METALOGIQUE.
Pour une autre monadologie

LIEN & LIEU [1]

Les prmices

 

A - L'homme n'accde la pleine dimension d'Anthropos [2] (Parltre – Dasein : tre le L (ou le LA, note de musique) de ltre) que  en Situation  dans / par l'Avnement ce qui ne peut s'effectuer hors de lImpens de la Philo-Sophia dans un rapport au Texte Grec [3] .

 

Le  Christ est un mot Grec ! doit tre port et arrach la brutalit du FCM [4] d'autant plus qu'aujourd'hui les modes de penser primitif et les barbaresques se sont rveills, rclams, ncessaires la domination de la technique (comme cyberntique [5] ) qui est de mme nature, aveugle comme la Volont comprise par Schopenhauer. Affaire anodine si l'Anthropos en majorit navait dj cd en  masses l'homme du ressentiment (lhomme des droits de lhomme). Un tel homme, le Dernier Homme mme nest plus pont entre la bte et l'Homme Ralis [6] (traduisons ainsi le  surhomme  de Nietzsche, de  Zarathoustra, pour ne pas chouer immdiatement sur les funestes rivages du darwinisme social ) puisque cet  homme  a choisi de se rduire une fonction h = f(P + S) / B [7] sur une ligne indfinie dite progressive un triste amalgame entre la thorie de lՎvolution telle quimagine par Darwin et la fureur historiciste consquence de la rvolution dite franaise : une volont deffacement de ce qui fut, au profit (sens littral conomique) de ce qui sera [8] et bien sr au mpris du prsent dans la Prsence : qui aime et se transmet etc.

 

B - Rappels ncessaires ou prsupposs de simple phnomnologie

 

1.  Lhomme ne peut tre lAnthropos sil demeure confin dans lespace ferm du fond commun mosaque (F.C.M) qui exige le retour sur le judasme promt par les protestantismes (la  Rforme ) et sil sengage partir de la dite  Renaissance  comme  homo humanus  rductible ce produit de trois  plans  : Psychologique, Sociologique et Biologique (le P.S.B).

2.  Il ne peut tre cet Anthropos (singulier) sil croit tre un strict produit, produit dune stricte  hrdit  biologique dans cette P.M.E ( Pre ,  Mre , Enfant) qui nest plus une Famille mais une dpendance de lEtat et y est soumise. Cette soumission empche toute Transmission.

3.  Ce qui dfinit lAnthropos singulier est son Enracinement tendu vers le Ciel

4.  Aussi ny a t-il pas vraiment dinfluences mais des confluences. Lenvironnement est un support, comme lhistoire (lhistorique vs. lHistorial), il nest pas fondateur. Ainsi, lauteur (contrairement aux dangereuses prtentions de Sainte-Beuve et ses trop nombreux successeurs) nexplique pas luvre, mais luvre explique, fait  (Grec :  poien ) lauteur.

5.  (Dans cet enclos de lenvironnement) LՐtre humain ne peut se saisir quen dfaut dՐtre puisque dans cette situation il reconnat quil na pas choisi de natre sans pouvoir mme reconnatre une responsabilit en ses gniteurs [9] . Etre libr de cette contingence est limpossible demande qui engendre tous les heurts et malheurs de cette existence. Pourtant lhomme daujourdhui demandera la science une science qui rvle lhomme quil est une  erreur , quil est un  hte indsirable  pour la (desse) raison sa libration. Nayant pas choisi de natre et ne pouvant trouver le rconfort dans un choix fait par lautre il doit encore payer en dcouvrant quil est en fait condamn mort Blessure incurable dans un temps de dtresse. Il est certain que, qui se satisfera de la rponse biologique la question  do viennent les enfants ?  sera libr du  pourquoi  qui hante tout existant – vraiment ex-istant - et qui exige rparation – une symbolisation. Seul le Pote fonde

6.  Lhomme nest pas un produit mais un Destin qui DOIT saccomplir, qui se dploie partir dune ncessit inconnue mais qui se retrouve dans chaque  acte . 

