lespace ferm du fond
commun mosaque (F.C.M) qui exige le retour sur le judasme promt par les protestantismes (la
Rforme ) et sil sengage partir de la dite
Renaissance comme homo
humanus rductible ce produit de trois plans :
Psychologique, Sociologique et Biologique (le P.S.B).
2.
Il
ne peut tre cet Anthropos (singulier) sil croit tre un strict produit,
produit dune stricte hrdit biologique dans cette P.M.E
( Pre , Mre , Enfant) qui nest plus une Famille
mais une dpendance de lEtat et y est soumise. Cette soumission empche toute
Transmission.
3.
Ce
qui dfinit lAnthropos singulier est son Enracinement tendu vers le Ciel
4.
Aussi
ny a t-il pas vraiment dinfluences mais des confluences. Lenvironnement est
un support, comme lhistoire (lhistorique vs. lHistorial), il nest pas
fondateur. Ainsi, lauteur (contrairement aux dangereuses prtentions de Sainte-Beuve
et ses trop nombreux successeurs) nexplique pas luvre, mais luvre
explique, fait (Grec :
poien ) lauteur.
5.
(Dans
cet enclos de lenvironnement) LՐtre humain ne peut se saisir quen dfaut dՐtre puisque dans cette
situation il reconnat quil na pas choisi de natre sans pouvoir mme
reconnatre une responsabilit en ses gniteurs
[9]
.
Etre libr de cette contingence est
limpossible demande qui engendre tous les heurts et malheurs de cette existence.
Pourtant lhomme daujourdhui demandera la science une science qui rvle
lhomme quil est une erreur , quil est un hte
indsirable pour la (desse) raison sa libration. Nayant pas choisi
de natre et ne pouvant trouver le rconfort dans un choix fait par lautre il
doit encore payer en dcouvrant quil est en fait condamn mort Blessure
incurable dans un temps de dtresse. Il est certain que, qui se satisfera de la
rponse biologique la question do viennent les enfants ?
sera libr du pourquoi qui hante tout existant – vraiment
ex-istant - et qui exige rparation – une symbolisation. Seul le Pote
fonde
6.
Lhomme
nest pas un produit mais un Destin qui DOIT saccomplir, qui se dploie
partir dune ncessit inconnue mais qui se retrouve dans chaque
acte .
7.
Il
ny a de sens (direction, orientation, signification,
sensibilit) que pour lhomme qui est en lui-mme en question (en son tre)
qute. Selon, la formule : (A)D W A (Cf. infra Sur la formule du destin )
o D tient du Destin ou Dasein (ou prsence) et dune certaine faon de Dsir
(dans le sens du mot ros encore utilis par Platon
[10]
)
il dcoule, sachant que D ne pouvant tre fonction de P.S.B, que :
8.
Quoique
je fasse tout ce que je fais sera moi ( rappelant que je ne suis
(ce) moi quen rapport aux autres et ce, mme dans la solitude o
tout me rappelle lautre etc.) Exemple : Quoique il marrive, que je
voyage croyant me dpasser dans la dcouverte ou croyant pouvoir me retrouver,
je ne deviendrais jamais que moi-mme. En fait on ne se dplace jamais que dans
lespace propre (de nos possibles. Cf. Infra)
9.
Pourquoi
alors chercher tre un autre puisquen fait ce sera toujours mon
dsespoir de vouloir lՐtre ?
10.
Alors pourquoi chercher
tre moi-mme (comme un autre, objet) lorsque moi-mme je le deviens
de moi-mme , toujours dj ?
11.
Cest en moi-mme
(en tant quՐtre toujours en question et dchir ) que je me
transcende vers moi-mme (dans la formule ; je me fais partir de ce que
jignore ou que je veux ignorer le (A) de la formule etc.), ce
moi-mme relatif puisque Parltre je DOIS rpondre de ltre.
12.
(vouloir) tre
autrement que soi-mme cest suspendre le possible, cest crer
de la douleur (vs souffrance comme ouvrance ), un
retard.
13.
D est un
Leib et non point seulement Krper (corps cadavre
[11]
) :
il n y a aucune solution au mal-aise
dans ce Krper qui est une construction, non ma constitution.
