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Lorsque Gurnemanz au 1er acte du Parsifal de R. Wagner demande à Parsifal
son nom, ce dernier répond : Ich hatte viele, doch weiß ich ihrer
keinen mehr. Il ne se souvient que du nom de sa mère "Ich hab' eine Mutter
Herzeleide sie heißt.
Au second acte Kundry le nomme, "Parsifal" .Il s'étonne, croit se
souvenir : "So nannte träumend mich einst die Mutter"
Elle précise :
So rief als in arab’schem Land er verschied /dein Vater Gamuret dem Sohne
zu / den er, im Mutterschoss verschlossen /mit diesem Namen sterbend grüßte.
C’est donc au nom du père qu’il se nomme Parsifal.
Kundry relate recueille le nom de la bouche du père mourant. Le rapporte à la
mère puis au fils. Elle nomme en errant, dés-irante, elle est la mère de
Parsifal. Elle se défend, plus qu'il ne se défendra lui-même à grands cris
cependant d'en être la maîtresse (la mise en scène de Syberberg n’imagera
rien d'autre – Cf. mon article).Recevant son nom Parsifal prend consistance
d'être. Il se réalise en déployant les sens de son Nom. La psychanalyse ne
déloge pas ce parcours mythique mais le répète, le restreint peut-être, sous
la plume de F.Dolto; "Alors que le prénom est symbolique du sujet
par-delà la mort le nom, lui, est symbolique de la castration du désir
incestueux, signifie la filiation, qui d'un sujet indissocié de son corps, fait
l'objet représentatif d'une lignée que tout être humain est aussi pour lui et
pour autrui" .
Le Nom apporte le langage au corps. Le langage, dans lequel avant même sa
naissance l'enfant est baigné, tresse (allusion aux tressages des Nornes,
figures du Destin) l'histoire du sujet. En le nommant il l'origine et barre
strictement l'accès, désormais poésie pure ou simple folie, à l'être s'originant
de lui-même. La nomination, ainsi comprise, exclut d'une certaine manière le
problème de l'origine, elle l'engage, y met ce point finale;le sujet s'inscrit
dans l'histoire de sa ligne -il s'efface en devenant familier. II n'a pas
d'origine hors du cercle familial, Mais en même temps, cet acte nominal,
dépassant largement les limites de l'Etat Civil, est son introduction au monde.
Il a une valeur initiatique dans le sens où notre existence est intimement
liée à la passe du Nom. Qui rate son nom, rate, en quelque sorte, sa vie.
Toute l'aventure Lovecraft se joue dans cette passe. Il signe Howard Phillips.
Il signe du nom de la mère ,de cette mère qui démarque ou dégriffe le père,
en fait le solde. Lovecraft, le nom du père, il ne veut pas en entendre parler.
Deviendra-t-il le monstre, l’Autre-Dieu de son texte, de ses écrits ?
Nyarlathotep, Azathoth = lovecraft "whose name no lips dare speak aloud"
ou encore « whose name no Philled - LIPS dare speak aloud ». Ce qui
opère, c'est le nom de la mère. Au nom de la mère, Howard est un love /craft.
Le triangle des initiales l'étrangle:
P(hillips) Mère
L (ovecraft) Père H(oward)Fils
Outre qu'elle crie « Howard, Coward ! » elle souligne les risques
de filiation; tel père, tel fils. Love : on n’en connaît que trop les
sens, les suites synonymiques, les fuites analogiques et antinomiques(love vs.
hate) – les lectures anatomiques. On sait ce qui en, anglais se joue entre
love et like, comment like est une atténuation de love et désigne aussi le
semblable alike, like, likeness. Avec CRAFT la chose est plus complexe, plus tricky.
Le craft nous trompe, il ruse.
CRAFT; skill ; ingenuity ; dexterity. 2. skill or art applied to bad purposes ;cunning
;deceit; guile. 3 .an art, trade, or occupation requiring special skill, esp.
manual skill ; a handycraft. 4. members of a trade or profession collectively ;
a guild . 5.(construed as pl) boats, ships, and vessel collectively. 6. a single
ship. 7. aircraft collectively 8. a single aircraft. Love/craft, une ruse
d'amour, une ruse avec l'amour;tromper l'amour s'en détourner, être trompé
par l'amour. Lovecraft ou Howard est convié /sommé de prendre destin, de
s'embarquer et d’être à la fois mener en bateau tout en conduisant sa
barque. Lovecraft s'écrirait-il B(I)AISE ?
Ainsi ne manque-t-il pas d'une certaine adresse pour nous faire croire,~
nous-lecteurs innocents, qu'il nous écrit des « gothic fictions »
alors qu'il nous appelle ( nous-analystes ) J (ou) qu'il désespère.
Il ne manque pas d'adresse.
