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Pour
donner à penser (1) "Sophocle, Mozart et tous les autres, redites-nous
la tragédie et l'infamie de nos oublis. Enfants meurtriers, adolescents
statufiés en déchets sociaux, jeunesses bafouée dans son droit à
recevoir la limite, votre solitude nue témoigne des sacrifices humains
ultramodernes" (2) "Au 20ième siècle, des idoles
d'État - Lénine, Hitler, Staline, Mao - sont venues incarner
l'idéologie parricide. Le sacrifice humain de masse à pris statut de
simple pratique gestionnaire. (3) "La science est en dette
avec l'humanité. Ses pratiques sont-elles justes ? (4) "Dans cette énorme
production, la mort individuelle n'est pas aussi bien réussie, mais
ce n'est pas cela qui importe. Ce qui compte, c'est la masse. Qui se
soucie encore d'une mort bien faite ? Personne. Même les riches, qui
pourraient cependant se permettre de mourir comme il faut, commencent à
devenir négligents et indifférents ; le désir d'avoir sa propre mort
est de plus en plus rare. Encore un moment et ce deviendra aussi rare que
d'avoir une vie qui vous soit propre" Rilke, Les Carnets de Malte Laurids Briggs. retour (version 2002) (5) ...sens de la famille et plus
encore respect des Anciens que nous perdons effectivement en
optant pour des choix gestionnaires et des droits (sans devoir) en
libre-service, en justifiant des amalgames et des "différences"
culturelles douteuses AU LIEU DE REMETTRE CHAQUE (sub) CULTURE
A SA PLACE (6) Les lois, c'est ce qui permet de
"fabriquer" le fondement de la vie humaine, c'est-à-dire la
raison de vivre et la raison tout court, sur la scène de la culture. Ce
n'est pas l'affaire de la science, même quand elle est mise en position
d'argumenter pour la loi. Ou alors, tout se mélange. Voyez ce que devient
le droit de la filiation, ce noyau atomique de la raison, en proie aux
expertises scientifiques. Les tests génétiques les plus performants ne
donneront jamais le "vrai" père. Pierre Legendre, in Télérama n° 2555, 30 décembre 1998. retour
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Deuxième Version
La dépersonnalisation des personnes âgées ou comment s’en débarrasser en toute charité...
1. Effet de quantité. Donner et vous recevrez (des coups) au centuple…
2. Mensonge sur la qualité. Du foin pour soins…
« A notre époque, dans les relations inter-humaines et
tout spécialement dans l’accès au pouvoir, il n’est plus question de
respecter l’autre, mais de le dominer. A la place d’une loi de communication
qui pourrait donner accès à la liberté de l’autre, on a développé une
forme arbitraire de la loi qui s’appelle la règle du jeu. (…)
Le monde contemporain est avant tout un univers de manipulation,
où la spontanéité devient l’ennemi numéro un. Fini le respect, fini la
liberté : vive la manipulation dont résulte « l’homme
chose », véritable marionnette, prêt à tout moment à être tenu en
mains ! (…) une schizophrèneisation de l’homme moderne. (…) La règle du jeu rejette tout ce qui n’est pas intégrable dans
le sens unique programmé. Est même exclue la possibilité d’un refoulé c’est-à-dire
d’emprunter « en cachette » une autre voie ; seul est
possible le rejet. Ainsi comprenons-nous que l’accès à la destruction,
pour ceux qui se mettent sous la coupe d’une telle règle du jeu, devient si
facile. » Docteur Gisela Pankow auteur de l’Homme et sa
psychose (1957).
Premier temps
Effet de quantité. Donner et vous recevrez au centuple.
D’abord on part de la statistique : la population
française vieillie, les progrès techniques de la médecine ont rallongé l’espérance
de vie.
Le vieillissement, trop humain, attriste.
Les progrès de la médecine
ravissent.
Sans plus réfléchir on (la sociologie) constate aussitôt que, hélas,
la mort biologique et la mort sociale ne coïncident plus. Les vieux ça
pèse sur la balance budgétaire. Ils sont improductifs. On pense bien reculer l’âge
de la retraite. On pense du moins à les réutiliser, dans le bénévolat
citoyen bien sûr ! Mais voilà, les vieux, il arrive un moment où ils n’ont
plus beaucoup d’autonomie, qu’ils ne servent ni aux autres ni à eux mêmes
et ceux là sont nombreux, leur nombre grandit.