7.  Il ny a de  sens  (direction, orientation, signification, sensibilit) que pour lhomme qui est en lui-mme en question (en son tre) qute. Selon, la formule : (A)D W A (Cf. infra  Sur la formule du destin ) o D tient du Destin ou Dasein (ou prsence) et dune certaine faon de Dsir (dans le sens du mot  ros  encore utilis par Platon [10] ) il dcoule, sachant que D ne pouvant tre fonction de P.S.B, que : 

8.  Quoique je fasse tout ce que je fais sera  moi  ( rappelant que je ne suis (ce)  moi  quen rapport aux autres et ce, mme dans la solitude o tout me rappelle lautre etc.) Exemple : Quoique il marrive, que je voyage croyant me dpasser dans la dcouverte ou croyant pouvoir me retrouver, je ne deviendrais jamais que moi-mme. En fait on ne se dplace jamais que dans lespace propre (de nos possibles. Cf. Infra)

9.  Pourquoi alors chercher tre un autre puisquen fait ce sera toujours mon  dsespoir  de vouloir lՐtre ?

10.              Alors pourquoi chercher tre moi-mme (comme un autre, objet) lorsque moi-mme je le deviens  de moi-mme , toujours dj ?

11.              Cest en moi-mme (en tant quՐtre toujours en question et  dchir ) que je me transcende vers moi-mme (dans la formule ; je me fais partir de ce que jignore ou que je veux ignorer le (A) de la  formule  etc.), ce  moi-mme  relatif puisque Parltre je DOIS rpondre de ltre. 

12.              (vouloir) tre autrement que soi-mme cest  suspendre  le possible, cest crer de la  douleur  (vs souffrance comme  ouvrance ), un retard.

13.              D est un  Leib  et non point seulement Krper (corps cadavre [11] ) : il n y a aucune solution au  mal-aise  dans ce  Krper  qui est une construction, non ma constitution. Aucune cause de la maladie ne peut y tre trouv : seulement des effets ( un  virus  est un produit de la maladie qui sy sustente, et se maintient etc.). La mdecine joue ainsi deffet effet et dans ce sens, et de surcroit, est efficace relativement. 
Le renforcement des thrapies de plus en plus concentres sur le  Krper  correspond la perte poquale de lEidos (forme) ou de lEthos pour lAnthropos. La solution la maladie ne peut se trouver que dans la constitution existentielle singulire qui rpond de la Parole (langage potique [12] , mythos etc.).

14.              La maladie, lincapacit rvle lorgane et oublie la capacit qui fait lorgane. La maladie semble venir du monde, pourtant elle est mienne. Dj je la souffre. Elle me rappelle mes possibilits – mes limites - que je suis mortel. La maladie nest pas dans ce  corps . Je ly ai mise et la met. Et pourtant elle vient moi. Je ne dcide pas dՐtre malade et pourtant cette maladie est mienne ; je ne suis pas atteint dans telle ou telle capacit (organe) au hasard, a fait sens pour moi.

15.              La tristesse de ce ciel, nest pas dans ce ciel, dans le monde. Je ly mets. Et pourtant la tristesse vient moi. Je ne dcide pas dՐtre triste et pourtant cette tristesse est mienne.

16.              Le dsir. Je dsire x. X se drobe. Le dsir nest pas en  x , je ly mets et pourtant il vient moi. Je ne dcide pas de ce dsir qui est pourtant le mien. Mais  y  me dsire et je me drobe ce dsir et  y  ne trouve pas son dsir en moi, il ly met et pourtant il vient lui Dois-je conclure que ce  drapage  est mon mode du dsirer ou bien que je  dois  accepter cet  y  qui me dsire donc changer cet  x  que je dsire par ce  y  qui me dsire ? Le dsir qui nest pas un instinct est par essence, en quelque sorte, sans objet (captateur absolu)  x  devient objet dans son  drobement  comme je me crois objet pour  y  c'est--dire hors dsir dans un tre suspendu Il nous faut revenir la thorie du Phantasme (qui na rien voir avec les  fantasmes  exploits par un Freud et ses suites) telle que comprise depuis Platon etc. 

17.              Question de la  miennet de ce qui mՎchappe  ;

18.              Dans lamour drobant de Physis,
  chacun revient, par son Damon : Lien et Lieu
.
(Hraclite, fragments 123 et 119)

19.              Les solutions ne se trouvent ni dans la galaxie (un univers en expansion), ni dans la cellule ou latome, mais plutt dans le  rve  (lorsque celui-ci ne nous remet pas l  enclos infernal  lieu o lՉme se croit mue par le corps) en tant que je le rve non point en tant que je linterprte partir dune grille  symbolique  : le rve effectue lՎpoch du  monde objectif etc. Le  paysage  dans un rve est la fois un paysage propre du rve particulier qui se donne moi, et  mon  paysage. Il nest pas mis pour autre chose que lui-mme en tant quil est aussi moi-mme en lui   
 