Il suggère qu'il se détourne (de) lui-même de ce qu'il (se) demande
Il nous maintient à distance de ce qu'il cherche, son Heim en nous
donnant à lire une certaine Unheimlichkeit ( produire une (in)certaine
peur de l'Unknown, l'Inconnu, pour nous induire à faire l'article avec
lui d'un « supernatural horror in litterature » cet article
qu'il nous écrit en 1926-27.) Il nous demande d'oublier qu'il chercha auprès
de cet Unknown l'adresse de son être, avant de nous abandonner au doute
concernant une lettre "in the moon-light" et de se dérober finalement
à l'intérieur du "rêve" , dans ses terres imaginaires de Celephais
-pour ne saisir que l'Exemplaire.
L'ordre ne saurait être chronologique. Il ne suit guère l'ordre de composition
des textes. S'agirait-il plutôt de synchronicité ? Synchronicité sonne plus
juste.
Chaque moment se rassemblant dans l'acte même d'écrire. Il se confie à
l'écrire pour, à la fois dérober et mettre en évidence son désespoir. Le
désespoir d'être déplace de son être . La clef se dérobe. Révélée, elle
est aussitôt disposée à n'être que mensonge.
Elle est mise dans la bouche de Nyarlathotep, parole vaine, parole du Chaos
Rampant, ou prise au pied de la lettre par un certain Kuranes, parole magique
réalisant douloureusement le rêve « Celephais ».
D’une manière ou l’autre, il se trouve privé de la jouissance. De cette
jouissance simple ; la jouissance du lieu (de l’être).
(TABLEAU A).
D'un "For know you that your gold and marble city is only the sum of
what you have seen and loved in youth" ouvrant les perspectives du
paysage d'être, il passe, aux passe-passes des tours de la "clef
d'argent" "...that...would help him unlock the gates of his lost
boyhood" (Through the gates of the silver key) au labyrinthe sans
perspective "prismatic vista" d'un délire. L'appropriation de l’enfance
c'est-à-dire des paysages ou lieux où l'enfant se choisit et échappe aux
lieux aménagés en vue de l'enfance standard par les éducateurs est retenue.
Il ne parvient pas à dénouer la métaphore familiale. « Phillips »
retient « Howard » dans « Lovecraft ». Ce qui
discrètement invalidait un Freud deviendrait une preuve de ce même discours
freudien qui n'entendait pas libérer l'enfance de l'emprise du roman familial
aussi simplement. Lovecraft se retrouve aussitôt en famille. Reprochant à
Freud son symbolisme puérile, il ne s'en trouverait pas moins pris au même
aveuglement, atteint de sexité. Avec un Freud il se dé-corps réfute la
possibilité (qu’il s’était donné) d’un paysage où l'enfant est
toujours déjà à l'insu du discours parental avec le Langage, avec lui-même.
Mais malgré lui il indique ces paysages où la métaphore familiale ne
fonctionne plus sinon à titre allégorique. Qu’il indique l'élasticité du
lieu et la faiblesse des maillons tressés par la résistance du milieu. Il
l'indique en se faisant monstre, une peau de monstre d'une élasticité
redoutable (C. infra La griffe monstrueuse).Mais il rate sa peau. Et un Freud
lui fait la peau. Mais encore il résiste. Il nous jouera des tours, il nous
glissera des mains. "To place again" ne signifie pas revenir
sur une enfance perdue , revenir vers les douceurs évanouies de la dépendance
familiale (maternelle).Il indique le rejaillissement du corps propre avec
l'élasticité de son désir et de sa parole avec un monde en permanente
extension ou simplement extensible. L'élasticité du milieu matriciel et sa
liquidité ne serviraient donc guère plus que d'aide ou support métaphorique.
Nul désir de retour à la "vie intra-utérine est véritablement en jeu.
Un tel retour ne peut être voulu que par la résistance de la métaphore
familiale qui, s'imposant, jette l'enfant dans un monde sec, contingent. Seule
1a résistance de cette métaphore parvient à voiler la continuité pulsative
des "mondes",refusant ainsi de saisir la naissance comme le passage
d'une matrice restreinte à une matrice plus vaste l’élasticité liquide est
remplacée par l'élasticité du corps langageant. Elle seule retient le langage
dans la solidité supposé d'un réel rationnel, insiste sur l'impossible. Elle
seule échoue sans cesse. Même si elle réussit à écarteler le sujet,
l'élasticité gagne toujours sur la rigidité. L’Inconscient coûte que
coûte ramène le desêtre à l'être, aux lieux de la jouissance. A ne rien
s'avoir, l'inconscient com-prend ou co-naît que si l'existence n'avait pas de
sens il n'y aurait guère d'existence possible. L’Inconscient ne s'oriente
pas sur la pulsion de mort, ne s'oriente pas sur une fiction... Il peut toujours
jouer avec elle. Aussi un HPL y insiste, un autre s'en départit.