Alors on ne parlera plus à mots
couverts, ni en psychologue ni en sociologue, on parlera que du prix de revient,
en économiste.
Comment s’occuper de ces vieux sans que ça nous coûte ?
Sécurité sociale en déficit – l’argent est ailleurs, détourné.
Les
jeunes devront payer la note.
Les jeunes qui n’aimaient déjà pas les vieux,
anticipation de leur véritable avenir (avenir biologique), les détestent
encore plus.
Comment s’en débarrasser ?
Mais les médecins sont fiers. Ils ont rallongées l’espérance de vie. De la vie rien que la vie animalière, la vie brute, nulle. La Vraie Vie. Ils l'ignorent avec arrogance. On devrait parler en fait de « survie », quelque chose de quantitatif. De la « qualité » de l’existence on ne veut plus rien savoir. Exister ? On ne sait plus ce que c’est. Sans doute un mot inventé par une philosophie périmée, l’existentialisme ?
Mais voici que la jeunesse toujours promise à des lendemains chantant est dépassée, en nombre, par ces vieux, ces survivants qui l’embourbent. Et elle s’embourbait dans cette rémanence du « nazisme » à l’œuvre, au quotidien, le jeunisme musculeux – un fantasme de vieux ?!
Trop de vieux ! Comment s’en débarrasser ?
On ne pouvait tout de
même pas … On est tout de même des civilisés. Du moins on se le répétait
contre l’évidence. Car on était simplement des gestionnaires…
Trop de
vieux qui risqueraient d’engorger les hôpitaux prouvant ainsi que les
progrès n’étaient pas aussi considérables qu’on se les représentait
médiatiquement.
Trop de vieux à y prendre des places, en y faisant de trop
longs séjours, qui ne profiteraient pas autant à la science que le frais
matériel humain, tous ces jeunes atteints de toutes sortes de maux nouvellement
rebaptisés en jargon scientifique (qu’avant l’on soignait tranquillement
chez soi), de tous ces maux morcelant le corps, parcellisant son image, au point
où il n’est plus qu’une collection d’organes non-reliés, sans unité ou
de plus terribles (et sans cesse découvertes) « nouvelles »
maladies…
Ces vieux ne rapporteraient pas autant d’argent aux spécialistes
(bien que la gérontologie…) préférant renouveler sans cesse leur
clientèle. Mais surtout pas autant de gratification car il fallait du
mouvement, de la productivité qui ne se solde pas par cette mort inéluctable,
insupportable … On était forcé de voir la mort agir avec les vieux. C’était
l’échec innommable constituant de la réalité humaine. On fermait les yeux.
On renvoierait les vieux à leur domicile, à la rue…
Ainsi on ne les verrait
plus. Ils seraient isolés, incapables de se défendre et on aurait la
conscience tranquille puisqu’ils seraient « conservés » dans leur
environnement, avec leurs repères… On en reparlera des repères !
On se réjouissait tant du côté des vieux expédiés que de l’expéditeur débarrassé… On savait pourtant qu’il n’y avait aucun service prêt à assurer cette tâche déplaisante. Ce qui existait était effroyablement coûteux… Et ça commençait à râler… On ne pensait pas que ça se mobiliserait. D’ailleurs ça ne se mobilise toujours pas malgré ou plutôt à cause de l'urgence réelle - les urgences virtuelles ou "à distance" marchent à fond les caisses.
Toujours est-il que pour calmer la masse vieillissante et les jeunes qui souhaitaient tout de même se débarrasser de ces vieux, de même qu’on inventa les 35h pour mettre la pagaille dans tant de professions qu’on ne trouve même plus le temps-argent pour créer des emplois, on inventa l’A.P.A. pour camoufler les méfaits de la P.S.D qui était un meilleur investissement pour l’État Entreprise. Mais n’avait-on pas déjà inventé Mitterrand (qui inventa Lepen pour dériver l’attention sur ses exactions) pour trahir le dernier « espoir » d’un socialisme qui ne serait pas national, pour s’engager dans la voix anglo-saxonne et fabriquer, en réplique, des United States of Europa – U.S.E used indeed !