Aucune cause de la maladie ne peut y tre trouv : seulement des effets ( un virus est un produit de la
maladie qui sy sustente, et se maintient etc.). La mdecine joue ainsi
deffet effet et dans ce sens, et de surcroit, est efficace
relativement.
14.
La maladie,
lincapacit rvle lorgane et oublie la capacit qui fait lorgane. La
maladie semble venir du monde, pourtant elle est mienne. Dj je la souffre.
Elle me rappelle mes possibilits – mes limites - que je suis mortel.
La maladie nest pas dans ce corps . Je ly ai mise et la met. Et
pourtant elle vient moi. Je ne dcide pas dՐtre malade et pourtant cette
maladie est mienne ; je ne suis pas atteint dans telle ou telle capacit
(organe) au hasard, a fait sens pour moi.
15.
La tristesse de ce
ciel, nest pas dans ce ciel, dans le monde. Je ly mets. Et pourtant la
tristesse vient moi. Je ne dcide pas dՐtre triste et pourtant cette
tristesse est mienne.
16.
Le dsir.
Je dsire x. X se drobe. Le dsir nest pas en x , je ly mets et
pourtant il vient moi. Je ne dcide pas de ce dsir qui est pourtant le mien.
Mais y me dsire et je me drobe ce dsir et y ne
trouve pas son dsir en moi, il ly met et pourtant il vient lui Dois-je
conclure que ce drapage est mon mode du dsirer ou bien que je
dois accepter cet y qui me dsire donc changer cet
x que je dsire par ce y qui me dsire ? Le dsir qui nest pas un instinct est
par essence, en quelque sorte, sans objet (captateur absolu) x
devient objet dans son drobement comme je me crois objet pour
y c'est--dire hors dsir dans un tre suspendu Il nous faut
revenir la thorie du Phantasme (qui na rien voir avec les
fantasmes exploits par un Freud et ses suites) telle que
comprise depuis Platon etc.
17.
Question de la
miennet de ce qui mՎchappe ;
18.
Dans lamour
drobant de Physis,
19.
Les solutions ne se
trouvent ni dans la galaxie (un univers en expansion), ni dans la cellule ou latome, mais plutt dans le rve (lorsque
celui-ci ne nous remet pas l enclos infernal lieu o lՉme se
croit mue par le corps) en tant que je le rve non point en tant que je
linterprte partir dune grille symbolique : le rve
effectue lՎpoch du monde objectif etc. Le paysage
dans un rve est la fois un paysage propre du rve particulier qui se donne
moi, et mon paysage. Il nest pas mis pour autre chose que
lui-mme en tant quil est aussi moi-mme en lui
20.
Do, il nexiste
pas de mauvais objet en soi – mais le Mal existe, comme privation du Bien
- pour un tre au monde. Il ny a donc pas pour notre formule quelque chose
comme un non A absolu possible (puisquen tant que possible je peux exercer
mon libre arbitre etc.) mme si nous ne considrons pas pour autant ce
monde comme le meilleur des mondes possibles ; rien nest a
sa place mais tout prend lieu dun lien etc. Il y a seulement le
refus de ce quimpose, plaque la logique binaire qui refuse ce
qui fait proprement lhumain, loxymore (le Tragique Baroque etc.) .
21.
A la formule (A)D W A correspond une dfinition prcise de la Tradition et de lInitiation Rien qui satisfasse notre vue courante o se joue le dangereux amalgame du
spirituel et du psychologique ou qui, profitant de lEntgtterrung, propre
lՎpoque, de la domination par des religions non initiatiques du F.C.M se
propose comme initiation etc.
22.
Cette double
dfinition qui nen fait quune empche que nous puissions considrer des
ordres initiatiques (socits secrtes ou
discrtes ) se poser comme dpositaires dune vrit rvle
– il ny a quune Rvlation donne une fois pour toute et reue en
chacun de nous etc.
22 points qui peuvent se retrouver
dans les 3 Moments (simultans) de ma recherche, cette qute de lEtre et
saisis en ces 2 mots :
LIEU (Enracinement)
&
LIEN (Participation Terre - Ciel )
ARTICLE I-
La formule dite du Destin et sa
complexit : (A)D tension vers A
Prambule
(ou rappel) : La formule comme telle : (A) D W A'
1.