Howard se faufile, s'enmonstre. Mais s'enfamille encorps,
pour retrouver un Howard tel qu'il jouissait avec sa parole et son corps propre
nous aurons certes à nous débarrasser ou bien déjouer le puzzle biographique
où il s’in-forme. Nous ne pourrons hélas l'empêcher de dévaster la
beauté, en laissant mourir Kalos (Cf. The Tree) et réduire la Grèce, où il
essayait de reprendre corps sculpté, une statue de Tyche en compétition avec
son ami Musides" (Cf The Tree livré aux ruines de The Nameless City,
hantées par le Crawling Chaos; le dé-corps victorien de la Nouvelle
Angleterre.
Ce n'est plus notre à faire.
6. Les initiales H.P.L.
Le nom de Lovecraft demeurent familiers inscrits sépulcralement sur des
couvertures de livres offerts aux lectures anonymes. ais Lovecraft n'est plus
ici. Il a rêve son nom à Celephais un lieu imaginaire mais capital, halte de
la Dream-Quest mais aussi une short story. Une entente;
Celephais sur les bords de l'Oukranos';
Ce + Le + Pha + Is = ce + pha + le = Kephale ( grec; tête)
pha + le + is = phallus
+ pha ;de phanein apparaître - phéo, lumière.
Oukranos = ouranos + kronos
Arimé à ce lieu "programmatique HPL perd ses initiales, il se rêve un
autre nom ; Kuranes. Tout un programme que nous devons entendre avec Celephais
Oukranos ;
oukranos + ur +a + nes = kura
cura (nes);cura (Latin; souci traduit en Anglais par " care " ) = cure
= care (Anglais; soin, to take care prendre soin = kranes + kronos.
la temporalité du programme nominal temporalise une cure inquiète du désir.
Kuranes installe Lovecraft dans la croyance [111] ce que la castration (ici,
double castration de Ouranos/Kronos) opérée dans le réel permet d'atteindre
l'autre côté du désir, la jouissance. Ce guérir du désir c'est atteindre à
la quiétude de l'être. En fait c'est simplement biaiser. Car quoique nous
fassions nous sommes toujours déjà parlêtre ;entre, nous n'avons pas à nous
dé-doubler (ce qui est précisément le sens de la jouissance pour nous
êtres-parlants, l'animalité demeure une hypothèse). Kuranes se sera donc pas
la nominalisation de la jouissance HPL, un HPL jouissant. Pas plus que Carter
(dans la Dream-quest) Kuranes ne réalise ses désirs. Ils demeurent de simples
traces, des effets d'écriture. D'une écriture qui se voudrait cure mais qui
n'écrivant à personne ne peut dialoguer, créer des effets d'interprétation
(des effets analytiques) Lovecraft écrit au sujet de quelque "un" (un
Kuranes par exemple) pour qui écrire n'est qu'une passe amoureuse; quelqu'un
qui y continue d'aimer son délire comme soi-même (c'est-à-dire effaçant le
désir de l'autre s'interdit l'accès au corps propre, reste donc dans le
négatif du narcissisme). HPL écrivant sur Kuranes échappe à ce qui prend
possession de ce dernier;la psychose. HPL choisit d'écrire /Kuranes choisit la
psychose, pour lui il n'y a plus de différence, il n'y a plus d'autre, mais
pourtant il y a toujours la souffrance.
"He did not care for the ways of the people about him, but prefered to
dream and write of his dreams". Il rêve, il écrit (retranscrit) ses
rêves. Kuranes est encore proche de Lovecraft ou d'un Freud. Cependant il
n'écrit pas [112] vraiment pour des lecteurs. Aussi il ne s'étonne pas
vraiment que "What he wrote was laughed at by those he showed it"
Il ne continuera pas d'écrire "...after a time he kept his writings to
himself and finally ceased to write".
Kuranes ne désire qu'une chose rêver. L'écrire doit prolonger l'état de
rêve. Il demande l'impossible ; l'écrire ne laisse rien d'autre que des
traces, des empreintes...pour prolonger l'état de rêve, il doit avoir recours
à la drogue. Kuranes se sépare ici de HPL. Mais en même temps HPL est
l'écrire de Kuranes. Ils reste solidaires l'un de l'autre. On ne peut imaginer
ce récit à première personne; il s'arrêterait des l'instant ou Kuranes,
cesserait d'écrire. II n'y aurait pas d'histoire. On se demandera cependant ou
HPL peut bien prendre son point de vue pour suivre ainsi Kuranes.
Carter (Dream-Quest) l'a connu en rêve. Ils se sont rencontrés dans les terres
du rêve; le point de vue de HPL. Chaque "personnage" lovecraftien est
en quelque sorte l'expression d'un rapport particulier au rêve, règle le
rapport du rêver et de l'écrire qu'est l'écrire - signer de HPL. Ecrire
s'adresse à l'autre, à des lecteurs. Lorsque j'écris, j' écris toujours en
vue d' être lu', cet "en vue d'être lu" travaille, corrige les
brouillons ,me prévient de retranscrire simplement ce qui me vient à l'esprit.