On concocta, une loi qui n’en était pas une – un salmigondis de sciences
sociales, de médecine et d’informatique, à peine une touche de droit.
On la
publicita au plus vite. Annonçant des services assortis de S.A.D (Sade marquis, triste - sad indeed !) d’auxiliaires
de vie etc. alors que rien n’existait encore. Mais il y avait de l’argent
mis à la disposition des familles.
L’A.P.A appâtait.
Suivit l’étonnement
tristement risible des administrations, la surprise (feinte, il faut espérer)
devant une demande qui était supérieure à ce qu’ils attendaient…(mais qu’attendaient-ils
donc après avoir clamé sur tous les toits, brûlant, qu’il y avait un nombre
croissant de vieux ?) Ils ne pourraient pas vraiment la satisfaire. On
aurait presque fait marche arrière (d’ailleurs…) Ils étaient surpris. On
ne demandait pas la P.S.D – mais qui aurait voulu voir ses biens
hypothéqués, des sommes dépensées considérables, récupérées sur le dos
des héritiers ! On demandait l’A.P.A puisqu’il y avait tout de même une
touche d’humanité dans le texte éventaire puisqu’on n’y tenait pas
vraiment compte des revenus de la personne mais plutôt de son degré d’autonomie…
C’était naturellement un piège !
Nous prendrons un exemple - un exemple parmi tant d'autres - pour mettre en relief les mécanismes du piège. Il n’est pas nécessaire d’en prendre plusieurs et satisfaire au fantasme du nombre qui ne mesura jamais ce qui n’est pas mesurable, l’humanité singulière (« cette part réfractaire au calcul »).
Ainsi à madame X est allouée, une somme de 609,60 €, après étude du dossier et évaluation par l’équipe médico-sociale (un bien grand mot) du degré d’autonomie, en se basant sur des critères grotesques, un questionnaire débilitant ! d’une logique douteuse "puisque madame X vit avec son fils contraint au chômage par la situation, elle est autonome puisqu’elle n’est pas seule !!! Cette somme de 609.60€ est divisée en deux « aides » distinctes 43h mensuelles (1h par jour, ce qui est impossible puisque les associations sans exception exigent un minimum de 2h par jour, le plus souvent 3 non divisibles !) tarification 11.20€ (ce qui déjà ne correspond à aucun tarif réel d’un minimum de 14€ / h) de 481.60€ + 128€ pour aide « technique » sensés couvrir les fournitures et médicaments de confort non remboursés par la SS. Somme dérisoire, irréaliste ! On considère les prix de gros, les produits de qualité moindre, une utilisation minimum etc. On calcule sur de fausses données ! Et puis il faut déjà soustraire un taux de participation de 5.21% sous réserve d’une augmentation de ce taux dans les années avenir (50% sans doute…avant, retour prémédité, de la PSD…). Il reste donc 577.84€. avec la déduction de l’avance faite (ou d’une autre participation) l’allocation mensuelle sera de 545.20€… Alors on voit déjà : 43h à 14€ = 602€, la somme est dépensée sans avoir couvert les dépenses « confort ». Viendra s’ajouter la somme réclamée par l’U.R.S.A.F, dans notre exemple, pour 76h effectuées 240€ exigés !
Bien sûr on dira qu’il s’agit seulement d’une aide et que la personne doit participer… mais si la personne a accepté l’A.P.A c’est qu’avant, même cette somme de participation, elle ne pouvait la dépenser… Le gaz, l’électricité, les charges immobilières , la nourriture et les produits de conforts non remboursés avaient déjà avalés la retraite !!! On sait que l’impossibilité d’avoir un prêt bancaire à partir d’un certain âge empêche déjà tous frais supplémentaires, tout matériel endommagé le reste, tout matériel (électroménager) à remplacer, ne peux l’être, tout travaux conséquents, même obligés ne peuvent être effectués…
L’aide est donc bien fictive ou plutôt un ingénieux tour de passe-passe de managers, de gestionnaires : donnez et vous recevrez au centuple ! CQFD !
Deuxième temps : Mensonge sur la qualité des soins - du foin !