20.              Do, il nexiste pas de mauvais objet en soi – mais le Mal existe, comme privation du Bien - pour un tre au monde. Il ny a donc pas pour notre formule quelque chose comme un non A absolu possible (puisquen tant que possible je peux exercer mon libre arbitre etc.) mme si nous ne considrons pas pour autant ce  monde  comme le meilleur des mondes possibles ; rien nest a sa place mais tout prend lieu dun lien etc. Il y a seulement le  refus  de ce quimpose, plaque la logique binaire qui refuse ce qui fait proprement lhumain, loxymore (le Tragique Baroque etc.) .

 

21.              A la formule (A)D W A correspond une dfinition prcise de la Tradition et de lInitiation Rien qui satisfasse notre vue courante o se joue le dangereux amalgame du spirituel et du psychologique ou qui, profitant de lEntgtterrung, propre lՎpoque, de la domination par des religions non initiatiques du F.C.M se propose comme initiation etc.

a) La Tradition : est ce qui soutient la reconnaissance de lՐtre l (notre incarnation – ou Propre Incarnationnel) dans sa constitution par et pour lEtre selon ses Epoques – non point les contingences historiques, les fameux consensus !

b) LInitiation : est ce qui en cet tre peut lintroduire reconnatre sa constitution dans lEtre   il renat sa dimension proprement humaine au del du plan biologique etc. Cette initiation est la Sainte Eucharistie.

 

22.              Cette double dfinition qui nen fait quune empche que nous puissions considrer des ordres  initiatiques  (socits secrtes ou  discrtes ) se poser comme dpositaires dune vrit rvle – il ny a quune Rvlation donne une fois pour toute et reue en chacun de nous etc.

Cette double dfinition nous invite reconsidrer les diffrences existant entre , par exemple,
 a) les  allgories  platoniciennes ( ligne ,  caverne ,  Er ,  Atlantide ),
b) les mandalas du Thdol et le Sat Cakra Nirupana,
c) le Yi King
d) la Divine Comdie du Dante qui les dpassent ou plutt les accomplit comme NSJC accomplit la Loi Ancienne,
et les reconsidrer non dun point de vue historique et gographique (donc ethnologique) ou comme des prtentions dun savoir vain que la fuite technique de lessence de lAnthropos encourage, mais rigoureusement comme rappel de notre Libert essentielle qui rside en (
) 

 

22 points qui peuvent se retrouver dans les 3 Moments (simultans) de ma recherche, cette qute de lEtre et saisis en ces 2 mots :

 

 

LIEU (Enracinement)

&

LIEN (Participation Terre - Ciel )

 


 

ARTICLE I-

La formule dite du Destin et sa complexit : (A)D tension vers A 

 

Prambule (ou rappel) : La formule comme telle : (A) D W  A'

1.  Les parenthses ne signifient rien d'autre que l "occultation" soi dun Destin que je peux accomplir ou reconnatre comme simple fatum.
Cette  occultation  - nul ne connat lheure de sa mort etc. - est fondamentale. Elle ne justifie pas pour autant le recours l'ignorance dun dterminisme gntique sens dbusquer le mystre, version moderne dun funeste fatalisme. . Nous pouvons nous demander, avec Ren Char :  Comment vivre sans inconnu devant soi ? 

2.  Le A contenu dans ces parenthses qui font "Epoch" est ce Mystre fondateur dont le D (Dasein) singulier est  porteur.

3.  Ce D (Dasein) est  la possibilit de toute "objectivation" mais est d'abord un pro-jet, (jet) au "monde" o  il peut se perdre en s'y interprtant ou se gagner en reconnaissant qu'il est pos par son pro-jet, tre ou sex-ister c.--d. sortir de a, la vie brute ou animalire)