Ecrire constitue un rapport pratique à l'autre ,entraîne mon
être-avec-autrui, le démontre sans cesse.
Ecrivant je donne à lire mon être-avec- autrui et en même temps, 'je m'engage
avec autrui.
Rêver ne s'adresse qu' à moi-même et moi-même comme autre. L'autre n'y est
impliqué qu'en tant que cette implication me nomme, que je m'y nomme. Le rêve
ne s'adresse pas à un [113] autre particulier;il m'inscrit, moi comme un autre,
dans !'mon" système de relations. Jamais le rêve (sa grammaire) ne
produit un récit. L'articulation des contenus du rêve par rapport à la
logique du récit est strictement a-grammaticale. Elle rompt la logique commune
de l'action/décision en ne l'imitant pas. En décalant l'imitation de ce qui se
prétend réel, elle n'infirme ni affirme cependant rien d'autre qu'une certaine
différence; elle n'est pas en elle-même une poétique Pour être poème le
rêve doit être symbolisé, imager les mots les rendre au Langage comme tel -
ce qui suppose une élaboration supplémentaire. Sans cela le rêve demeure une
affaire privée entre les divers instances psychiques du rêveur, la
"solution" détachée d'un problème non-explicitement posé; la
constitution existentielle elle-même. En ce sens le rêve nécessite toujours
une interprétation; être relancé vers l'autre.
Sans retour on n'écrit pas un rêve, on en rêve.
Notre HPL recourra donc à l'artifice voulant coûte que coûte maintenir l'
impossible " écrire-rêver ". L'artifice est simple, il décroche le
rêve de l'existence. Le rêve est une autre existence, un autre plan : "I
cannot doubt that man when lost to terrestrial consciousness, is indeed
sejourning in another and uncorporeal life of far different nature from the life
we know, and of which only the slightest and most indistinct memories linger
after waking!' Beyond the wall of sleep. Le rêve risque toujours de devenir la
véritable existence.
[114]Une véritable existence toujours manquée. Dans les terres du rêve
notre Kuranes désespère. Mort au monde de la veille, il ne peut y revenir. Il
est prisonnier du rêve et rêve de s'éveiller , à nouveau. Regnant
alternativement dans son palais de cristal ou dans son palais de nuage, Roi
d'Ooth-Nargai. « It seemed that he could no more find content in those
places, but had formed a mighty longing for the English cliffs and downlands of
his boyhood (...) He could not go back to these things in the waking world
because his body was dead; but he had done the next best thing and dreamed a
small tract of countryside » Dream-Quest.
L'écart entre les deux mondes, l'ici-bas et l'au-delà (ou l'ailleurs),n'est
pas résolu. Ce qui était l'au-delà devient ici-bas et réciproquement ce qui
était ici-bas devient au-delà. Tant que nous demeurons avec des histoires
d'enfance cela se comprend " là où c'était il ne peut advenir "(ou
plutôt revenir). L'enfance n'est pas un rêve.
HPL à Celephais, HPL dans la Dream-Quest vit l'alternative, le jeu dialectique
des deux mondes. Le réglage entre écriture et rêve est en mouvement, est mis
en mouvement par un désir d'enfance. Le décrochage n'est pas encore complet,
figé. Dans la Dream-Quest Kuranes met en garde Carter en cherchant l'enfance
dans l'autre plan, au plan du rêve, il risque tout simplement d'être mis en
souffrance. L'entre n'ouvre pas les perspectives, il se ferme ici en un ( )
s'accentue à mesure que rêver-ecrire cesse d'être réglé par le désir
d'enfance, se dérègle en se solidifiant. Ainsi dans la plupart des nouvelles
de HPL l'Autre monde envahit l'ici-bas qui peut être relaté par un [115] ou
des témoins oculaires (The Case of Charles Dexter Ward, At the Mountains of
Madness, The colour out of space etc. ) par un témoin entraîné vers cet
au-delà, le plus souvent malgré lui.
Parfois encore l'écart se resserre, l'au-delà possède le corps d'une personne
de l'ici-bas.
Désormais le rêve cède la place au cauchemar, l'écart entre les deux :plans
figure la distance du "je" dans le cauchemar; il se voit pris et ne
peut se reprendre. Il est enlevé. Il n' est :pas ravi. Ce qui lui échappe (a),
l'inconscient, est objectivé, nommé, identifié. Il se voit enlevé. Et
d'abord un je regarde le je-autre, met en re-garde le paysage ; "Three
times Randolph Carter dreamed of the marvellous sunset city and three times was
he snatched away while still he paused on the high terrace above it"
Dream-Quest.
Ecrire (rêver) sera encore réduire la distance.