Il n’y aurai donc rien d’autre à ajouter s’il n’y avait encore un débit « moral » qui s’ajoutait à un compte débiteur. Les associations qui se sont créées rapidement à partir de rien, voire même les associations existantes (mises à part les services, très rares certes, de soins à domicile de l’Assistance Publique aujourd’hui hélas contraints à suivre le mouvement de dégradation) qui se sont « adaptées » gonflant leurs effectifs et mentant honteusement sur leur capacité de service, toutes se sont arrangées pour profiter de la situation non seulement en proposant un tarif horaire nettement supérieur (à celui proposé par l’A.P.A) en demandant d’être payé pour la visite d’évaluation, des frais de dossier, une cotisation annuelle, et d’ajouter encore une cotisation mensuelle très conséquente. Tout cela ne les empêche pas de se faire mousser, avançant leur statut d’Association 1901 et surtout d’entreprise humanitaire. C’est sans doute par humanité qu’elles abandonnent toute responsabilité, se désistent sur le dos de la personne âgée (ou de son représentant légal) promue employeur…
Tous ces frais auraient pu se justifier si ces associations étaient capables
de fournir un personnel qualifié. Qualifié ne voulant pas dire
«formé », mais surtout motivé – motivation que l’on trouve plus
sûrement et naturellement du côté des bénévoles… pour cela même
doublement exploités ! Un personnel motivé, non par l’opportunité d’un
emploi parmi d’autres, facilement octroyé, d’un salaire et d’avantages
sociaux mais par le but à atteindre ; aider la personne âgée, c’est-à-dire
reconnaître sa propre vieillesse à venir dans l’autre. C’est en fait
très dur.
C’est pourquoi on fait tout pour éviter le Réel. C’est
pourquoi tout en prétendant que les personnes âgées ont besoin de repères on
s’empresse de ne pas leur offrir la sécurité et le soutien d’une personne
qui pourrait s’attacher, qui pourrait avoir des sentiments envers elle. On
confond attachement et (con)fusion parce qu’on a entériné le bêtisier de
la psychanalyse des commissariats de police des mœurs (sociologues,
psychologues et autres psychiatres armés du DSM IV). Bien sûr pour mieux
se satisfaire de ces jugements, on ne se gênera pas de nommer
« névrotique » la fusion chez ceux qui sont forcés de vivre avec
leurs vieux parents afin de mieux leur refuser de les aider dans les tâches
intimes ... On en jouit même. On se protège.
La responsabilité est toujours
ailleurs.
L’infirmière n’est pas une aide soignante elle fait du médical
mais l’aide soignante a des consignes et elle renvoie à l’aide ménagère
les tâches qu’elle ne veut plus faire car elle n’a pas le temps pour ce qui
n’est pas la stricte toilette. Alors on ne vide pas le saut hygiénique. On ne
rince pas les gants de toilette. On ne refait pas le lit sur lequel on a jeté
en vrac les affaires sales etc. Surtout il ne faut pas s’attacher. On
risquerait d’être absorbés par le miroir … soyons pressés ! Alors on
s’empresse d’appliquer la règle stricte des jeux d’entreprise :
changement systématique des équipes, tâches chronométrées et surtout
dressage « il faut garder ses distances ! » – faire comme si
les personnes étaient des objets, des marchandises c’est l’essentiel.
On gère des stocks !
Cependant pour s’occuper de personnes âgées, il faut être quelque peu gérontophile, comme pour être enseignant dans le primaire aimer quelque peu l'Enfant (en soi), il faut être encore un peu adolescent pour travailler avec des adolescents et ne pas en faire une affaire hormonale, sans que ces « philies » bien sûr, soient sexuelles, perverses mais bien sublimées (symbolisées). Symboliser une pulsion ce n’est pas quelque chose qui peut se gérer avec des consignes, qui se lisent dans un manuel ou dans un règlement intérieur. S’occuper de personnes âgées c’est aller avec elles vers notre propre mort malgré notre actuelle situation familiale (nos merveilleux enfants qui ne seront jamais vieux… !) et professionnelle (heures à récupérer, avantages sociaux, grèves pour revendiquer encore et toujours moins d’heures, plus d’argent et des créations d’emplois - c’est-à-dire du travail pour les autres – tout sauf du sens !). Il faut autre chose. Plus et moins que ça. Il s’agit d’être en intelligence avec les personnes non pas de saisir des caractéristiques tirées de banques de données, ni de ressortir les clichés éculés « la sagesse des vieillards », « ce beau visage buriné », « cette mémoire du passé ! » etc. Il s’agit d’avoir l’intelligence du caractère. Le caractère c’est-à-dire le « daïmon » du fragment de Héraclite : « ethos anthropos daïmon » ce qui rend possible un Destin, d’être un homme pas une marionnette !