Les
parenthses ne signifient rien d'autre que l "occultation" soi
dun Destin que je peux accomplir ou reconnatre comme simple fatum.
2.
Le A contenu dans ces
parenthses qui font "Epoch" est ce Mystre fondateur dont le D
(Dasein) singulier est porteur.
3.
Ce D (Dasein) est la possibilit de toute
"objectivation" mais est d'abord un pro-jet, (jet) au "monde"
o il peut se perdre en s'y
interprtant ou se gagner en reconnaissant qu'il est pos par son pro-jet,
tre ou sex-ister c.--d. sortir de a, la vie brute ou animalire)
4.
Ainsi A' sera "prime" justement
parce qu'il est "rappel" ou "signe" de cet ( A ) qui demeure fondateur et fond poqualement par les
parenthses. Il ne lui est pas semblable mais il le nomme. Exemple : si je
suis dans cette rue de Paris, je n'y suis pas comme x ou y mais en tant que
moi-mme, bien que cette rue est en soi. Cette rue sera-t-elle une rue que je
dcouvre est nanmoins "ma" manire d'tre dans cette rue comme
ailleurs. Cette manire d'tre dans cette rue n'est pas extrieure ma manire
d'tre propre et l'intention qui m'a conduit dans cette rue est identique une disposition propre qui en quelque
sorte me la fait autant
"rencontrer" qu'elle vient ma rencontre par cette disposition.
En fait les choses et les tres que je rencontre viennent ma rencontre et il
n' y a jamais rien d'arbitraire, jamais de hasard. Le hasard n'existe que
dans la non-reconnaissance de l'identit de l'intention et de la disposition.
Ainsi verrons nous qu' il n'y a pas proprement parler d'objet du dsir. L'objet est l'expression fig de ce qui me
dispose rencontrer ce qui vient ma rencontre parce que j'y suis ainsi
dispos "a priori". Le drapage se fait seulement sentir si je
confond l'objet avec mon Dsir ...
5.
Enfin
le W (lire tension
vers) signifie le mouvement du pro-jet qui peut
tre dsir ou Ds-errance selon qu'il se pose par le monde ou se reconnat en
lui-mme. Ce Dsir, Ds-errance
rend l'homme indpendant de toute "sexualit" dans le sens d'un
instinct sexuel. Il pose des pulsions qui comme telles ont en effet toujours
dj dpass l'instinctualit qui vise la seule survie d'une espce, en
visant toujours quelque chose de plus vaste en tant "quՐtre-au-monde".
Les pulsions participent d'un Tout que l'homme est en lui-mme, qu'il est sur
le mode d'un accomplir.
Formule destinale 2. (A [p.1, p.2, p.3 p.n ] ) Tandis que D
qui est mis pour Dasein Configurateur de monde (in der Welt Sein, en tant que
tel il tend vers lunit ou plutt le reli ) cette Prsence
singulire qui est mienne tout en mՎchappant sur fond de ce qui me devance
(cest--dire Physis, note : F) est leffectuer dun choix (W) reconnu ou non en A
A tant lextrieur
intrieur reflet de A et est donc lui
aussi un ensemble fini non plus de possibles mais dactualisations de
possibles. Nous avons alors A [p.1, p.2, p.3 p.n]
La formule
devient : (A [p.1, p.2, p.3 p.n ] ) W A [p.1, p.2, p.3
n p.] / F un
x p ne peut tre pos
/ reconnu que sil existe un a. x : il ny a pas de x a en dehors du
pro-jet (choix) de D. Prcisons que D W est sur fond de F fonction de Lp (Le Langage potique ou Parole) qui
a ouvert labme ou plutt le chiasme entre S/s. Notons que la barre est plus
fondamentale que S et s car souffrance (souvrance) elle reprsente ce qui rend
possible lՎmergence dune Chose (sans que la chose soit identique au mot etc.)
soit
D W f(p.l) / F
Notes :
Il faudra bien sr pour mieux saisir la diffrence entre communication dialogique ou simple
information le rapport entre un D (Dasein) et un autre D (Dasein) ou un
ensemble de D (un groupe) sachant que Dx est diffrent, dune diffrence
inalinable, de Dy sans devoir conclure une incommunicabilit radicale
puisque la constitution de tout Dasein est dՐtre au monde, pour autrui etc. .