Dans le fragment intitulé The Thing the Moon Light quelqu'un a cessé
d'écrire, rassemble un texte qu'un illettré, Morgan, signe du Rom de la
"chose" qui jadis était Howard Phillips et s'adresse à
Lovecraft ; "Morgan is not a literary man; in fact he cannot speak
English with any degree of coherency. That is what makes wonder about the words
he wrote, though others have laughed. Suddenly an unconquerable urge to write
came over him, and taking pen in hand he wrote the following; my name is Howard
Phillips. I live at 66 College street, in Providence ,Rhode Island. .."
Adresse réelle de HPL [116] Il y pivote, s'y adresse - la hante.
A. ( La main de ) Morgan . ECRIT
B. POUR ce qui fut Howard Phillips ICI-bas
Mais n'est plus que cette chose (mindless, voiceless;
un monstre, Cf. infra Chapitre IV) entée sur l'autre plan.
C. UNE LETTRE, un écrit,
D. LOVECRAFT
Le quadrille danse macabrement la signature au complet. Il exclut le lecteur,
l'interlocuteur. La lettre demande son dû. Le corps amorphe de la chose (= H.P)
demande sa forme, son âme (= L). Mais voilà, la lettre laisse " L "
" voiceless ", pétrifié, sans VOIX.
L. est aussi une chose et adresse sa demande à H.P , d'être son âme.
Il est le "tramp" dont le corps est rejeté par les vagues contre les
rochers d'Innsmouth, ici-bas, tandis que sur l'autre plan , Kuranes règne...
"He reigns there still, and will reign happily for ever, though below the
cliffs at Innsmouth the channel tides played mockingly with the body of a tramp
who stumbled through the half-deserted village at dawn..."
H.P est la chose privée de langage, de voix, est le corps abandonné du
tramp. Jeté, rejeté de Phillips en Lovecraft, de Lovecraft en Phillips Howard
est-il le reste tiraillé d'un choix branlant, qui adresse en appel au
lecteur-analyte, la gothic-fiction déplace, replace le sujet d'un roman
familial. Indéfiniment, apparemment HPL aura écrit, joué au puzzle familial,
aura [117] essayé d'ouvrir le coffret mystérieux qui contient le secret
familial; l'accès au nom du père. Toujours il en manquera, de justesse,
l'accès en croyant que le coffret c'est le rêve comme autre plan et le lieu de
l'interprétation du rêve ,sa relance vers l'autre ; la communication. Il ne
communique pas car il reste dans l'ordre familial des initiales;la parole de la
mère Phillips interdit , le nom du père Lovecraft, le rature. Howard biaise,
n'accède pas à la mesure de la signature, les variantes phonétiques infinies,
sa poétique, il demeure en-mèré, il désespère. Désormais le paysage est
impossible; encerclé ,enfamillé il laisse un coffret ; "In the
car they found the hideously carved box of fragrant wood, and the parchment
which no man could read" Through the Gates of the Silver Key.
Mais pour ouvrir le coffret qui l'engouffre, la boite de Pandore d'un rêve
compris comme autre-plan, il prend la clef "The silver key was
gone..." Il veut ouvrir les portes successives
"that bar our free march down the mighty corridors of space and time to the
very Border which no man has crossed..." (idem). Il se perd. Il est pris au
désespoir d'être soi-même. il désire être un autre. Autre il se
re-garde...dans le cauchemar. Il perd la foi en l'être. Faute de pouvoir errer,
il se pend au desêtre de ne pouvoir être ce qu'il était. L'enfance réfute le
paysage qu'elle contenait; la potentialité du paysage est remise à la
nécessité de l'enfance, du passé qu'il ne peut être. Désormais le passe
tord l'écrire, il dé-lire. L'In-connu confond l'Echappée (L'Inconscient) qui
[118] la retient pour l'y enlever. Le lecteur commun est enlevé. Seul
l'analyste désormais peut dénouer l'écheveau ;revenir de la gothic-fiction
qui retient ce qui échappe, l'Objective au(x) lieu(x)de jouissance qu'elle
recèle, interdit. Il revient à la Dream-Quest, à ce dessin d'enfant qui ne
cache rien de ce qu'il dérobe et qui montre ce qu'il "nous" dérobe
afin d'être en son lieu propre, une parole-corps.
La Dream-Quest est la clef ouvrant toutes lectures libératrices de la
jouissance HPL. Elle relance, HPL vers l'autre qu'il a manqué en lui restituant
sa différence, en délestant l'Inconnu. A un HPL enlevé, elle substitue un HPL
ravi. Mais alors il n'écrit plus de gothic-fictions, il ne biaise plus, ne
s'enfamille plus...il est le love-craft, pouvoir d' aimer à lèvres pleines,
"filled-lips". Il est évident alors que le HPL que nous connaissons
habituellement n'a pas été du moins ouvertement, aussi loin. Le plus loin
qu'il ai jamais été demeure sa Dream-Quest. D'elle nous tirerons donc les HPL
potentiels . Elle seule nous demande l'interprétation. Elle nous enseigne
l'analyse différentielle (elle nous libère de la psychanalyse) ouvre sur les
perspectives du paysage où l'être s'espace.