4.  Ainsi A' sera "prime" justement parce qu'il est "rappel" ou "signe" de cet  ( A ) qui demeure fondateur et  fond poqualement par les parenthses. Il ne lui est pas semblable mais il le nomme. Exemple : si je suis dans cette rue de Paris, je n'y suis pas comme x ou y mais en tant que moi-mme, bien que cette rue est en soi. Cette rue sera-t-elle une rue que je dcouvre est nanmoins "ma" manire d'tre dans cette rue comme ailleurs. Cette manire d'tre dans cette rue n'est pas extrieure ma manire d'tre propre et l'intention qui m'a conduit dans cette rue est identique  une disposition propre qui en quelque sorte me la fait autant "rencontrer" qu'elle vient ma rencontre par cette disposition. En fait les choses et les tres que je rencontre viennent ma rencontre et il n' y a jamais rien d'arbitraire, jamais de hasard. Le hasard n'existe que dans la non-reconnaissance de l'identit de l'intention et de la disposition. Ainsi verrons nous qu' il n'y a pas proprement parler d'objet du dsir. L'objet est l'expression fig de ce qui me dispose rencontrer ce qui vient ma rencontre parce que j'y suis ainsi dispos "a priori". Le drapage se fait seulement sentir si je confond l'objet avec mon Dsir ... 

5.  Enfin le W (lire tension vers) signifie le mouvement du pro-jet qui peut tre dsir ou Ds-errance selon qu'il se pose par le monde ou se reconnat en lui-mme. Ce Dsir,  Ds-errance rend l'homme indpendant de toute "sexualit" dans le sens d'un instinct sexuel. Il pose des pulsions qui comme telles ont en effet toujours dj dpass l'instinctualit qui vise la seule survie d'une espce, en visant toujours quelque chose de plus vaste en tant "quՐtre-au-monde". Les pulsions participent d'un Tout que l'homme est en lui-mme, qu'il est sur le mode d'un accomplir.

N.B. Le "sexuel" ne peut ainsi tre isol du reste de son tre, mme s'il fera tout pour provoquer un tel isolement  pour replier indfiniment  le rationnel sur l'animal ... L'accs l'autre corporel dpend du Phantasme fondateur qui engage tout son tre comme pro-jet. Sur ce point Freud aura la fois tout compris et tout occult. Il a en effet reconnu la fonction fondatrice du Dsir reposant sur la structure fondamentale, le Phantasme compris totalement a priori, mais l'a aussitt repli sur une "thorie" de la sexualit dbouchant sur les erreurs encore plus monumentales et fatales comme la thorie politico-sexuelle reichienne, les pratiques dites "bionergtiques" drivs du pur behaviorisme – aujourdhui funestement repris par les techniques  comportementales et cognitives  trs apprcies par les dresseurs des animaux consommateurs..

 

Formule destinale 2.
Reprenons la formule (A) D
W  A' Nous devrons la complexifier ainsi. Ce qui est entre parenthses est un  ensemble  de potentialits (p) fini (ou ensemble fini de  possibles ) soit

(A [p.1, p.2, p.3 p.n ] )

Tandis que D qui est mis pour Dasein Configurateur de monde (in der Welt Sein, en tant que tel il tend vers lunit ou plutt le  reli ) cette Prsence singulire qui est mienne tout en mՎchappant sur fond de ce qui me devance (cest--dire Physis, note : F) est leffectuer dun choix (W) reconnu ou non en A

 

A tant lextrieur intrieur reflet de A et est donc lui aussi un ensemble fini non plus de possibles mais dactualisations de possibles. Nous avons alors A [p.1, p.2, p.3 p.n]  

La formule devient :

(A [p.1, p.2, p.3 p.n ] ) W A [p.1, p.2, p.3 n p.]  / F

un x p ne peut tre pos / reconnu que sil existe un a. x : il ny a pas de x a en dehors du  pro-jet  (choix) de D. Prcisons que D W est sur fond de F fonction de Lp (Le Langage potique ou Parole) qui a ouvert labme ou plutt le chiasme entre S/s. Notons que la barre est plus fondamentale que S et s car souffrance (souvrance) elle reprsente ce qui rend possible lՎmergence dune Chose (sans que la chose soit identique au mot etc.) soit 

 

D W f(p.l) / F

 

 

Notes : Il faudra bien sr pour mieux saisir la diffrence entre communication dialogique ou simple information le rapport entre un D (Dasein) et un autre D (Dasein) ou un ensemble de D (un groupe) sachant que Dx est diffrent, dune diffrence inalinable, de Dy sans devoir conclure une incommunicabilit radicale puisque la constitution de tout Dasein est dՐtre au monde, pour autrui etc. .

 

Il faudra encore prciser que le chiasme W est fonction de lEpoque (ou Aeon) o le Dasein est  l  de ltre sans que sa constitution propre sen trouve modifie etc.

La technique cherche  refermer  le chiasme et donc annihiler le Dasein croyant ainsi traverser le pont qui mne de la bte au surhomme etc.