Il faudra encore prciser que le
chiasme W est fonction de lEpoque (ou Aeon) o le Dasein est l de ltre
sans que sa constitution propre sen trouve modifie etc.
A - Un ensemble fini de possibles dans
un Univers qui infini ne peut tre compris comme Ensemble de tous les
ensembles.
B - Se pose la question de lunit, de
l'1 dont Dieu (pris comme pure extriorit, dont 1 = 1, 1 en miroir excluant la
Trinit) tendrait occulter la possibilit ou l'impossibilit en, en prenant
la place, cest le fameux Lieu de lAutre simple garant logique
de Descartes etc.
[13]
C) D'autre part tout ensemble fini de
possibles n'existe que dans ses rapports aux autres ensembles finis (de
possibles) et ce dans cet Univers infini (qui peut tre compar l'infini
contract de Nicolas de Cues.
Note : Tout ensemble fini de possible
est ncessairement en rapport d'inclusion (par rapport d'autres) et peut possiblement
trouver des points d'Union.
D) Tout ensemble fini de possibles (du fait
qu'il est en relation d'autres ensembles dans cet Univers infini) peut ou ne
peut pas reconnatre certains possibles.
E) Il n'y a donc jamais d'chec
proprement parler, mais seulement une Stimmung (Tonalit affective tenant de cette voix (Stimme) propre au Parltre que
nous sommes en tant que humains, les Mortels) de dcalage, un malaise qui
se situe du ct du Dsespoir de ne pas tre soi / de ne pas tre un autre
etc. CF. Tableau ci-dessous :
F) L'chec est le produit de la comparaison
(avec un autre ou l'Autre) ou dans le refus. Il y a un rapport possible entre
le refus (insistant) qu'est toute volont (fut-elle positive, le fameux homme
volontaire, le triomphe de cette volont qui d'1 puissance.
ARTICLE II - L'application du principe
du Meilleur POSSIBLE
A)
O il ne s'agit ni d'optimisme ni de pessimisme mais surtout pas de
prdestination (fatalisme) mais d'une confrontation - Res-ponsable - au Rel
qui est non mesurable per se. Dautant que le Rel provient des voies
impntrables de etc.
B) Tout ensemble fini (ainsi que dans tous
leurs rapports entre ensembles finis) est ncessairement dpass par (Phusis)
et ne devenant comprhensible que car quadrillage ou construction, par des dispositifs de capture dont la
fiabilit sera toujours remise en question avec le temps (dans le temps de son
utilisation) :
On
recherchera toujours plus de prcision mais dans la logique du quadrillage donc
un emboitement du plus grand vers le plus petit et ce indfiniment : ainsi dans
l'atome (comme dans une constellation ou une cellule) il y a un noyau et dans
le noyau etc. etc. sans que jamais la cause premire ne soit trouve ni
trouvable. La pense causale (qui refuse de tenir compte de la Cause Premire
tout en cherchant un moteur (re)construire) juge dpasse par
les historiens de la science - est toujours agissante mme lorsqu'une autre
logique s'est dj dessine et que le Rel imprdictible, sans mesure (ce que
l'on peut prdire tient d'une construction qu'on appellera ralit(s). Etc.) a toujours dj, de
lui-mme, remis en question etc.
C) Du Rel nous pouvons soit dgager des ralits ayant certes leur propre vrit
(systme de rfrence) mais qui ne peuvent prtendre la Vrit qui elle nappartient
au seul Rel. Nous pouvons donc et seulement dgager des "ralits"
satisfaisant un domaine ponctuel (un domaine spcialis), soit reconnatre en
toute situation le meilleur possible (seul signe du Rel pour notre finitude de
Parltre).