[119] HPL (S) s'écrira ici Randolph Carter et évitera la complète
triangulation ou inévitablement est conduit S
Phillips = mère (m),Lovecraft = père(p) m + (-p) = (Howard)
La Dream-Quest ne sera pas tout à fait la biographie; elle sera élaborée.
S' sentant le " maddening need to place again. .. ", le presser à
retrouver sa Marvellous Sunset City (a') qui lui a échappé par 3 fois :
"Three times he dreamed of the Marvellous Sunset City ,and three time he
was snatched away..." décide hardiment d'aller demander aux dieux (Great
Ones) dans leur chateau d'onyx de Kadath (a') les raisons qui le maintiennent à
distance de son but. Bien que S' sache la direction à prendre pour se rendre à
Kadath "in the cold waste", le "nord" l'orientation ne
suffit pas le castel se dérobe nul homme ne s'y est aventuré avant lui.
[120 – 122] De plus les Great-Ones sont protégés ou même à la merci des
Autres Dieux. Ces derniers menacent tout le territoire du rêve, en maintiennent
les frontières dont ils désignent l'hors. Le risque de la quête est en
quelque sorte pour S' d'être débordé, jeté par-dessus bord ou peut être,
d'être emporté dans la crue des autres-dieux... Ils sont partout aux aguets.
Guettant ST dans les 19 lieux ou topoi (t) qu'il devra traverser/pour joindre a'
:
(TABLEAU B : TOPOI DE LA DREAM-QUEST).
Certains de ces topoi sont familiers à S', essentiellement à S' et à la
Dream-Quest, d'autres ouvrent sur d'autres textes ( = et échappent d'une-
certaine manière à la Dream-Quest, l'éclate en univers lovecraftien. Ainsi t4
ouvre sur The Cats of Ulthar, et t.15. ouvre sur un court récit intitulé
Celephais, etc.
(TABLEAU C : intra-textualité & « jeux des topoi »)
[123 – 124] saut vers Kadath, vers a'.
En fait E. l et E.2 déterminent deux arc "intentionnels":
a) arc de S'et
b) où S' est le jouet des Autres-Dieux. L'un se dirige vers a', est donc
articulé sur ce but, l'autre détourne le but, dérive.
Deux arcs sans lesquels la carte du territoire de la quête reste amorphe, un
vrac de lieux sans orientation. Si la carte demeure impossible à tracer, et
l'orientation vague, les parcours organisent leur propre espace de
"topoi". Mais, c'est en vain que nous chercheront des traits
distinctifs dans les descriptions des " t " qui insistent dans une
plus ou moins grandes indifférences les une aux autres;ils sont tous ou ont
tous plus ou moins été des Marvellous Sunset City, tous contiennent les traits
de l'objet (a) - l'objet qui enclenche la quête. Seuls des réseaux commerciaux
entre les villes, les " t " laissent supposer une organisation da
territoire. Ce sont sur de tels réseaux que S' compte pour se déplacer
lorsqu'~l n'est pas simplement enlevé. Nous aurions donc un autre couplage
possible: + commerce / - commerce .Ce dernier ne recouvre cependant pas le
précédent progression / enlèvement, La route des carrières entre t.16 et
t.17 ou S' est enlevé pour t.17 est un parcours marqué de + commerce. D'autre
part t17 est en relation commerciale avec t.5 et t.6 est un relais comme l'est
t.19. + / - commerce ne fait que justifier les parcours.
Nous n'en avons pas moins un sac de nœuds: [124] La carte " impossible
"
[124. A] Remarques supplémentaires.
Aux jeux d'intra-textualités (ensemble(s) de relations s'établissant à
l'intérieur d'un texte donné dans son rapport au corpus d'un auteur
déterminé ; Cf. supra les relations verticales / horizontales entre T. et t. )
finis mais toujours ouverts tant pour le lecture que l'écriture répondent les
jeux plus complexes ( c'est-à-dire plus ouverts) d'intertextualités qui
replacent le texte et le sujet-écrivant "hors" écriture en
commençant par le reprendre dans des jeux de citations ,de réminiscences ,de
lectures etc. Si les jeux intra-textuels désignent, construisent les
frontières, les bords du texte spécifique, les jeux inter I textuels les
débordent. Ce n'est cependant que dans la mouvance des deux intra/inter que
l'irréductibilité d'un point de vue univers émerge dans sa complexité qu'une
écoute authentique est vraiment possible. Conceptualité provisoire)le
"texte",les "jeux" inter/ intra-textuels nous libèrent
seulement des affirmation jusqu'ici maintenues par la critique (qu elle se fonde
sur les domaines psychologiques ou sociologiques ou qu'elle se réclament
simplement de méthodes documentaires) affirmations sur la dépendance du texte
et de son milieu, de la détermination du texte par le milieu ou contexte. Il
est temps de saisir que le texte n'est pas pris à du hors-texte qui viendrait
après coup, ou une fois de plus, le corroborer. Le "hors" essentiel
est nommé par le jeux textuels dans leur mouvance. Le "texte"
désigne ce tissu, cette tessiture jamais achevée, toujours à faire, à
poursuivre, mêler au dit " réel ", et [124B] le composant. II ne
saurait donc trouver sa vérité dans une "existence" hors de lui;il
est la vérité-existante.