 

 

 

 

A - Un ensemble fini de possibles dans un Univers qui infini ne peut tre compris comme Ensemble de tous les ensembles.

 

B - Se pose la question de lunit, de l'1 dont Dieu (pris comme pure extriorit, dont 1 = 1, 1 en miroir excluant la Trinit) tendrait occulter la possibilit ou l'impossibilit en, en prenant la place, cest le fameux  Lieu de lAutre  simple garant logique de Descartes etc. [13]  

 

C) D'autre part tout ensemble fini de possibles n'existe que dans ses rapports aux autres ensembles finis (de possibles) et ce dans cet Univers infini (qui peut tre compar l'infini contract de Nicolas de Cues.

 

Note : Tout ensemble fini de possible est ncessairement en rapport d'inclusion (par rapport d'autres) et peut possiblement trouver des points d'Union.

 

D) Tout ensemble fini de possibles (du fait qu'il est en relation d'autres ensembles dans cet Univers infini) peut ou ne peut pas reconnatre certains possibles.
Il se peut qu'il n'y ait pas de convergences (reconnues) et que l'on parle alors (et tort) d'influences. Il n'y a pas d'influences ou plutt il n'y en a uniquement sous le regard des autres dans les comparaissons que nous sommes tents de faire et qui nous posent toute sorte de (faux) problmes.

 

E) Il n'y a donc jamais d'chec proprement parler, mais seulement une Stimmung (Tonalit affective tenant de cette voix (Stimme) propre au Parltre que nous sommes en tant que humains, les Mortels) de dcalage, un malaise qui se situe du ct du Dsespoir de ne pas tre soi / de ne pas tre un autre etc. CF. Tableau ci-dessous :  

 

Le L et la PRESENCE TOTALE

Lhomme est esprit. Mais quest-ce que lesprit ? Cest le moi. Mais alors, le moi ? Le moi est un rapport se rapportant lui-mme, autrement dit, il est dans le rapport lorientation de ce rapport ; le moi nest pas le rapport, mais le retour sur lui-mme du rapport.

 

TROP de

 

MANQUE de

 

 

Fini

 

 

Infini

 

Infini

 

Fini

 

 

Ncessit

 

Possible

 

 

Possible

 

Ncessit

 

 

Temporel

 

Intemporel

 

 

Intemporel

 

Temporel

 

 

 

DEFI

 

FAIBLESSE

 

 

Ne pas tre soi-mme
Vouloir tre soi-mme
Vouloir tre un autre. Etc.

 

F) L'chec est le produit de la comparaison (avec un autre ou l'Autre) ou dans le refus. Il y a un rapport possible entre le refus (insistant) qu'est toute volont (fut-elle positive, le fameux homme volontaire, le triomphe de cette volont  qui d'1 puissance.


ARTICLE II - L'application du principe du Meilleur POSSIBLE

 

A) O il ne s'agit ni d'optimisme ni de pessimisme mais surtout pas de prdestination (fatalisme) mais d'une confrontation - Res-ponsable - au Rel qui est non mesurable per se. Dautant que le Rel provient des voies impntrables de    etc.

 

B) Tout ensemble fini (ainsi que dans tous leurs rapports entre ensembles finis) est ncessairement dpass par (Phusis) et ne devenant  comprhensible  que car quadrillage ou construction, par des dispositifs de capture dont la fiabilit sera toujours remise en question avec le temps (dans le temps de son utilisation) :

 

On recherchera toujours plus de prcision mais dans la logique du quadrillage donc un emboitement du plus grand vers le plus petit et ce indfiniment : ainsi dans l'atome (comme dans une constellation ou une cellule) il y a un noyau et dans le noyau etc. etc. sans que jamais la cause premire ne soit trouve ni trouvable. La pense causale (qui refuse de tenir compte de la Cause Premire tout en cherchant un  moteur  (re)construire) juge dpasse par les historiens de la science - est toujours agissante mme lorsqu'une autre logique s'est dj dessine et que le Rel imprdictible, sans mesure (ce que l'on peut prdire tient d'une construction  qu'on appellera ralit(s). Etc.) a toujours dj, de lui-mme, remis en question etc.  

 

C) Du Rel nous pouvons soit dgager des ralits ayant certes leur propre vrit (systme de rfrence) mais qui ne peuvent prtendre la Vrit qui elle nappartient au seul Rel. Nous pouvons donc et seulement dgager des "ralits" satisfaisant un domaine ponctuel (un domaine spcialis), soit reconnatre en toute situation le meilleur possible (seul signe du Rel pour notre finitude de Parltre).