Or ces associations ne peuvent hélas se venter que d’un personnel (dé)formé et (in)formé à ces formations improvisées d’auxiliaires de vie qui n’auront même plus la possibilité de s’en remettre au «bon sens». Une formation concoctée par de très médiocres psychologues (qui expliquent en formules, le plus souvent des lapalissades, donc ne comprennent pas la réalité humaine) reposant sur des critères strictement statistiques, arbitraires.
Auxiliaire de vie ! Encore une expression de gestionnaires déjouant les
surfaces…La vie c’est la vie ! Quelle vie !
des gargouillis !
Ce n’est pas très engageant d’être réduit à ça quand nous pouvons
encore Exister en La Parole.
La personne âgée a besoin de soins
pour pallier à ces horribles retours de la vie brute (physiologie) dans l’Existence
ou pour se rendre à une mort édifiante !
Soins dans un sens qui dépasse l’acception médicale reprise par les tristes psychologues et autres « logues ». Soins dans le sens entier du mot Thérapeute ; qui prend soin de l’être et de son néant, du noyau constituant (nœud de contradictions), unique, tragique de la Personne humaine.
Reste que la grande majorité des soins devra être plutôt effectuée par des aides soignantes formées en gérontologie (ou gérontophiles) encore capables d’écouter la personne âgée (sans se sentir, en plus « chargées du relationnel » - c’est quoi ça ?!) que par des auxiliaires de vie faisant acte de présence faute de pouvoir assumer la responsabilité (au sens précis de « capacité à répondre à l’Appel ») d’une authentique présence.
Celle-ci en effet réclame une culture de l’oreille,
une compréhension de l’atmosphère « existentielle » qui ne s’acquière
pas plus par «formation » (on pourrait espérer plus d’une psychanalyse
si…elle travaillait encore avec l'inconscient, l'ombre et le "daïmon"...
) qu’elle ne peut être « innée » chez des personnes
appartenant à des cultures non-européennes comme certains le laissent entendre
(pour vendre leur marchandise) à la faveur d’un nouveau et très pervers
racisme… Il n’y a plus véritablement de personnes, qui non-européennes,
possèdent encore en venant en Europe leur culture. Elles sont dé-culturées, puisque déracinées et le
détestable retour des religions dans leurs formes dénaturées, sans Intégrité ne leur assure nullement une culture (un désespoir orchestré…réduit à un slang insultant éminent et
minant… ). Ce retour douteux du "religieux" les prive autant de la
réflexion de l’esprit critique que de l’Imagination des principes mêmes de la démocratie (par ailleurs un modèle occidental, on l'oublie trop facilement et aujourd'hui un vain mot !).
Il est certain que ces principes ont été déjà durement
éprouvés par les totalitarismes, les utopies sanglantes du 20ième siècle qui se réclamèrent d’eux et qui culminent désormais dans le
triomphe radical et définitif de l’idéologie du World Management (le
terrorisme) qui les caricature, les détournent en les jouant comme des
marchandises sur l’échiquier boursier !