Il dépasse donc nécessairement les s1mples problèmes d' écriture/lecture.
"Texte" faute de mieux, graphes si cela ne nous forçait, une fois
de trop, vers les mathématiques. Donc en attendant autre chose. La Dream-Quest
pour nous préparer a cet accès à d'autres concepts. Elle montre suffisamment
qu'elle n'existe que d'un certain aménagement spatial, quasiment indépendant
de tout contenu, puisqu étant le véritable contenu. Elle se présente comme un
jeu de parcours plus ou moins ordonnés produisant des relations avec d'autres
écrits de HPL (écrits qui peuvent lui être antérieurs ou postérieurs) ;
l'ensemble produisant, à son tour, des relations plus vastes montrant comment
le texte particulier participe, et donc produit, le " hors " plus
ample, l'univers, se pose en point de vue univers.
Nous aurons ainsi, outre les topoi ; t.1, t.2, t.19 et les T. des topoi
supplémentaires ; t.a, t.b. etc. recouvrant plus ou moins des lieux
géographiquement repérables ( Boston, Providence etc.}ou situés dans une
autre géographie, celle de la terre du rêve, des T. d'ensembles représentant
des domaines couverts ou découverts par l'écriture HPL, des textes lus par HPL
ou qu'il conseille de lire (Cf. son Guide de lecture, par exemple ou son article
sur le surnaturel), des notes ou notules. [124C] Représentation à trois
dimensions
[125] L'armature générale du récit reste elle-même vague. Si entre
l'initiale de la Quête et la finale il y a bien l'inversion d'inversion
nécessaire à la position d'un contenu le contenu posé est lui-même une
inversion de contenu. Quant aux couplages des séquences ils sont strictement
impossibles . Outre qu'il n'y a pas à proprement parler de, séquences mais
seulement des "stations", S' ne subit, pas plus qu'il ne fait face à
des Epreuves, il n'est lui-même que le produit des parcours. La Dream Quest par
sa structuration différente nous apprend ainsi à déplacer notre point de vue
d'un modèle a priori (type greimasien, Cf. Du Sens : Pour une théorie de
l'interprétation du récit mythique) aux fondations de cet a priori ; les
différentielles, ce qui le rend déplacé. La structuration en carré que
Greimas met au point construit purement et simplement une théorie du Sens
unique, elle n'en rend pas compte. Ce sens n'est pas antérieur à tout
énoncé. Il est énoncé comme l'l-des-sens. N'est qu'un possible retenant
l'Echappée sur l'arbitraire d'une nécessité scientifique. Est le produit d'un
positivisme. Si le carré peut subir des torsions, ce sont ses torsions, qui
rendent le carré à la vérité qu'il occulte, le sens s'espace, à jouis-sens.
Le sens est accessoire par rapport à l'enjeu de la communication, le lien, le
lieu. {N.B. A son insu le carré sémiotique de A.J Greimas
opère une mise en lieu du sens, l'annule. A son insu, car ce que ce carré
propose explicitement c'est un modèle canonique (a priori) capable de produire
le Sens avant toute manifestation d'énoncé particuliers. Explicitement il
propose une sémiotique kantienne.} [126] Nous ne communiquons que pour
dire ce qui nous échappe. Or ce qui nous échappe toujours d'autant plus
essentiellement qu'il s'y refuse n'est-ce pas ce Sens, c'est-à-dire qui fait,
verser le sang (de l'être),ce non-lieu où nous prétendons assoire notre
certitude ? Certes. Cela explique que la plupart du temps nous ne communiquons
pas. Moins encore communiquons nous en insistant méthodiquement sur le doute.
Doute et certitude retiennent ce qui nous échappe et avec quoi nous nous
échappons. Doute et Certitude s'informent. Nous y cherchons la perpétuité
d'une information ; aussi règne-t-il un silence de mort... parmi les machines.