 

Note :  

1 - la mthode scientifique est une erreur de la raison (pouvant se formuler ainsi :  Mythos - Logos = ratio) : a) cependant elle fait (ses) "preuves" (chaque fois qu'on l'invoque) par les "progrs" qu'elle a fait, fait et donc fera b) preuves dans quel sens ? c) progrs par rapport quoi ? (sinon pourquoi ? En gnral par rapport une utilit et le plus souvent, surtout aujourdhui en ce monde relch, pour "faciliter des tches ?" Etc.)  

2 - la mthode scientifique malgr ces  succs  demeure une erreur de la Raison (c.--d. de lIntelligence – sous entendu avec la Cration), elle est aussi rationnelle. Raison comme ratio est "objectivit" - mise l'arrt et en demeure de dire ce qui est d'une chose observe. Erreur de la raison c'est comme telle qu'elle a des effets pratiques – et fascinants -  qui d'une manire ou d'une autre satisfont une ralit reconnue par un groupe faisant "grand nombre"

3 - c'est uniquement cette "satisfaction" qui la justifie. La mthode scientifique ne "satisfait" pas au Rel. Lorsque le Rel se rappelle nous (et pas besoin d'une catastrophe dite cologique, dune belle centrale nuclaire englouties par un tsunami, pas besoin d'une "revanche" de la nature –  nature  mot rest indfini, tant que pens en latin ou bien pire encore cette nouvelle langue globale l'american english) la mthode scientifique montre qu'elle est autant trompeuse qu'un mythe (au sens non grec de lgende : elle est un mythe dont nous nous nourrissons contre le Rel jusqu'  ce sur-vivre virtuellement (hors des "possibles" propre notre finitude mais sans la dpasse).
 

4 - Que la mthode scientifique soit une erreur de la (petite) raison a t perue par les scientifiques vers la fin du 19 sicle et au dbut du 20 . Husserl dans sa Krisis, mais d'une manire plus immdiate, dans la science elle-mme par les Einstein et autres manipulateurs du quantique. Au dpart la mthode scientifique semble dboussole mais la mme logique demeure lorsqu'il s'agit d'application, fabrication de dispositif de capture, de machines de guerre. Leurs mises en question de la mthode est aussittt reprise par la mthode et quant son rapport au Rel elle demeure une erreur de la raison. Ralits construites pour se dfendre du Rel en fait rductible une conomie dominante en premire et dernire instance (telle est la Technique comme Ge-Stell)  

5 - la mthode scientifique est une erreur de la raison qui n'est plus que calcul pour construire des ralits exploitables. Rien dautre. Ralits alinantes d'autant que les moyens de productions chappent entirement ceux qui les fabriquent : ils sont alins par leur consommation seul but de production de la machine = capital (o communismes et libralismes font commercent pareillement). Ce qu'il y a de nouveau par rapport ce que pouvait dcrire et analyser Marx, c'est que plus personne (mme ceux qu'on imagine "gouvernant le monde") n'chappent la machine ils sont pris l'angoisse... De devoir se consommer eux-mmes (auto manducation).

6 - la raison pousse ses limites est... Le virtuel se prenant pour un Rel command. Le virtuel n'est qu'un systme de gestion de tout rduit des "donnes" (une rification globale) mais ds lors "the ghost is in the machine" et un enfant peut d'un coup de d dtraquer ce systme (qui n'est qu'un jouet : le virtuel est un produit de la thorie du jeu et un driv direct des jeux avec les drogues : Leary certes mais autant le plus ignoble Laborie, son loge de la fuite et sa drogue du bonheur euthanasique... tout ce qui peut tre rapport au  Principe Mengele .  

