Philosopher ?
- La philosophie n'a pas d'histoire.
- Mais l'homme, joué par le temps, est historial.
Aussi doit-elle le rappeler, selon chaque époque :
- à sa constitution
- à son essence - Existence, Liberté.
Rien d'autre.
Rien de
plus difficile.
Les époques de l'homme ou du rappel de son essence perdue
- Statuaire, l'Hellade, le temps de l'humain, la clairière (pré)
platonicienne
- La cathédrale (et le gratte-ciel) pathétique effacement de
l'homme... ?
- Renaissance ou la reprise manquée - l'artiste mécanicien
- Le discours de la méthode ou les grandes machineries
(scénographie sociale)
- Kant ou la sauvegarde de la finitude essentielle de l'homme
- L'idéalisme allemand ou le Courage du poète
- Fidélité à la terre ou les fins de l'homme ...
Rien de plus difficile et rien qui soit moins orientale, moins "religieux" que la philosophie.
La philosophie ni orientale, ni religieuse doit donc à nouveau fonder la science,
qui aujourd'hui, relèvant d'une sorte de "théologie" des "Lumières" - science inhumaine de facto -
ne peut plus se penser elle-même.
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Le groupe de parole (analyse existentielle)
et la consultation privée.
A titre indicatif : un travail
sur l'être globale en quatre temps. Travail qui s'effectue selon la
situation du groupe (ou de la personne) dans l'ordre ci-dessous, selon un
jeu d'oppositions (1-3, 2 -4) ou en "synchronie" :
-
De l'environnement à
l'espace vécu - Plan du contact (le passé et le "s'éprouver en
situation").
-
De l'image du corps au corps
vécu - Plan de l'éros (le présent et l'être jeté au monde,
en projet)
-
De la communication à la
communion - Plan de la morale et de l'éthique (l'avenir et la
compréhension).
-
De la créativité à la
poétique du Soi - Plan de l'avoir et de l'être (la
temporalité).
Il s'agit de la
méthode mise au point en 1977, le C.B.M.A programme. Méthode appliquée
dans le cadre du développement personnel, les mouvements associatifs etc.
(voir ici : La méthode, le Curriculum)
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Aimer la sagesse.
Philosopher ? Apprendre à bien mourir …
Philosopher ?
1. Le sens commun a réduit la philosophie à
une manière de laisser-faire « être philosophe » qui
depuis a cédé sa place aux « fins psychologues » qui
donnent leurs conseils de « bon sens » sur la place
publique - les médias !
2. En France les philosophes prestigieux
morts ou encore vivants sont oubliés tandis que les autres
médiatisés s’épuisent en clichés ressassés. Acteurs, chanteurs,
sportifs et surtout journalistes s’emparent du monde comme d’une
scène.
3. En classe terminale la philosophies n’est
plus qu’un traitement de textes documentaires, objets de culture
tant générale que vide, une matière de sélection inutiles par
rapports aux mirobolantes promesses technologiques !
4. A l’université elle se réduit à l’enseignement
dévitalisée que sanctionne un diplôme obsolète, l’agrégation ou
s’auto satisfait dans une exaspération du « dialogue »
hérité de 68 encore plus limité !
Ne confondons-nous pas alors la philosophie avec
de simples systèmes d’opinions personnelles et ne sommes nous pas
parvenu à un vide de penser patent à force de nous laisser accroire que
les Freud, Marx, Saussure étaient des penseurs et Heidegger seulement un
nazi !
Mais si nous réalisions ensemble que la
philosophie, formée par quelques esprits représentatifs dont les noms
importent peu (un ou deux par siècle, peut-être…) est la fondation de
toute véritable science, de sa crédibilité humaine mais surtout la condition
d’une meilleure appréhension de notre existence … est-ce que nous ne souhaiterions pas apprendre à
philosopher ? Selon les temps de son histoire ?
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