Nous refusons de communiquer mais malgré nous, ça nous échappe l'axiomatique
de la communication prenant aussi bien la forme inattendue de la partition
(d'orchestre)…
{N.B. L'implicite, la musique le restitue. Elle travaille le
carré en Textkomposition (Cf. C.Miereanu, Musique en Jeu, numéro 13),sans donc
cautionner nécessairement l'embourbement métaphysique des tores ou ronds de
ficelle, lacaniens, elle tord, courbe, rend élastique les bords du carré. Sans
rien demander aux mathématiques (qu'aurait-il d'ailleurs à leurs demander, ces
dernières ayant beaucoup plus à apprendre d'elle) elle déplace les
privilèges abstraits du Sens en le relançant vers l'intensité d'une formule
corporelle (cela devra être repensé ). Le corps sonore (comprenant la
vibration de la lettre, si bien saisie dans le mantra, et la vibration de la
note...les deux étant identiques si nous avons entendu justement le mot mantra;
le son corporel juste - ou tout simplement si nous pouvons a nouveau écouter
notre musique française; la jouissance théorique du CORPS SONORE chez
Rameau...} [127] forme inattendue de la partition (d'orchestre),qu'elle
s'inscrit en "réserve orientale" comme mandala. Pour notre HPL la
communication se constitue du dérapage, de la carte "manquée"
(Ainsi) Lorsque S'arrive par progression / enlèvement, selon des trajets
marqués + commerce/- commerce,'a Kadath a' il n'y trouve pas les interlocuteurs
qu'il supposait, les Great-Ones (A) mais Nyarlathotep le messager et l'âme
(c'est-à-dire la Parole) des Other-Gods, privés de voix et d'esprit (voiceless
and mindless) (A barré).Aux dieux supposés savoir (to know) se substitue
Nyarlathotep, parole "rampante" et chaotigue ("Nyarlathotep the
crawling chaos) des dieux supposés ronger (to gnaw). Avec cette substitution,
le style même de la Dream-Quest change, l'apparition de Nyarlathotep s'effectue
dans une atmosphère presque étrangère à Lovecraft, celle d'une peinture
symboliste, il y a là peut-être là l'une des rares expériences de la beauté
de toute la textualité lovecraftienne. Carter(S') seul, dans la forteresse vide
de Kadath est soudainement envahie par des musiques étheriques où "echoed
all the wonder and melody of ethereal dream; exotic vista of unimagined
loveliness floating from each strange chord and subtly alien cadence"
des odeurs indescriptibles (les parfums d'A Rebours de Huymans ?) "came to
match the golden notes". Des couleurs se manifestent changeantes in cycle
unknown to earth's spectrum des colonnes d'esclaves noirs parés de Joyaux s'
avancent...Nous oublions alors l'horreur, ravis de l'apparition .I qui couronne
la procession des sensations retrouvées ; [128] "Then down the wide
lane betwixt the two columns a lone figure strode ; a slim figure with the young
face of an antique Pharaoh, gay with prismatic robes and crowned with a golden
pshent that glowed with inherent light" Mais aussitôt HPL se ressaisit,
l'apparition esthétique se brise sur l'image tentatrice, l'icône démoniaque ;
"...proud carriage and smart features had in them the fascination of a dark
god or fallen archangel,(...) It spoke, and in its mellow tones there rippled
the wild music of Lethean streams ." S' ne pourra donc reconnaître
l'identité des manifestations paisibles / irritées Les séparant il ne saurait
accéder à la quiétude de qui co-na1t l'identité de ce qu'il pro-duit. Il ne
reconnaît pas l'identité poétique fondamentale entre (a) et a'. Projetant A
hors de lui, il ne peut percevoir qu'il se barre l'accès, qu'il choisit de se
barrer l'accès .Il écartèle, met (a) sous la tutelle de A et a' de A
(barré).Il se prive de sa vérité en l'entendant proférée par ce qu'il
suppose être un malin génie, la parole des Autres-Dieux. Désormais doit-il
envisager les Great Ones Comme inexistants ou seulement croire que, frivoles,
ils ont derobé la Cité Merveilleuse (a) et déserté Kadath. Doit-il croire
qui le trompe et précise : "The gods love your marvellous city...The
earth has no longer any gods that are gods, and only the Other Ones from outer
space hold sway on un- remembered Kadath. Far away in a valley of your own
childhood, Randolph Carter, play the heedless Great Ones. You have dreamed too
well" Doit-il y croire sans risquer le délire ? Ou prendre ou perdre au
pied de la lettre Kadath, le lieu vide ou mort (écrire Ka-death) et y entendre
ce qui s'y renverrait alors comme interprétation l'énoncé ; "For know
you, that your gold and marble city of wonder is only the sum of what you have
[129] seen and loved in youth" qui lui revient en propre ? ( )Hélas,
malgré la Justesse de cet énoncé, le ( ) entendu comme ( ) Nyarlathotep met
la barre, la parole des Autres-Dieux. S' ne peut entendre que la menace de
dévoration qui se tient aux limites de l'espace "raisonnable" :
"...the boundless sultan daemon Azathoth...who gnaws hungrily..." (
Cf. infra Chapitre IV).
Il ne réalise pas qu'il se barre pour s'assurer de rester en famille, de rester
pris au poids et à la mesure de la signature. |
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