 

7 - Si un enfant peut se prendre pour le temps - tre le maitre du chronomtre, l'homme qui raisonne proprement c.--d. retrouve le Mythos antrieur au Logos et donc s'est sorti de l'Epos (pope, mythes et lgendes au sens ordinaire qui rduit tout ce qui n'est pas arraisonnable pures fictions, l'imaginaire, illusions et songes) si l'homme se reprend la Parole comme Parltre le Rel le rappelle ncessairement son Ordre qui est la fois Beaut et Vrit (sens du mot cosmos mot que l'on retrouve pour maquiller en rel les vulgaires ralits, constructions conomiques dans le mot cosmtique) et donc nous rend bien notre essence : d'tre l'Intranquille (CF. dfinition Sophocle et reprise par Pessoa) certes mais ainsi dispos par et pour ()

 

D) le Rel ne peut que nous chapper

Aussi, pour demeurer aveugles et sourds mais cependant fort bavards, mettrons nous le plus souvent Dieu la place la plus extrieure possible (comme dans le judasme et sa forme primitive l'islam) toujours jouant dune double contrainte Rcompense / Punition ou de la manire la plus intrieure et dissolvante possible comme dans la pense extrme orientale en gnrale conduisant la ngation de toute singularit de l'Anthropos : le mourir en pleine conscience, la notion mme de conscience (ou sur-conscience) sont des symptmes clairs d'un refus de penser l'tre-le-l de l'tre - une autre manire de se tenir dans loubli de l'tre, le rejet de ()  etc. Il revient l'Hesprien (lhomme dOccident, lHomme Chrtien, plus exactement Catholique) de co-natre au Rel d'tre donc Res-ponsable cest--dire de rpondre l'Appel de l'tre, daccepter le Rel dans son imprdictibilit. Ce qui ne va pas sans Sorge mais lorsque celle-ci est assume permet le Saut Qualitatif et la reconnaissance (possible) de la konoia entre soi et le cosmos : c'est l'extase ou plus exactement la reconnaissance de soi en toute singularit  (et non fusionnelle) dans la Prsence Totale. (CF. Louis Lavelle)  

 

E) La Respons-abilit l'Appel de l'tre en notre singularit une tche certes difficile – difficile de ne pas faire tours, retours et dtours confondus lՐtre du Temps - mais conforme notre essence de Parltre, notre Intranquillit, dՐtre sans Abri (Res-ponsable) dans le Rel. Cette responsabilit noble peut se prsenter comme une saisie des meilleurs possibles en toute situation (dans le Site de ltre) :

 

Application du principe du  Meilleur Possible 

1 Considrant que l'tat du monde dans lequel nous sommes est le meilleur possible quels signes nous sont donns d'entendre ou de ne pas entendre ? 

2 Considrant que chaque tat, nation, socit ou dis-socit, que chaque pays dans leurs relations les uns avec les autres comme tant le meilleur possible, quels signes nous sont donns dentendre ou ne pas entendre ? 

 

3 Considrant notre pays sa situation comme tant la meilleure possible quels signes nous sont donns dentendre ou ne pas entendre ?

4 Considrant chaque personne, groupes, familles dans leurs relations les uns aux autres comme les meilleurs possibles quels signes nous sont donns dentendre ou ne pas entendre ?

5 Considrant enfin ma propre situation dans son "l" (il n'y a d'ici maintenant que pour des objets, tels que nous mmes cherchant toujours nous rifier, nous reconnatre dans des catgories, nous comparer d'autres qui auraient – selon leurs propres critres – russis pour nous considrer comme ayant chou, et croire finalement des influences alors qu'il n'y a que des confluences etc.)

 

6 Enfin me considrant dans tout ces jeux de relations (avec variantes et constantes ces dernires constituant l'axe de repres de mon tre-l singulier etc.) quels signes sont proposs ma Respons-abilit  savoir de reconnatre l'Appel de ltre - le Bien, le Beau et le Vrai - ou de m'en priver et me laisser croire que la Libert (Freiheit) est identique aux choix (de marchs) de liberts (en kit) ?

 

7 Noublions pas enfin de distinguer dans lOuvert de la Vrit (comme Dcouvrement) la privation du Bien que sont tous les actes visant  se librer de  (limites, contraintes naturelles) et la Libert (Eleuthera) qui nous est donn – en essence – par ().

 

 

Alain R. GIRY 2016 - 2018

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[1] Noter et cela une signification  mathmatique  : en crivant  lieu  en inversant le  u  nous obtenons  n  qui sont des oprateurs dans la thorie des ensembles

[2] Le mot Grec  Anthropos  diffre de  Andros  comme Homme, de homme (sexe) est utilis ici pour dfinir le  Mortel  que nous sommes en  semblance de Dieu  et ne sert nullement introduire une autre, une  anthropologie  supplmentaire. Rappelons quil est ncessaire, sinon urgent, dans lՎtat actuel du monde de bien insister sur le fait quune socit qui en est venue devoir sՎtudier comme  objet  de  science  pour se maintenir face un  chaos  quelle a cr nest plus une Socit, nest que la preuve de son impuissance etc.