Dans ce contexte il n’y a donc pas plus à compter sur ces personnes d’origines étrangères que sur d’autres (nous autres) tout autant aliénées - d'autant que nous clamons "avoir tué Dieu" qui compteront sur ces formations expéditives uniquement pour avoir un emploi mais resteront sans motivation, sans appel sinon ces appels dérisoires sur leur 06 et les rappels de factures de leur voiture, de leur home-cinéma, leur « look » de star académie, tout ce qui cache l’Abîme et ne peut le rendre Habitable, qui les arrachent à ce qui peut encore sauver ce qui reste d’humain et qui pourrait les mobiliser en sa faveur. Nous devons nous rappeler que nous sommes tous condamnés à mort (malgré la levée de cette peine capitale en rapport avec les sacrifices humains aseptisés en continu…) que nous nous « décomposons » dès l’instant où nous avons finit notre croissance, que nous ne trouvons pas l’éternité dans nos enfants (que seule la vie brute, se survit en eux), que nous sommes et resteront mortels malgré les prétentions de la médecine (armée de son « car il n’y a qu’une science qui soit La science… » ça ne vous rappelle pas cette horreur même qui revient du désert sans l'Amour annoncé de la Parole ?
Rappelons-nous cette condamnation pour que face à ce qui appelle du fond de l’Abîme nous puissions nous réveiller d’un lourd sommeil dogmatique (humanitaire, scientiste, « religionniste » etc.) et retrouver ce brin de riens… comme cette Musique là… où s’entend l'Existence qui transcende la vie brute qui, elle, nous rejette dans le chaos animalier - animaux de labORATOIRE s'entend !
Notule 1 Dans les sociétés ayant une Référence Absolue, pas nécessairement un principe unique (des dieux, des étoiles mais surtout pas de stars) les Métiers ont déjà leur place assigné par le jeu subtile de l’Appel et de la Prédestination. Il n’y a donc pas de professionnels. Les 4 ages de la vie correspondent avec les 4 divisions sociales qui répondent elles-mêmes à une nécessité « cosmique ». Rien n’est arbitraire, tout est contingent ; tout est humain et rien n’est idéal. On ne se ment pas avec des (fausses, et c'est un pléonasme) espérances : être humain ce n’est pas être un animal pourvu de raison, c’est être responsable de ces actes pour soi-même, rien que soi-même ! Dans nos sociétés pour qui il n’y a que la science qui est la science comme Référence Absolue tout est relatif : tout peut faire sens sans avoir de sens. Il peut y avoir des règles du jeu mais il n’y a plus de Loi. Nous sommes donc invités à tricher en misant sur la vie brute pour ne pas exister. Nous sommes alors inviter à confondre diversité des cultures géographiquement situées, enracinées et l’amalgame. Désolé, il n’y a pas de « culture pop » ou «pub » ou « gay » etc. Une culture est fondée sur un Mythe, ce que n’a pas trouvé le « monde moderne » resté mono (a) théiste d'état... . Notule 2 : Sur
la mémoire. Un Brin de Riens ! Notule 3. Au sujet d'une fiche de liaison... Au lieu de fiches, de formulaires à remplir et à adresser à des professionnels (cet adjectif substantivé qui cache la carence humaine de Métiers caractéristique d’une époque qui doit s’étudier pour se comprendre) nous avons besoin, nous les futurs vieux, les déjà vieux, les toujours déjà condamnés à cette vieillesse, malgré les promesses (sottises) de la médecine médiatisée, nous avons besoin de Personnes, non pas d’administrateurs, non pas de gestionnaires et autres travailleurs sociaux formés à cette économie dominante. Nous n’avons pas besoin des besoins que vos statistiques, ce trucage infâme, construisent pour le profit d’un marché qu’elles ont préméditées, tout ce fatras d’associations humanitaires qui profitent de l’argent des vieux tandis que leurs « cadres » exploitent sans vergogne un personnel souvent mieux instruits qu’eux par le terrain, leur sensibilité que leurs formations bidons ! Lorsque, pour une société (qui plus est, la France, avec sa laïcité, poussières de haine anticléricales capable aujourd'hui d’aviver toutes les guerres de religions en son sein par son manque de spiritualité, son stupide bon sens « cartésien » !) la vie brute devient la seule mesure d’une Existence, il est vrai qu’il est difficile de penser et plus encore d'Aimer. Penser qu’en tant qu’existants, mortels, seules des Personnes capables de reconnaître en la personne vieillissante, la personne mourante, son propre avenir (le seul qui soit certain) peuvent s’occuper et avant tout comprendre la Personne Agée. Voilà, certes trop demander à ceux qui, pour être des
responsables PROFESSIONNELS doivent manquer DU COURAGE D’Ex-ISTER POUR L'ÊTRE !
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