Note :
1 - la mthode scientifique est une
erreur de la raison (pouvant se formuler ainsi : Mythos - Logos = ratio) : a) cependant elle fait (ses)
"preuves" (chaque fois qu'on l'invoque) par les "progrs"
qu'elle a fait, fait et donc fera b) preuves dans quel sens ? c) progrs par
rapport quoi ? (sinon pourquoi ? En gnral par rapport une utilit et
le plus souvent, surtout aujourdhui en ce monde relch, pour "faciliter
des tches ?" Etc.) 2 - la mthode scientifique malgr ces
succs demeure une erreur de la Raison (c.--d. de lIntelligence
– sous entendu avec la Cration), elle est aussi rationnelle. Raison
comme ratio est "objectivit" - mise l'arrt et en demeure de dire
ce qui est d'une chose observe. Erreur de la raison c'est comme telle qu'elle
a des effets pratiques – et fascinants - qui d'une manire ou d'une autre satisfont une ralit
reconnue par un groupe faisant "grand nombre" 3 - c'est uniquement cette
"satisfaction" qui la justifie. La mthode scientifique ne
"satisfait" pas au Rel. Lorsque le Rel se rappelle nous (et pas
besoin d'une catastrophe dite cologique, dune belle centrale nuclaire englouties
par un tsunami, pas besoin d'une "revanche" de la nature –
nature mot rest indfini, tant que pens en latin ou bien pire
encore cette nouvelle langue globale l'american english) la mthode
scientifique montre qu'elle est autant trompeuse qu'un mythe (au sens non grec
de lgende : elle est un mythe dont nous nous nourrissons contre le Rel
jusqu' ce sur-vivre virtuellement (hors des "possibles" propre
notre finitude mais sans la dpasse). 4 - Que la mthode scientifique soit
une erreur de la (petite) raison a t perue par les scientifiques vers la fin
du 19 sicle et au dbut du 20 . Husserl dans sa Krisis, mais d'une manire
plus immdiate, dans la science elle-mme par les Einstein et autres
manipulateurs du quantique. Au dpart la mthode scientifique semble
dboussole mais la mme logique demeure lorsqu'il s'agit d'application,
fabrication de dispositif de capture, de machines de guerre. Leurs mises en
question de la mthode est aussittt reprise par la mthode et quant son
rapport au Rel elle demeure une erreur de la raison. Ralits construites pour
se dfendre du Rel en fait rductible une conomie dominante en premire et
dernire instance (telle est la Technique comme Ge-Stell) 5 - la mthode scientifique est une
erreur de la raison qui n'est plus que calcul pour construire des ralits
exploitables. Rien dautre. Ralits alinantes d'autant que les moyens de
productions chappent entirement ceux qui les fabriquent : ils sont alins
par leur consommation seul but de production de la machine = capital (o
communismes et libralismes font commercent pareillement). Ce qu'il y a de
nouveau par rapport ce que pouvait dcrire et analyser Marx, c'est que plus
personne (mme ceux qu'on imagine "gouvernant le monde") n'chappent
la machine ils sont pris l'angoisse... De devoir se consommer eux-mmes
(auto manducation). 6 - la raison pousse ses limites
est... Le virtuel se prenant pour un Rel command. Le virtuel n'est qu'un
systme de gestion de tout rduit des "donnes" (une rification
globale) mais ds lors "the ghost is in the machine" et un enfant
peut d'un coup de d dtraquer ce systme (qui n'est qu'un jouet : le virtuel
est un produit de la thorie du jeu et un driv direct des jeux avec les
drogues : Leary certes mais autant le plus ignoble Laborie, son loge de la
fuite et sa drogue du bonheur euthanasique... tout ce qui peut tre rapport au
Principe Mengele .
7 - Si un enfant peut se prendre pour
le temps - tre le maitre du chronomtre, l'homme qui raisonne proprement c.--d.