[3] Heidegger ayant trac ces chemins il est conseill expressment aux hommes d'aujourd'hui, fascins mdiatiquement, soit de l'tudier en  universitaires  forms pour ne pas comprendre, ne pas rpondre lappel de  die Sache selbst  afin dՐtre rcompens par lidologie dominante et devoir rduire le penseur, Heidegger un contexte historique, l'hitlrisme, soit assumer de penser authentiquement.
Hitler cette figure obsdante qui sert occulter ce que lhitlrisme, le nazisme oprent vif de la chair de l'homme dit postmoderne. C'est en effet aujourd'hui que luf du serpent nourri par le nazisme (en rsonnance au bolchevisme, divers communismes et au plus insidieux amricanisme) se dveloppe : eugnisme, euthanasie, manipulations gntiques etc. Est-ce un hasard que l'Amrique fasse si bruyamment le commerce de tout cela ?

[4] FCM = Fond Commun Mosaque et ces 3 manifestations Judasme, Christianisme, Islam communment dsign comme  religions du livre . A ces 3 monothismes jajoute le mono-athisme dEtat dont linvention remonte 1793 et que couronne le ver : lacisme etc.

[5] CF. Sur cette question de la domination de la technique et la cyberntique  Laffaire de la pense  Martin Heidegger Edition T.E.R 1990 (p.17). Heidegger traite aussi question   ladresse dingnieurs   dans lopuscule, confrence  Langue de Tradition & Langue Technique  Editions Lebeer – Hossmann, 1990) que nous ferons prcder de toute vidence par  Quappelle-t-on penser  en se rappelant ceci : de part sa nature (sa fonction)  la science ne pense pas .

[6] Expression reprise Julius Evola dont on lira profit  Chevauch le Tigre  en se gardant de ce qui en affecte durement sa valeur pratique : son rejet du christianisme par un furieux paganisme

[7] O  h  signifie homme,  f  fonction  P  psychologie,  S  Sociologie et  B  Biologie qui sont toutes 3 plutt que des  logiques  des  sociomtries, psychomtries et biomtries  . Formule qui est un pale rappel de la dfinition – fort mal traduite dAristote, de lHomme comme animal raisonnable (ou pourvu de raison, raison mis pour le Grec Logos) et qui se passe allgrement de : Corps (me) – AME – ESPRIT etc.

[8] Ce surhomme – lhomme de cristal des nazis - un homme augment, pont entre la bte et la machine trs loign de Nietzsche.

[9]  Gniteurs  et non point  Parents  puisque demeurs au plan biologique etc.

[10] Cf.  De lessence de la vrit : Approche de lallgorie de la caverne et du Thtte de Platon  M.H , Sur ce mot  ros  Cf. pp 241-242  Bibliothque de Philosophie, Editions NRF, 2001

[11] ou  enclos infernal  o la  petite me  oubliant quelle anime le corps se perd en lui et se barre laccs lme dispose et disponible pour lEsprit.

[12] Le drglement systmatique de  tous les sens  doit tre entendu dabord potiquement (avant dՐtre  tat altr de conscience  etc.), au plan du Langage : sens comme direction et signification soit dans lՎcart irrparable entre Signifiant et signifi. Ce drglement est  long, immense, raisonn , Arthur Rimbaud, uvres, p. 251)

[13] Note : lunit  pose la question des  constantes  car dans le champ ouvert des possibles peut-il y avoir autre chose que des variations, des diffrences dautant plus quon refusera – cas du relativisme radical - tout point de repre ? La question du rapport  variantes  et  constantes  (structures) entre un modle a priori (les essences husserliennes) et ses manifestations, que lon retrouve dans la Smantique Structurale de A.J Greimas qui, en mettant entre parenthses les variantes pour ne garder que les constantes pour reconnatre ce qui est constant (rptition, comme dans lexprimentation on ne considrera vrai que ce que lexprience peut rpter n fois) comme structure ou au contraire confronter la structure et les variantes pour mettre en vidence la spcificit d'un corpus analys :  les constantes, la structure ne rattachant le corpus qu' une "catgorie" textuelle. Le refus du jeu entre constantes et variantes ou linsistance sur ce jeu nous met face un problme quasi existentiel, si ce nest loxymore mme du  tragique  (au sens du Baroque) de lexistence mme