retrouve le Mythos antrieur au Logos et donc s'est sorti de l'Epos (pope,
mythes et lgendes au sens ordinaire qui rduit tout ce qui n'est pas
arraisonnable pures fictions, l'imaginaire, illusions et songes) si
l'homme se reprend la Parole comme Parltre le Rel le rappelle
ncessairement son Ordre qui est la fois Beaut et Vrit (sens du mot
cosmos mot que l'on retrouve pour maquiller en rel les vulgaires ralits,
constructions conomiques dans le mot cosmtique) et donc nous rend bien
notre essence : d'tre l'Intranquille (CF. dfinition Sophocle et reprise par
Pessoa) certes mais ainsi dispos par et pour ()
D) le Rel ne peut que nous chapper
Aussi,
pour demeurer aveugles et sourds mais cependant fort bavards, mettrons nous le
plus souvent Dieu la place la plus extrieure possible (comme dans le
judasme et sa forme primitive l'islam) toujours jouant dune double contrainte
Rcompense / Punition ou de la manire la plus intrieure et dissolvante
possible comme dans la pense extrme orientale en gnrale conduisant la
ngation de toute singularit de l'Anthropos : le mourir en pleine
conscience, la notion mme de conscience (ou sur-conscience) sont des symptmes
clairs d'un refus de penser l'tre-le-l de l'tre - une autre manire de se
tenir dans loubli de l'tre, le rejet de () etc. Il revient l'Hesprien (lhomme dOccident, lHomme
Chrtien, plus exactement Catholique) de co-natre au Rel d'tre donc Res-ponsable
cest--dire de rpondre l'Appel de l'tre, daccepter le Rel dans son
imprdictibilit. Ce qui ne va pas sans Sorge mais lorsque celle-ci est assume permet le Saut Qualitatif
et la reconnaissance (possible) de la konoia entre soi et le cosmos : c'est l'extase ou plus exactement la reconnaissance de
soi en toute singularit (et non fusionnelle) dans la Prsence
Totale. (CF. Louis Lavelle)
E) La Respons-abilit l'Appel de l'tre
en notre singularit une tche certes difficile – difficile de ne pas
faire tours, retours et dtours confondus lՐtre du Temps - mais conforme
notre essence de Parltre, notre Intranquillit, dՐtre sans Abri (Res-ponsable)
dans le Rel. Cette responsabilit noble peut se prsenter comme une saisie des
meilleurs possibles en toute situation (dans le Site de ltre) :
Application du principe du Meilleur
Possible 1 Considrant que l'tat du monde dans
lequel nous sommes est le meilleur possible quels signes nous sont donns
d'entendre ou de ne pas entendre ? 2 Considrant que chaque tat, nation,
socit ou dis-socit, que chaque pays dans leurs relations les uns avec les
autres comme tant le meilleur possible, quels signes nous sont donns
dentendre ou ne pas entendre ?
3 Considrant notre pays sa situation
comme tant la meilleure possible quels signes nous sont donns dentendre ou
ne pas entendre ? 4 Considrant chaque personne, groupes,
familles dans leurs relations les uns aux autres comme les meilleurs possibles
quels signes nous sont donns dentendre ou ne pas entendre ? 5 Considrant enfin ma propre situation
dans son "l" (il n'y a d'ici maintenant que pour des objets, tels
que nous mmes cherchant toujours nous rifier, nous reconnatre dans des
catgories, nous comparer d'autres qui auraient – selon leurs propres
critres – russis pour nous considrer comme ayant chou, et croire
finalement des influences alors qu'il n'y a que des confluences etc.)
6 Enfin me considrant dans tout ces
jeux de relations (avec variantes et constantes ces dernires constituant l'axe
de repres de mon tre-l singulier etc.) quels signes sont proposs ma
Respons-abilit savoir de reconnatre l'Appel de ltre - le Bien, le
Beau et le Vrai - ou de m'en priver et me laisser croire que la Libert
(Freiheit) est identique aux choix (de marchs) de liberts (en kit) ?
7 Noublions pas enfin de distinguer dans
lOuvert de la Vrit (comme Dcouvrement) la privation du Bien que sont tous
les actes visant se librer de (limites, contraintes
naturelles) et la Libert (Eleuthera) qui nous est donn – en essence
– par ().
Alain R. GIRY 2016 - 2018
[1]
Noter
et cela une signification mathmatique : en crivant
lieu en inversant le u nous obtenons
n qui sont des oprateurs dans la thorie des ensembles
[2]
Le
mot Grec Anthropos diffre de Andros comme Homme, de
homme (sexe) est utilis ici pour dfinir le Mortel que nous
sommes en semblance de Dieu et ne sert nullement introduire une
autre, une anthropologie supplmentaire. Rappelons quil est
ncessaire, sinon urgent, dans lՎtat actuel du monde de bien insister sur le
fait quune socit qui en est venue devoir sՎtudier comme
objet de science pour se maintenir face un
chaos quelle a cr nest plus une Socit, nest que la preuve
de son impuissance etc.
[3]
Heidegger ayant trac ces chemins il
est conseill expressment aux hommes d'aujourd'hui, fascins mdiatiquement, soit
de l'tudier en universitaires forms pour ne pas comprendre, ne
pas rpondre lappel de die Sache selbst afin dՐtre rcompens
par lidologie dominante et devoir rduire le penseur, Heidegger un contexte
historique, l'hitlrisme, soit assumer de penser authentiquement.
[4]
FCM
= Fond Commun Mosaque et ces 3 manifestations Judasme, Christianisme, Islam
communment dsign comme religions du livre . A ces
3 monothismes jajoute le mono-athisme dEtat dont linvention remonte 1793
et que couronne le ver : lacisme etc.
[5]
CF.
Sur cette question de la domination de la technique et la cyberntique
Laffaire de la pense Martin Heidegger Edition T.E.R 1990
(p.17). Heidegger traite aussi question ladresse
dingnieurs dans
lopuscule, confrence Langue de Tradition & Langue Technique
Editions Lebeer – Hossmann, 1990) que nous ferons prcder de toute
vidence par Quappelle-t-on penser en se rappelant ceci :
de part sa nature (sa fonction) la
science ne pense pas . [6] Expression reprise Julius Evola dont on lira profit Chevauch le Tigre en se gardant de ce qui en affecte durement sa valeur pratique : son rejet du christianisme par un furieux paganisme
[7]
O
h signifie homme, f fonction P
psychologie, S Sociologie et B Biologie qui sont
toutes 3 plutt que des logiques des sociomtries,
psychomtries et biomtries . Formule qui est un pale rappel de la
dfinition – fort mal traduite dAristote, de lHomme comme animal
raisonnable (ou pourvu de raison, raison mis pour le Grec Logos) et qui se
passe allgrement de : Corps (me) – AME – ESPRIT etc.
[8]
Ce
surhomme – lhomme de cristal des nazis - un homme augment, pont entre
la bte et la machine trs loign de Nietzsche. [9] Gniteurs et non point Parents puisque demeurs au plan biologique etc. [10] Cf. De lessence de la vrit : Approche de lallgorie de la caverne et du Thtte de Platon M.H , Sur ce mot ros Cf. pp 241-242 Bibliothque de Philosophie, Editions NRF, 2001 [11] ou enclos infernal o la petite me oubliant quelle anime le corps se perd en lui et se barre laccs lme dispose et disponible pour lEsprit. [12] Le drglement systmatique de tous les sens doit tre entendu dabord potiquement (avant dՐtre tat altr de conscience etc.), au plan du Langage : sens comme direction et signification soit dans lՎcart irrparable entre Signifiant et signifi. Ce drglement est long, immense, raisonn , Arthur Rimbaud, uvres, p. 251)
[13]
Note : lunit pose la question des constantes car dans le
champ ouvert des possibles peut-il y avoir autre chose que des variations, des
diffrences dautant plus quon refusera – cas du relativisme radical -
tout point de repre ? La question du rapport variantes et constantes
(structures) entre un modle a priori (les essences husserliennes) et ses
manifestations, que lon retrouve dans la Smantique Structurale de A.J Greimas
qui, en mettant entre parenthses les variantes pour ne garder que les constantes
pour reconnatre ce qui est constant (rptition, comme dans lexprimentation
on ne considrera vrai que ce que lexprience peut rpter n fois) comme
structure ou au contraire confronter la structure et les variantes pour mettre
en vidence la spcificit d'un corpus analys : les constantes, la structure ne rattachant le corpus qu'
une "catgorie" textuelle. Le refus du jeu entre constantes et
variantes ou linsistance sur ce jeu nous met face un problme quasi
existentiel, si ce nest loxymore mme du tragique (au sens du
Baroque) de lexistence mme
|